"En vacances à Marrakech, un couple d’Anglais, Perry et Gail, se lie d’amitié avec un millionnaire russe nommé Dima. Ils ignorent que cet homme charismatique et extravagant blanchit l’argent de la mafia russe… Lorsque Dima demande leur aide pour livrer des informations explosives aux services secrets britanniques, la vie de Perry et Gail bascule. À travers toute l’Europe, ils se retrouvent plongés dans un monde de manipulation et de danger où chaque faux pas peut leur coûter la vie. Pour avoir une chance de s’en sortir, ils vont devoir faire équipe avec un agent anglais aux méthodes vraiment particulières…"
Le scénario de Hossein Amini (scénariste de Drive) est adapté d'un roman du célèbre auteur britannique John Le Carré.
Et c'est là que le bat blesse, mais si on est toujours dans le conflit Russo/Britannique cher aux romans du maître, car un romande Le Carré c'est une ambiance, un style de vie désuet des années 50/70 qui sent bons les gadgets à deux balles, de la poussière d'usine, des brouillards londoniens et des bureaux remplis de vide soviétiques (tellement c'est grand), or ici le film est adapté à notre époque avec toute sa composante high-tech, c'est cela qui m'ennuie, car si l'histoire reste et l'ambiance s'est évaporée dans les saunas russes.
Le film ne va pas au bout de ses intentions et de ses ambitions, c'est à demander s'il y en avait, avec beaucoup de mise en scène litigieuse, comme si un mafieux russe pouvait mettre dans les mains d'un couple de terroriste lambda (qui va devenir Bond sans le vouloir) sa vie, son argent et se secrets.
On s'attend que Perry et Gail nous réserve une surprise de taille dans le scénario, mais non ce sont simplement deux touristes qui prennent des risques au nom de quoi ? même pas pour l'argent, c'est larmoyant de débilité et d'incompréhension.
Oh on nous ménage pas avec les rebondissements, mais ils sont aussi fragile comme un château de cartes, comme cette scène finale avec le départ en hélicoptère de Dima, qui ne recevra pas la palme du suspense.
Ewan McGrégor est complètement transparent, mais on sait qu'il peut faire mieux (on attend Transpotting 2) , seul Grigoryi Dobrygin (Prince) et Stellan Sarksgard (Dima) donne un peu de profondeur au film.
Note : 7.30
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Suzanna White
Scénario : Hossein Amini
D'après : John Le Carré
Musique ; Marcelo Zarvos
Producteur : Simon Cornwell, Stephen Cornwell, Rhodri Thomasn Gail Egan et Andréa Carlderwood
Effets Spéciaux : David Holt et Mark Holt
Son : Robert Ireland
Costumes : Julian Day
Casting : Rachid Aadassi, Lucy Bevan et Taufik El Jannani
Décors : Katie Spencer
Directeur Artistique : Hing Ghazali, James Foster et Dean Clegg
Montage : Tariq Anwar et lucia Zuccheti
Photographie ; Anthony Dod Mantle
Maquillage : Rachael Speke
Effets Visuels ; Tom Bendndham et Jorge Canada Escorihuela
DISTRIBUTION
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