Synopsis : Jésus est revenu parmi les siens. Cela ne présage rien de bon pour l'Humanité. Le Christ (Frank Bellocq) a deux semaines pour prouver que l'Homme mérite d'être sauvé avant que son père, Dieu, ne déclenche l'apocalypse. Ses «potes» les apôtres étant coincés au paradis, Jésus -qui décide de se rebaptiser José pour passer incognito- s'appuie notamment sur Piotr (William Lebghil), une petite frappe, pour accomplir sa mission. La tâche va se compliquer lorsqu'un tueur de l'Opus Dei se lance sur la trace du fils de Dieu pour l'éliminer.
Le Jésus de «José» est moderne dans sa manière de s'habiller, de parler. Seuls ses longs cheveux et sa grosse barbe trahiraient ses deux millénaires d'âge. Avec sa chemise à fleurs, son pantalon en lin et ses Nike aux pieds, il se la coulait douce au paradis au bord d'une piscine avec ses apôtres. Alors quand son père lui demande d'aller sauver les humains qu'il déteste, il n'est pas très emballé. Malgré toute la bonne volonté et naïveté dont il fait preuve pour les aider à ne pas finir carboniser par les boules de feu de la puissance divine, il n'est pas très doué pour prêcher la bonne parole. On comprend alors pourquoi il craint de finir une seconde fois «en slip cloué à une croix en bois».
Si on espérait un pitch comme cela d'avoir à faire à l'univers de Groland, mais essayer n'est pas réussir obligatoirement.
OCS depuis quelque temps se met à produire des séries maisons, avec réussite pour "Les Grands" mais un ratage complet pour cette série.
C'est volontairement politiquement incorrect ou tout le monde en prend pour son grade, Juifs, Catholiques, musulmans, gitans, noirs, homosexuels, racistes, extrémistes ou les auteurs n'ont pas peur du blasphème, et sans finesse sur la pédophilie sur l'église, ou présenter Dieu en Guenon.
De revisiter l'histoire qu'on veut bien nous raconter depuis au moins 2000 ans pourquoi pas et avec humour décalé pourquoi pas, mais faire pendant 10x20 mn des scènes inaudibles, vulgaires, violentes et surtout crétin c'est pas possible et dès le deuxième épisode on commence à souffrir, mais "José" fait partie de ses séries ou on va jusqu'au bout, pour justement avoir de quoi dire pour le descendre en flèche.
Il est certain si la série était passé sur une chaîne comme M6 ou Canal Plus, les réactions des internautes auraient été violentes, tellement ils vont loin dans l'insulte, l'humiliation et que dire de ces propos sexuels à longueur de temps sur des actes sexuels très explicite.
C'est très mal réalisé mais avec peu de moyens on peut faire de belles choses parfois, même avec ce genre d'humour pas décalé, mais dégueulasse.
Cela sent la génération Youtubeur , et c'est mal barré si ce type de séries commencent à se développer sur des chaines historiques.
Et c'est pas les comédiens qui sauvent la série, on y retrouve sans surprise Kev Adams dans un rôle d'autodérision même pas drôle (son temps d'ados dégénérés semble sur la fin, il faudra qu'il se renouvelle), et aussi Jimmy Labeu, donc pas d'espoir. Dommage qu'un acteur comme Damien Jouillerot qui a beaucoup de talent de se fourrer dans ce genre d'histoire.
A oublier très vite et en espérant que OCS regarde où il mette leurs argents, et de se poser la question "Peut-on rire de tout ? oui, à condition d'être drôle", ce qui n'est pas le cas ici.
NOTE : 3.40
FICHE TECHNIQUE
Show Runner : Frank Bellocq, Gael Mectoob, Jean Luc Cano et Jean Michel Ben Soussan
Réalisation : Jean Michel Ben Soussan
Production Jean Baptiste Dupont , Mehdi Sabbarn Royal Ping Pong Club, Benjamin Dupont Jubien, My Family OCS et Bing Bang Story
Musique : Joe La Mouk
DISTRIBUTION
Interprètes : Frank Bellocq, Gaël Toto Brocchi, Oranne Dutoit, William Lebghil, Damien Jouillerot, Jimmy Labeeu, Rémy Adriaens, Jawad Ennejaz, Mohad Sanou, Jean Bechetoille, Jérôme Niel, Ludovic Berthillot, Chris Deslandes, David Salles, Léon Plazol, Eric Da Costa, Marc Riso 
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