C'est le deuxième film de la réalisatrice après "Je me
suis fait tout petit" en 2012 avec déjà Vanessa Paradis et également Denis
Menochet et Léa Drucker.
Photo de Famille en tête du Box-Office française la semaine
dernière ce qui implique que les spectateurs avaient une attente probablement
par son casting assez large, mais aussi pour ce film qui sent la ménagère de
moins de 50 ans chez à TF1 et nous début de soirée avec Demain nous Appartient
ou Plus Belle la Vie, afin de raconter la vie des gens (ici une famille au sens
large) et ses problèmes existentiels quotidiens.
Tout pourrait allez dans le meilleur des mondes si le film
avait une histoire qui nous passionne avec des moments d'anthologies comme
savaient le faire Claude Sautet (le roi des réunions de familles) ou plus au
nord de l'Europe avec Thomas Vintenberg.
Le film commence par un enterrement et une vieille photo (on
voit la fin arrivée) et fini avec un enterrement et une photo d'aujourd'hui,
mais entre les deux pas grand-chose, à part quelques rares moments savoureux
mais rare.
De cette famille dont la grand-mère est le point central du
film (Claudette Walker) mais à qui la réalisatrice ne donne pas les moyens que
ce soit elle qui décide de son avenir et de celle de la famille, fait que par
sa sénilité la famille doit prendre des décisions importantes à son avenir pour
sa tranquillité , soit en la laissant chez elle, la mettre en maison de
retraite ou carrément la prendre chacun son tour chez elle, ce qui ne gêne pas
sa belle-fille Claudine (Chantal Lauby) toujours prête à jouer les nounous de
service, elle psychologue qui se fait payer en légumes si nécessaire, ou son
fils Pierre (Jean Pierre Bacri) râleur invertébré (on ne change pas une équipe
qui gagne même chez les autres réalisateurs) qui lui n'est pas très emballé et
préfère la maison de retraite.
Autour deux leurs trois enfants de cette famille séparées
puis recomposées avec Elsa (Camille Cottin toujours au bord de la crise de
nerfs) et son mari Tom 'Laurent Capelutto qui joue les chefs de famille,
Gabrielle (Vanessa Paradis) qui vivote à droite à gauche comme statue sur l'Ile
Saint Louis pour que son fils (Jean Aviat) sache toujours ou elle est et en
recherche du premier mâle qui voudra d'elle et Mao (Pierre Deladonchamps) le
trentenaire bobo qui a réussi et prêt à payer seul la maison de retraite de
Mamie , mais qui vie en coloc (!!!!) alors qu'il est blindé avec Stéphane (Marc
Ruchmann) qui travaille avec lui dans sa start-up (comprenne qui pourra) ce
même Stéphane qui va se retrouver coller aux basques de Gabrielle.
Le problème du film c'est comme un mélange alcoolisé et à la
fin on a mal à la tête, on mélange tout, problèmes existentiel (deux psys dans
le film dont une pour Mao), la maladie de la mamie, les problèmes d'ego d'Elsa,
et l'enferment de soi de Mao, tout est suggéré mais sans vraiment l'aborder, e
fait une famille formidable mais dont on s'en fout royalement.
Un arbre généalogique en final ou on aurait pu couper
quelques branches pour en donner plus de saveurs, hélas les comédiens sont tous
dans leurs "clichés" habituels de leurs rôles et en font des tonnes
pour exister.
Alors ce n’est pas totalement mauvais, mais en a
l'impression de ne pas exister et pas très envie de rejoindre ce clan. La scène
finale est dans la continuité du film avec un énorme cliché tellement
prévisible.
Pour les amateurs de ces séries ou téléfilm (ça ne vaut pas
plus) sur les énièmes compassions familiales
NOTE : 8.70
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Cécilia Rouaud
Scénario : Cécilia Rouaud
Musique : Alexandre Lier, Sylvain Ohrel et Nicolas Weil
Production : Frank Mettre, Stan Collet, Philippe Rousselet et Eric Jehelmann
Montage Son : Loic Prian
Son : Remi Daru et Jean Pierre Laforce
Scripte : Cécile Rodolakis
Costumes ; Charlotte Betaillole
Assistant Réalisateur ; Mathilde Cavillan
Casting : Marion Tenet
Décors : Sébastien Gondel
Montage : Fabrice Rouaud
Photographie ; Alexis Kavyrchine
Maquillage : Laura Ozier
DISTRIBUTION
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire