Le comédien de 53 ans, également apparu dans «Forrest Gump» ou «Boogie Nights», avait été jugé coupable le 31 mai.
Avant l'énoncé de la sentence, Jace s'est excusé auprès de la famille de sa femme, et a dit au tribunal qu'il n'y avait «aucune justification pour (ses) actions». Michael Jace «est sujet à des accès de rage imprévisibles et irrationnels et peut se montrer violent», insiste un communiqué de l'accusation, notant que «toute discussion sur une libération anticipée sous condition doit être envisagée avec une extrême prudence».
L'acteur a été condamné à perpétuité dont 15 ans sans possibilité de libération anticipée pour avoir tué sa femme. Il a reçu une peine de 25 années supplémentaires pour avoir utilisé une arme à feu intentionnellement. Il devra donc purger au moins 40 années de prison, ce qui signifie, vu son âge, qu'il terminera probablement sa vie derrière les barreaux.
Pendant le procès, la procureure adjointe Tannaz Mokayef avait déclaré aux jurés que Michael Jace était «obsédé» par sa femme qui avait tenté de le quitter tandis que lui l'accusait de l'avoir trompé. L'équipe d'avocats de Michael Jace avait admis qu'il avait tiré sur sa femme, alors qu'elle lui tournait le dos et à deux reprises, le 19 mai 2014, mais qu'il n'avait pas eu l'intention de la tuer.
Le fils de dix ans du couple, Nehemiah, a témoigné qu'il avait vu son père amener April, une championne d'athlétisme, dans le hall de leur domicile du quartier cossu de Hyde Park à Los Angeles. «Mon père a alors dit "Si tu aimes courir, cours au paradis" et il lui a tiré dessus», avait-il raconté aux jurés.
L'acteur s'était séparé de sa précédente épouse Jennifer Bitterman en 2002 et s'était déclaré en faillite personnelle en 2011, citant des dettes de 500.000 dollars (445.000 euros). Après la fin de «The Shield» en 2008, Michael Jace avait enchaîné les petits rôles, mais sa carrière n'avait pas décollé.
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