Pascal Bonitzer le réalisateur de Cherchez Ortense, Petites coupures ou Rien sur Robert, n'est pas très prolifique (8 films en 26 ans de carrière) , mais à y regarder de plus près, quand on voit ce film, on se plait à qu'il n'en fasse pas trop quand même. Car ici il arrive à être aussi passionnant que les trois matchs de Football de l'Euro vu Samedi, c'est dire l'impatience que j'ai à voir son prochain film.
"Nora Sator, jeune trentenaire dynamique, commence sa carrière dans la haute finance.
Quand elle apprend que son patron et sa femme ont fréquenté son père dans leur jeunesse, elle découvre qu’une mystérieuse rivalité les oppose encore.
Ambitieuse, Nora gagne vite la confiance de ses supérieurs mais entretient des rapports compliqués avec son collègue Xavier, contrairement à sa sœur Maya qui succombe rapidement à ses charmes…
Entre histoires de famille, de cœur et intrigues professionnelles, les destins s’entremêlent et les masques tombent."
Il est bon avant de commencer de rappeler les acteurs du film, Agathe Bonitzer, Isabelle Huppert, Jean Pierre Bacri, Lambert Wilson, Pascal Grégory et je garde le meilleur pour la fin Vincent Lacoste.
Commençons pas Agathe (fille de papa) et qui est l'ingénue de ces films mais également ceux du duo Bacri/Jaoui, dans le rôle d'une fille glaciale, froide comme un frigidaire, avec deux expressions tout le long du film.
Lambert Wilson, qui est venu chercher son chèque de l'ANPE pendant le tournage de ce film, tellement on a l'impression qu'il s'emmerde totale et attend le clap de fin.
Comme Pascal Gregory qui ne sait même par articulé, et on peut pas dire que les dialogues soient trop compliqués.
Isabelle Huppert fait sa version 2.0 de son jeu, tellement vrai, qu'on attend que Laurent Laffite vienne la violer, non on aura le droit qu'à Lambert Wilson, qui viendra la surprendre chez elle, pardon chez eux, ce qui méritera de devoir échapper un verre de surprise (oui qu'est-ce qu'il fait chez lui) et bien sur Lambert va ramasser les morceaux de verres cassés à la main (quel courage).
Jean Pierre Bacri qui ne renouvellera pas dans son rôle de bougon qui râle , c'est une surprise dans le scénario de Bonitzer, et oui il connaît bien le bonhomme.
Et puis on a Vincent Lacoste, moins expressif que Hank le poulpe de Le Monde de Dory, ce qui est peut dire, qui a pour ce film pris les habits et le corps de Jérémie Elkaim , qui concoure pour devenir Best of Nuls , il est encore plus moche que d'habitude, et on se demande comment Nora peut s'éprendre de cette quiche (pas Lorraine), on ne remerciera jamais assez Riad Sattouf de l'avoir découvert pour Les Beaux Gosses, et de laisser suivre ses cours.
Évidemment on attend comme dans tous ses films, la scène où il est en slip (marque de fabrique de Lacoste), eh bien on y a la droit, où on le voit sortir de la mer (comme Ursula Andress, le sexy en moins) en caleçon (bon pas loin).
J'ai pas souvenance que mon poulpe ait déjà couché dans un film (ici c'est encore raté) ou il est pudique ou puceau.
Mais on s'arrête pas dans les personnages qui servent à rien, la femme de ménage de Huppert qui fait du vaudou contre sa patronne, et qui nous gratifie ensemble, un numéro style Chevalier/Laspallès sur savoir si elle a été payé, donc on retrouve notre poisson Nemo sans mémoire quand elle va le tour de son appartement.
Mais le plus inutile, et même complètement débile, c'est le mec black dans la chambre d'hôpital ou Bacri a été pris en charge, lit "Le Coran pour les nuls", non on aurait pas pu lui faire lire le Coran.
Ah aussi j'avais oublié, un coup de griffe au jeune qui derrière l'héroïne fixe la caméra, comme attiré par Hanouna.
Le problème suivant c'est de savoir, qui est qui, qui couche avec qui, qui n'a pas couché (Le Poulpe) et de savoir ce qu'il font là.
Donc Barsac le play boy (Wilson) embauche Nora (Bonitzer) qui est la fille de Solveig (Huppert) et de Serge (Bacri) , ce dernier ayant travailler avec Barsac et son mou de service Prévot-Paredes (Gregorry), Barsac qui vit avec Solveigh et ses bouteilles d'alcool, car madame boit et pas qu'un peu, donc on suit ses 4 seniors et ses 2 juniors, qui se croisent et s'entrecroisent, mais qui ont couché mais plus maintenant. Ah oui les suivre c'est du sport.
Donc comme on se bat pour essayer de comprendre ce Cluedo familiale, on espérait que l'intrigue sur la finance, allait être plus sérieuse, et bien il est sur, Bonitzer et ses collègues ont du se faire comprendre la finance par Jérôme Kerviel, qui les a bien roulé de 50 milliards, c'est complètement ahurissant de faire ce type de scénario sur ce point, avec des poncifs extravagant.
Donc évitez de mettre 4 €uros pendant cette fête de cinéma, laissons Lacoste pointer à Pole Emploi.
Note : 4.50
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Pascal Bonitzer
Scénario : Pascal Bonitzer et Agnès de Sacy
Production : Said Ben Said et Michel Merkt
Maquillage : Claudine Moureaud
Son : Philippe Kohn
Scripte : Elly Verduyckt
Costumes : Marielle Robaut et Caroline Koener
1er Assistant Réalisateur ; Juliette Maillard
Directeur de Production ; Olivier Hélie
Décors : Manu de Chauvigny
Montage : Elise Fievet
Photographie : Julien Hirsch
DISTRIBUTION
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