ATTENTION NE PAS FAIRE LIRE AUX ENFANTS
"Un an après le premier film, Marin et Nemo vivent en parfaite harmonie avec Dory, qu'ils ont adoptée dans leur famille. Mais un événement traumatisant vient perturber leur quiétude, et Dory se retrouve propulsée dans sa famille de naissance. Elle s'embarque alors dans une aventure pour retrouver les membres de sa famille de coeur... Ce tumultueux périple sera mis en scène au large des côtes de la Californie."
Le Monde de Dory est le type de film que Pixar qui nous avait pas habitué à cela, sera des suites pas plus utile que cela.
Donc on va essayer de prendre cela avec humour et ce mettre à la place des yeux des enfants, qui eux se foutent totalement de la technique et des messages subliminales du premier "Le Monde de Nemo".
Le Monde de Dory est une suite sans en être une, en effet notre amie Dory , un chirurgien bleu du pacifique, qui ressemble plus à une Dorade, qui finirait bien quand même dans ma poêle avec un peu de beurre (non horreur), vis dans un monde moins aquatique que Nemo, car pour rechercher ses parents (Jenny et Charlie) mais également ses amis Marin (le père de Nemo) et Nemo lui même, notre poisson fera la rencontre de personnage complètement barré , cher à l'univers Disney souvent dans un coin de l'écran.
Il est intéressant, qu'il est toujours fait qu'il faut de l'eau pour Dory et ses amis, et oui un poisson sans eau, c'est comme un boeuf sans arêtes, donc on passe de bassine, seau, bocal, aquarium etc pour que notre jeune dorade s'étouffe de manque d'air (non pardon de bulles).
On retrouve Hank, un poulpe en pleine fiction, qui prend la forme des objets qu'il rencontre, et qui mange beaucoup les scènes avec Dory, qui semble un peu précieuse dans le grand monde, elle n'a pas encore connu le loup.
On a aussi Destiny la soeur adoptive de Dory (oui pas sa vrai soeur, la ressemblance étant pas évidente) qui ressemble plus à notre cher Magoo aussi myope qu'un gouvernement devant des lois. Un requin de la finance maritime aux dents longues mais pas acérés ici, car Destiny fait face à son destin, et comme dirait Calogero, il sera "Face à la mer".
J'aime bien ces deux morses, qui ont un humour deux points, un trait, qui sont dans la même logique que les vieux des muppets, toujours au première loge et qui n'arrête pas de râler.
Les premières vingt minutes sont plus dans la logique de Nemo, mais avec moins de qualité graphique que ce dernier, après on est plus dans le film de comédie comme pour l'Age de glace, mais ici dans l'eau, car Dory sur la glace elle ferait du patin.
le seul truc qui me gêne, mais qui est le fond de l'histoire est le retour de Dory dans ses pensées quand elle était jeune, cela casse le rythme, comme si le réalisateur ne savait pas vraiment ce qu'il voulait (n'oublions pas que c'est le réalisateur de John Carter).
Maintenant si on prend le film sur le côté comique pour faire plaisir aux enfants c'est très bien fait, enlevé , sans presque temps mort ou de friture sur la ligne.
Par contre, le film n'a pas les qualités des succès de Pixar, ni Toy Story, Vice-Versa ou Là-Haut, mais je ne pense pas que le but est celui-là et ils n'ont pas tort car le film fait un carton stratosphérique aux Etats-Unis.
Bonne version française, avec des vannes plus de chez nous, comme Claire Chazal.
On a également droit au message écologique sans en faire des tonnes, avec les déchets dans la mer, ou l'exploitation des animaux dans des parcs biologiques ou non.
Contrairement au Monde de Nemo, ici les humains ont un peu de place (pas toujours la bonne) et sont en arrière des vedettes maritimes ne faisant que subir les actions.
Note : 14.10
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Andrew Stanton
Scénario : Andrew Stanton, Victoria Strouse et Bob Peterson
Musique ; Thomas Newman
Production : Lindsey Collins, John Lasseter et Bob Roath pour Pixar
Montage : Axel Geddes
Directeur Artistique : Don Shank
Décors : Steve Pilcher
Casting voix : Natalie Lyon et Kevin Reher
Montage Son : Steve Slanec
DISTRIBUTION VOIX
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