Contrairement à ce que m'a dit un ami qui pense que c'est une Daube voir pire , mais plus d'autres par amis, le film si il n'est pas un grand film soit n'est quand même pas dans cette catégorie que je fais figurer les films soit disant comiques français.
Démolition contrairement a ce quand a retenu la presse, à deux points de vues très net mais qui se rejoigne car chacun cherche de l'aide à travers d'autres personnes. Tout d'abord Davis qui va péter un plomb sans grande raison si pour un sneakers avant de rencontrer la rédemption, si ce n'est qu'il va tomber sur un ado de 15 ans encore plus abîmé que lui qui semble pour moi un reflet du réalisateur et de la quête de son homosexualité, dans un sens pas chronologique, mais surtout inquiétant, de C.R.A.ZY ou le jeune ado en conflit avec son père refusant ce qu'il est, puis sautant des étapes ce jeune homme joué par Jared Leto dans Dallas Buyers Club souffrant avec le Sida de ces excès dans sa jeunesse naissante, puis on retrouve dans ce film le jeune Chris (Judah Lewis) ado complètement déluré qui cherche aussi sa voie dans l'homosexualité qu'il assume peu mais qui pourrait être la première étape des deux autres personnages, donc deux histoires qui vont s'affronter et ne sont pas si éloignés l'une que l'autre.
Tout commence par une lettre que écrit Davis à la mère de Chris :
" Madame, Monsieur
J'ai mis une pièce de 2 dollars dans votre machine, j'ai appuyé sur B-2 et j'aurais u avoir des bonbons Crocos
Malheureusement, je n'en ai pas eu. J'ai trouvé ça contrarient, parce que j'avais très faim.
Je ne dis pas que c'est votre faute. On a eu un accident de voiture.
Je m'en suis sortis miraculeusement sans une égratignure. Je ne cherche pas à dédramatiser ma réclamation.
Je veut juste être précis. Je devais peut-être peut être commencer par le début.
Julie était une chouette fille. Quelqu'un de bien. Elle était éducatrice spécialisée. Elle grognait quand elle riait et pleurait à chaque fois qu'on montrait des images des tours qui s'effondrent.
Son père me disait souvent :
Réparer le coeur des hommes c'est comme réparer une voiture
Il faut tout démolir. Tout examiner.
Ensuite vous pourrez tout remonter.
C'a ma fait réfléchir.
Peut-être trouverez-vous, ces informations hors sujet quand vous délibérez pour mon remboursement, mais je pense que vous méritez de connaître toute l'histoire.
Cordialement"
Voilà pourquoi Davis va tout détruire de lien avec sa femme qui vient de disparaître, sa maison, le mobilier de grande facture de celle-ci, mais aussi les relations avec son voisinage, mais aussi les relations avec son beau-père (Chris Cooper) qui est également le patron de la boite ou il travaille et futur héritier avant la disparation de sa femme.
De l'autre côté après s'être rapproché de Karen la destinataire de la lettre auprès duquel il cherche toujours à se justifier , il va faire la rencontre d'un autre être perdu, le jeune Chris (Judah Lewis) un adolescent de 15 ans complètement déluré, drogué léger pour le moment, amoureux de musique , et de boîte (bon faut me dire ou se trouve une boite apparemment gay ou un ado de 15 ans peut entrer mais c'est du cinéma), mais cherche à comprendre pourquoi il est amoureux des hommes qu'il regarde (une phrase un peu juste dans sa bouche c'est le cas de le dire) et que David va essayer de l'écouter sans juger. Chris montre comment notre génération à trois métro de retard sur ce qu'ils ont dans la tête, entre ce qu'ils les font kiffer , les mets en colère jusqu'à démolir leur vie et celles des autres.
Même si Jake Gyllenhal et Naomi Watts sont parfaits comme presque à chaque fois, mais c'est ce jeune ado qui s'appelle Judah Lewis qui hyptonise l'écran par son tempérament, sa faconde, son bagoue et sa gueule qui nous fait penser indubitablement à River Phoenis dans My Own Private Idaho, il est parfait, il y a pas si longtemps je l'avais vu dans le film Point Break (le remake) et on le verra dans The Baby Sitter de McG, je sais pas pourquoi je pense qu'on en entendra parler,si il est n'est pas refoulé par les castings, en attendant d'être mangé ou non par la machine hollywoodienne, en espérant que non.
Comme je l'ai plus haut, le film est une belle réflexion, sur ce qu'on fait sur terre, à t'on le droit de continuer à vivre normalement quand tout se délétère autour de soi.
Un film sans être sublime, montre des personnages à qui on s'attache.
Sans compter cette bande originale très proche de l'histoire et du spectateur
Note 15.10
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Jean Marc Vallée
Scénario : Bryan Sipe
Musique : Susan Jacobs
Production : Lianne Hafon, Sindey Kimmel, Trent Lunkinbill, Molly Smith, Russel Smith et Jean Marc Vallée et Bryan Sipe
Photographie ; Yves Bélanger
Costumes ; Leah Katznelson
Casting : Jessica Kelley et Suzanne Smith
Décor : Robert Covelman et John Paino
Directeur Artistique ; Javiera Varas
Montage : Jay M.Glen
Mixage : Tom Nelson
Effets Visuels Marc Côté
Cascades ; Alex Tierzief
Maquillage ; Evelyne Noraz
DISTRIBUTION
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