Les films islandais sont rares mais à chaque fois, ils nous
surprennent par leur culot et leur justesse sur la vie de leurs
concitoyens si peu nombreux dans cette île si large mais peu habité, ou chacun
presque ce connait.
Ce qui est le cas de ces 6 personnages principaux qui à
l'instar des Voisins de John Belushi s'aiment autant que des rappeurs français.
Tout commence avec Atli un jeune marié qui pendant que sa
femme dort descend dans le salon regarder un film porno sur son ordinateur,
tranquille mimile mais il est surpris par sa femme, dans l'urgence il ferme son
ordi mais malheureusement le film passe en grand sur la télévision, et en
voulant se justifier il ne s'aperçoit ce qui se passe sur l'écran, et sa femme
est interloqué de voir que le film porno concerne le mari avec une amie du
couple.
Donc dès le début on est dans l'ambiance de ce film ovni, ou
Atli va devenir le centre d'un conflit de voisinage avec ses parents et le
couple d'à côté ou la femme passe son temps à courir laissant mari et chien
réglé les problèmes de voisinage, la querelle tenant à un simple arbre entre
les deux maisons (d'où le titre et la référence au film de Mallick), un arbre
qui fit de l'ombre et qui empêche la voisine de se bronzer parfaitement sa peau
plus que bridée.
La guerre va découler de ce fait et les coups vont être
violent, Atli qui dort dans le jardin de ses parents va le payer cher, le chat
de ses parents ayant disparu, sa mère accuse la voisine de l'avoir droguée, tuée,
enlevée peut-être attacher dans la cave, elle devient complètement parano et
pour se venger va tuer le chien de sa voisine et l'empailler et leur livrer
plus rapidement qu'Amazon.
On va allez de haine en haine en rajoutant une voisine qui
se plaint que le couple voisin fait trop de bruits dans ses ébats érotiques,
une image acide de la société islandais ou les hommes et les femmes en prennent
pour leur grade avec une violence jubilatoire, jusqu'à laminer ces familles, au
départ 3 hommes, 3 femmes à l'arrivée plus que 3 femmes restent à contempler
les dégâts d'autant plus que le chat revient tranquillement à la maison après
avoir courir le guilleret.
Un vrai jeu de massacre mais teinté d'humour noir très noir
et totalement absurde mais jouissif.
Un film à déguster entre Béliers et Festen
NOTE : 13.40
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Hafsteinn Gunnar Sigurosson
Scénario : Hafsteinn Gunnar Sigurosson et Huldar Breuofjoro
Musique : Daniel Bjarnason
Production : Grimar Jonsson, Sindri Pall kjartansson et Porir Snaer Sigurjonsson
Photographie : Monika Lenczewska
Montage : Kristan Loomfjoro
Casting : Vigfus Pormar Gunnarsson
Directeur de Production : Snorri Freyr Hilmarsson
Costumes : Margret Einardsdottir
Son : Bjorn Viktorsson, Frank Molgaard Knudsen et Sylvester Holm
DISTRIBUTION
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