Le tournage a débuté le 19 décembre. Joie, soulagement et un joli cadeau de fin d'année pour la réalisatrice Véronique Mériadec qui s'est battue pendant trois ans avant de voir son projet aboutir. Ce projet 100 % drouais a mobilisé l'aide de toute la ville. Originaire de Dreux également, Véronique Mériadec signe en effet son tout premier long métrage original autant par la forme que par l'histoire. Celle de la rencontre entre une femme et l'assassin de son fils 25 ans après, sous forme de huis-clos émaillé de flashbacks.
Emus jusqu'aux larmes par le scénario, les comédiens, Clémentine Célarié et Serge Riaboukine ont accepté de s'engager bénévolement dans ce film indépendant, loin des sentiers battus. Ce long métrage aborde pour la première fois au cinéma la justice restaurative. Il est financé en partie par les collectivités territoriales et par les internautes via la plateforme kiss kiss bank bank.
Un affrontement psychologique entre deux âmes esseulées que le pire des drames oppose leur permettra d'exprimer chacun leur souffrance. L'occasion pour Véronique Méridec d'aborder, à travers cette rencontre entre quatre murs, les questions existentielles sur le deuil, le pardon, le hasard, la foi, la peine de mort ou encore la responsabilité individuelle.
La réalisatrice et co-scénariste explique pourquoi elle a voulu raconter l'histoire de Nicole Parmentier, qui, 25 ans après le viol et l'assassinat de son fils, a sollicité une rencontre avec son meurtrier. Le scénario est tiré d'une histoire vraie.
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