Kin pourra dans les
générations futures servirent dans les écoles de cinéma de point de départ
d'une thèse "comment atterrir après un crash », en effet tout était fait
pour que Kin soit un succès au Box-Office à commencer par les producteurs de la
série à succès Stranger Things, et une affiche racoleuse au maximum, qui dit à
l’ado « venez à nous, on va vous distraire, c'est un monde pour vous. Tellement
sur d'eux c'est qu'on met le mot "commencement" dans le titre, on
nous faisant loucher sur des suites éventuelles.
Et bien vu le crash que vient de se prendre le film un peu
plus de deux millions au Box-Office aux States, il est incontestable que c'est
un accident industriel. Et pourquoi ?
Tout d'abord il ne s'agit pas d'une adaptation d'un livre à
succès cher aux ados, mais uniquement l'adaptation en long d'un court-métrage
"Bag Man" qui date de 2014, ce qui aurait dû nous nous mettre la puce
à l'oreille, ensuite l'affiche est trop impliquée dans le film pour adolescents
avec un jeune garçon en tête d'affiche mais le film est très loin d'être un
film à mettre dans leurs pattes.
Et encore moins, ce qu'on m'a signalé à des enfants de 7/8
ans ce qui dans l'inconscience des parents. Et le scénario de Daniel Casey qui
a écrit Fast and Furious 9, et surtout le manque de stars bankable et même avec
la présence de James Franco et en caméo de Michael B. Jordan.
Alors finalement le film est-il raté ou simplement raté sa
cible, raté sa cible assurément, mais raté non et mérite pas ce crash car même
si le film a du mal à se mettre en route la dernière partie du film est assez
intéressante avec ce passage du thriller urbain ou film de science-fiction à
l'instar d'un Terminator.
Au début on est plus dans le film social sur la difficulté
des relations entre deux frères et leur père, même si au début du film on voit
Eli (Myles Truitt, premier film mais vu dans la série Atlanta) dans une usine
désaffectée de Détroit découvre une arme qui va découvrir avec plein de
pouvoirs une arme, qui va ramener chez lui. Alors que chez lui son frère Jimmy
(Jack Reynor) en conflit avec son père (Dennis Quaid), trafique à droite à
gauche d'où son conflit permanent avec Taylor Balik (James Franco) petite
racaille du coin qui ne cesse de le poursuivre.
Un soir Eli et Jimmy dans un bar mal famé vont mettre le
bordel dans un bar miteux avec l'arme qu'à trouver Eli et vont devoir s'enfuir
avec une jeune danseuse (Zoé Kravitz) et prendre à route poursuivi par les
gangsters du bar, de Taylor, du FBI et des propriétaires de l’arme.
Commence alors une course poursuite à travers l’état, ou les
cadavres vont s'enchainer les uns après les autres avec une violence non
dissimulée, teintés d'humour graveleux, Eh oui on ne change pas Franco, qui se
soulage dans une station-service sans entrer dans les toilettes (sic).
Le souci du film c'est d'en faire le début d'une saga, sans
qu'on sache finalement le pourquoi du comment, qui sont ses poursuivants, que va-t-il
advenir des deux frères, et à l'arrivée les fans (s'il y en a) seront frustrés
de ne pas avoir de suite car quand même les producteurs ne sont pas fous. A
l'arrivée s'il avait resserré leur scénario (notamment au milieu) le film
aurait eu la qualité d'un road movie acceptable, et de bien développer leur
clin d'œil à Terminator, ce qui aurait été plus excitant.
Quand justement on passe dans la partie science-fiction on s'amuse plus.
La réalisation non plus n'est pas très au top et la
photographie poisseuse sans compter la BO inexistante ce qui est franchement
dommage pour ce type de film.
Côté acteur le jeune Myles Truitt ne montre pas beaucoup
d'engagement, je préfère le rôle de son frère Jack Reynor à l'instar d'un Chris
Pratt, et notre cher James Franco, fait du Franco bon teint et on ne s’en
plaindra pas.
A l'arrivée donc il y avait un bon potentiel pas finalisé,
mais cela laisse voir si on se met dans la tête qu'il n'y aura pas de suite.
En cadeau le Court-Métrage d'Origine "Bang Man"
Philippe Merlin
Philippe Merlin
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Jonathan et Josh Baker XVII
Scénario : Daniel Casey
D'après un Court-Métrage de : Jonathan et Josh Baker XVII
Production : Shawn Levy, Jeff Arkuss, David Gross et Jesse Shapira et Dan Cohen IX
Costumes : Lea Carlson
Casting : Sara Kay et Jenny Lewis
Décors : Ethan Tobman
Montage : Mark Day
Photographie ; Larkin Seiple
DISTRIBUTION
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