Quand il y en a poulain, il y en a pour
l'autre, tel est un peu la devise des hommes et des femmes qui végètent dans la
politique prenante chacun à son tour, un bout de pouvoir au gré des alliances
même contre nature, s'octroyant ce petit bout de pouvoir que chacun d'eux
meurent d'envie depuis leurs études dans des classes politiques.
Voici donc un nouveau film sur le milieu politique et après
les séries comme Baron Noir, mais à l'ouest rien de nouveau, toujours les mêmes
tics de langage et ici plus que d'autres on n’apprend rien de bien spécial, vu
que ce n'est pas écrit par un ancien qui a côtoyé du près ou de loin les hommes
politiques.
Mais voilà depuis cet été Alexandre Bennala et son affaire a
mis ce type de vision de la politique à l'ère des dinosaures (sauf peut-être la
période Mitterrand) et nous a donné à travers ces pérégrinations quotidiennes à
se poser des questions de comment est diriger non pas la France, mais le Monde,
certains un jour prônant plus de liberté pour devenir dictateur à son tour (je
ne parle pas de chez nous) mais les promesses n'engagent que ceux qui les
écoutent.
Ici on suit un novice en politique le jeune Arnaud Jaurès
(Finnegan Oldfield) qui n'a aucun lien avec Jean Jaurès mais qui en joue un peu
qui avec l'aide de Daniel (Philippe Katherine) pas désintéressé par le charme
d'Arnaud va intégrer l'équipe de campagne à l'élection présidentielle de Pascal
Presnois (excellent Gilles Cohen) et devient l'assistant d'un bloc de glace
Agnès Karadzic (Alexandra Lamy) directrice de communication et surtout femme de
pouvoir. Elle profite de la naïveté de Jaurès et l'emploi à de tâches subalterne
mais en étant proche des portes du pouvoir ou on entend tout, voit tout mais où
on ne doit rien dire.
A ses côtés et même très proche il va monter les grades les
uns après les autres, jusqu'à monter les marches de l'escalier de la Présidence,
non pas en tant que locataire mais servant de messager pour un futur
gouvernement de son candidat avec la Présidente et le début de son pouvoir qui deviendrai
on est à peu près sur nocif.
Comme on ne peut pas faire autrement, le réalisateur nous
donnera des relations ambiguës sexuelles comme si le pouvoir était les portes
de la débauche mais sans allez vraiment trop loin et donnez des pistes.
Car qu'est ce qui est intéressant dans la politique c'est de
capter les défauts et les qualités des uns et des autres dès qu'on approche de
ce pouvoir ou on doit être des anges, mais où on est que des êtres humains bien
fragile.
On suivra les meetings bien ternes des candidats et de
réunion de travail avec un certain Gaspard Gantzer l'ancien conseiller
politique de Mitterrand, qui est excellent comme un poisson dans l'eau, on
remarquera plus ces gestes à lui car on comprend qu'il les connait bien.
On appréciera la dernière scène du film dans les vrais ors
de la République de la cour de l'Elysée à l'escalier et les couloirs de la
Présidence.
Sinon pas grand-chose de nouveau, et on attend avec
impatience le film avec Bennala et ses dérèglements, avec une vision honnête de
ce qui se passe dans ce monde.
Finnegan Oldfield en fait pour une fois le minimum et sa
communication depuis un an je ne la trouve pas terrible et quand il est en
promo il n’est pas très enjoué, il faut quelquefois atterrir avant de ses
scratcher.
Alexandra Lamy est parfaite en femme de pouvoir qui utilise
son venin à bon escient.
NOTE : 9.40
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Mathieu Sapin
Scénario : Mathieu Sapin et Noé Debré
Musique : Nicolas Repac
Production : Franis Boespflug, Stéphane Parthenay, David Grumbach et Mathieu Robinet
Effets Spéciaux : Jean Sébastien Leroux
Montage Son : benjamin rosier
Mixage : Olivier Dô Hùu
Son : Antoine Basile Mercier
Costumes ; Anne Sophie Gledhill
1er Assistant Réalisateur : Jean Luis Frémont
Directeur de Production ; Thierry Muscat
Casting ; Stéphane Batut
Décors : Mathieu Menut
Montage : Pierre Deschamps
Photographie ; Jérôme Alméras
DISTRIBUTION
Gaspard Gantzer
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