Sortir un film , débuter une série ou programmer un Festival pendant la Coupe du Monde de Football, c'est comme se tirer une balle dans le pied, qui évidemment nous empêcheras de tirer un penalty, sauf évidemment si on accepte une piqûre de Cortisone dans le bas du dos.
Les choix n'ont pas été difficiles cette semaine, vu qu'il n'y avait pas le choix. Et comme dirais Valéry, Bon choix madame, Bon choix messieurs.
Donc on va allez du coté de la Californie et d'Israël, pour deux films qui vont rester confidentiel.
Dans CupCakes d'Ethan Fox avec Anat Waxman, Keren Berger, Ofer Shechter et Edouard Baer , le réalisateur continue d'explorer la société Israélienne surtout du coté de Tel-Aviv, ville la plus vivante de l'état, ou tous les excès sont permis.
Ils il nous narre les envies d'un groupe de femme et un homme tous très différents, qui souhaiteraient participer à une émission du style Eurivision, avec une chanson digne des représentants français. Mais, comme on est au cinéma et dans un film de Fiction, la France reste sur une victoire, futur prétexte pour tourner à Paris.
Ce qui est dommage dans le film, justement c'était la possibilité de jouer avec cette compétition, qui est déjà très kitch, comme nos héros, c'est la partie raté du film, alors que les possibilités étaient énormes.
Cela reste une petite comédie, et pas le meilleur d'Ethan Fox.
Note : 11.30
Le suivant Palo Alto de Gia Coppola avec Emma Roberts, Nat Wolf, Val Kilmer, Zoe Levin, Jack Kilmer et James franco est à analyser sur 2 façons.
La première raconte comme piégés dans le confort de banlieue chic, April, Fred et Emily, adolescents livrés à eux-mêmes, cherchent leur place dans le monde.Ils ont soif de sensations fortes et testent leurs limites. L'alcool, les drogues et le sexe trompent l'ennui. Ils errent sans but dans les rues de Palo Alto incapables de voir clair dans le tourbillon confus de leurs émotions. Sauront-ils éviter les dangers du monde réel. Dans cette première partie d'analyse, la petite fille de Coppola, a bien la patte de sa tante Sofia, avec le problème d'adolescents qui s'ennuient ferme. Les deux jeunes Nat Wolf et Jack Kilmer (fils de Val) sont convainquant et promis a un bel avenir, s'ils continuent le cinéma.
Par contre, le film nous ennuie profondément, et leur ennuie nous gagne de notre siège.
Mais si on a une deuxième lecture, cela est plus perverse , pourquoi parce Palo Alto (le titre du film) est une petite bourgade à Los Angelès ou est né James Franco. Le scénario du film est tiré de la nouvelle "Palo Alto" de James Franco, également producteur du film.
James Franco lui même ami de la famille Coppola depuis son jeune âge, habitant le même quartier, James Franco jeune ayant servi de Baby-Sitter à Jack Kilmer qu'il fait jouer pour la 1ère fois au cinéma.
De plus récemment une capture d'écran montrait un dialogue entre une jeune fille de 17 ans (majeure dans son pays) avec James Franco, or dans le film James Franco joue un professeur qui a eu une relation avec une jeune élève.
Palo Alto, comme tous les Selfies (plus ou moins provocateurs de Franco) entre dans un exercice de communication de sieur Franco, quel en est le but, là c'est un mystère, parce que finalement c'est un film de Franco sur Franco (vu que le roman était autobiographique), pour donner l'image qu'il veut de sa carrière et cela marche, car il déstabilise tout le monde, passant de Disney, à Intérior Leather Bar, puis revenant à des films personnels, impossible de le classer, ce qui lui permet de faire ce qu'il veut, car si ce n'est pas un grand acteur, c'est un mec très intelligent et grand communicateur.
Note : 12.40
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire