Il est vrai que Jean Becker ne fait dans la modernité ni
dans ces sujets, ni dans sa mise en scène, il faut se rappeler pour cela
Effroyables Jardins, Dialogue avec mon Jardinier ou La Tête en Friche et c'est
pas à 79 ans que l'on va refaire le réalisateur fils de Jacques Becker.
Cette fois ci le réalisateur se base sur un roman de Jean
Christophe Ruffin qui lui non plus ne fait pas dans la modernité dans ces
sujets, et ici au début on suit et entend un chien qui aboie sans cesse devant
une bâtisse dans un petit village français loin du champ et quelque temps après
la guerre, que fait-il à part agacer un bonhomme qui l'empêche de dormir (voir
le jeu du comédien confirme mes propos du début à la limite amateur), une autre
personne aussi s'ennuie dans ce patelin , une femme paysanne qui attend on ne
s'est quoi, comme nous tous le film.
Dans ce silence campagnard altéré par les aboiements un juge
(François Cluzet) vient prendre le car dans ce village et rendre visite jeune
détenu (Nicolas Duvauchelle) qui a commis un crime pour l’armée, et le suspens
sera de savoir ce qu'il a fait de si grave.
Première erreur de ce film, le choix de Duvauchelle qui n'a
pas le jeu et le physique d'un homme de cette époque et comme les maquillages
sont absent du film on y croit dès son apparition
Et on va suivre cette histoire statique sans âme ni violence,
ou on s'ennuie vraiment et ou les seconds rôles (surtout Maurane) à part Patrick
Descamps nous donne envie de retourner en ville, seul le chien a du mordant,
mais surtout ces figurants impossibles qui joue trop le top départ quel que
soit les scènes, regarder bien la scène de fête ou certains sont préoccupés à
d'autres choses, ce qui implique que le montage a été vite fait mais pas bien
fait.
Je rajouterai certains plans de modernité pas effacé par la
palette dans le village.
Alors une histoire qui n'a son intérêt que dans un roman car
on s'identifie ou fait appel aux souvenirs de famille, et on s'ennuie juste le
temps de se réveiller à temps pour le générique.
Pas sûr que le film parle aux jeunes générations
NOTE : 7.20
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Jean Becker
Scénario : Jean Becker et Jean-Christophe Rufin et Jean Loup Dabadie
D'après : Jean Christophe Rufin
Musique : Johan Hoogewijs
Production : Louis Becker et Claire Maillard
Son : Frédéric Ullman, Alexandre Fleurant, Sébastien Marquilly et Sébastien Ariaux
Costumes : Mahemiti Deregnaucourt
Assistant réalisateur : Krespine David, Alexandre Marie et Mathieu Howlett
Directeur de Production : Bernard Bolzinger
Casting : Sylvia Allegre
Décors : Thérèse Ripaud
Montage : Franck Nakache
Photographie : Yves Angelo
DISTRIBUTION
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