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mardi 10 juin 2014

CHRONIQUE : DEMAIN NE MEURT JAMAIS


Une semaine en demi-teinte, le"poignant Les poings contre les murs" avec l'exceptionnel Jack O'Connel, un polar Indien noir comme la braise, et un très grand film australien, par contre une SF petit bras, met une daube interstellaire qu'on ne verra plus demain et jamais une seconde fois.


Le premier est un film anglais "Les poings contre des murs" d'Andrew McKenzie avec la star de Skin et déjà en début de compétition dans "71", Jack O'Connel, Rupert Friend, Sam Spruell et Ben Mendhelson qui a obtenu le prix du meilleur acteur aux British Spirit Awards, et le film nommé 6 fois.

Un film huis-clos carcéral, sous tension, ou la filiation père/fils est le principal accès du film, très violent, mais sacrément interprété, et je découvre Jack O'Connel que je connaissais peu.

Le film retrace l'histoire d'Eric un jeune garçon de 17 ans, qui va être transféré dans une prison pour adulte. Là, il va tenter de se faire respecter par les autres détenus et surveillants. Mais il v surtout tenter de contrôler ses pulsions grâce à Olivier le psychiatre, et rencontrer un homme Neville, qui va se révéler être son père. Chacun voulant montrer qui le maître.

Note : 15.90


UGLY de Anurag Kashyap, avec Ronit Roy, Tejaswini Kolhapure et Rahul Rhat : On m'avait donner un tuyau, il fallait voir Ugly .Rahul et Shalini, les parents de Kali, 10 ans , sont divorcés. La fillette vit désormais avec sa mère et son beau-père, Shoumik, responsable d'une brigade de la police de Bombay. Un Samedi, alors que Kali passe la journée avec son père Rahul, elle disparaît ....

Il y quelques années, pour voir un film Indien (notamment sur Bollywood) , il fallait allez dans des cinémas de quartier, ou au Louxor à Barbès. Aujourd'hui grâce à la programmation des cinémas UGC ont peut voir aussi bien des films mexicains, indiens, suédois ou chinois, sans courir à travers Paris.

Le réalisateur Anurag (qui  a mis son Kway pour se protéger de l'horreur qu'il filme) amène un film de 2h06 d'une puissance et d'une énergie qui dans le domaine du film de rapt d'enfants donne souvent des films triste et peu nerveux. Car en plus de cette histoire policière, le réalisateur peint également la société indienne de son intérieur ou finalement entre le clinquant de Bollywood que l'on voie à la télévision et la réalité il y a un monde.

Même si le film est un peu long, certaines pouvant être évitées, et une musique puissante européenne, le scénario est d'un diabolisme intense, pendant tout le film, les flics dont un est même concerné, se concentre sur la famille (beau-père, père, oncle, soeur et faux ravisseurs), alors qu'on s'y attendait pas, la solution terrible sous nos yeux.

A voir, mais avec le coeur bien accroché, encore un bijou indés.

Note : 15.70

Mourir et vivre tous les jours la même chose, c'est ce arrive à Tom Cruise dans le film de Doug Liman "Edge of Tomorrow", avec également Emily Blunt (musclée), Bill Paxton et plein d'Extra-Terrestres.

On pense beaucoup au film Un jour sans fin, mais ici Cage le nom de héros, n'a pas vraiment envie de revivre cette journée, qui pourrait être un hommage au débarquement du 6 juin 44, les troupes US débarquant en Normandie, pour trousser les Extra-Terrestres remplaçant les Nazis.

L'idée est bonne, mais au bout d'un moment j'ai lâché, manquant sérieusement de scénario crédible, on a a faire une petite SF, mais avec une promo épatante, faisant le tour du monde en 24 heures, comme dans le film.

Note : 12.30

Qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu, pour allez voir Sous les Jupes des filles d'Audrey Dana, avec elle-même et une synchopée d'actrices plus ou moins talentueuses, on y retrouve quand même Isabelle Adjani (pauvre Reine Margot), Sylvie Testud (en meurt de stupeur et tremblement) ou Vanessa Paradis (pas remis de Johnny). Oui car dans la vallée de Dana, il n'y a pas de talent à booster, ou a préserver, toutes les actrices sans exception sont dirigées comme un vol de perruche qu'on aimerait faire taire.

Dès le début les règles sont en place et on est dans le coup, Audrey Dana est dans son lit, prend un tampon, se le met, puis s'essuie et des étoiles de sang s'échappe par la fenêtre pour faire le titre du film. Vulgaire à souhait de femmes ménopausées, sclérosées, débiles, frigides, surbookées et bien sûr lesbienne c'est la mode, même pas une suite de clichés, mais on se prendrait pour un conte de Ferrara racontant DSK.

Tout est débile, des dialogues, situations et les hommes bien sûr qui ne sont que des sextoys à ses yeux.

Que viennent faire ses pauvres actrices dans ce film de merde, ou les femmes pensent à baiser, espère baiser, baisent, et se demande pourquoi elles ont baisées.

On n'oubliera très vite, en préférant la poésie de Souchon, ou revoir The Women de Georges Cukor, ou 8 femmes de François Ozon.

Note : 4.10



Heureusement le cinéma peut nous réserver des merveilles de réflexion et de splendeur comme "The Rover" de David Michod avec Guy Pearce et Robert Pattison.

Le réalisateur qui avait précédemment réalisé Animal Kingdown que j'avais classé n°1 l'année de sa sortie des films de l'année, nous livre une nouvelle fois puissante et monstrueuse.

Car après avoir filmé Sydney au ras des égouts , il nous livre sa vision du désert australien, ou on vends des adolescents aux touristes de passage, ou des cadavres pendent sur des pylônes électriques le long de la route.Car après l'effondrement de l'économie la région attire les cas désespérés et les plus dangereux, ou aucun corps ne pourra survivre et seront brûlés comme des vulgaires pneus. Seul un chien, aura le droit à une sépulture normale.

Michod, filme le désert avec force, ou on sent la sueur, la puanteur des lieux, ou le sable et les arbustes roulent dans la poussière dans une lumière sans effet, et des paysages arides et sans espoir. Bon Pattison avec son heure de benêt n'est pas l'acteur du siècle mais au moins il prend des risques, mais que dire de la performance de Guy Pearce, qui est vraiment monstrueux dans tous les sens du terme.

Des visages crasseux et un film qui prend son temps.

Note : 17.30




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