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samedi 23 avril 2016

DECES DE GUY HAMILTON (REALISATEUR DE 4 JAMES BOND)

Le laser de Goldfinger, celui de l’Homme au pistolet d’or, l’arrêt sur image quand Elizabeth Taylor reçoit son bisou contagieux dans le Miroir se brisa ou les pitreries de Diana Rigg dans Meurtre au soleil avaient un point commun : le réalisateur britannique Guy Hamilton, mort ce jeudi à l’âge de 93 ans.

C'est un James Bond qui a annoncé la nouvelle, Sir Roger Moore :«Incroyablement triste d’apprendre que le merveilleux réalisateur Guy Hamilton a rejoint la grande salle de montage du ciel», a tweeté celui qui incarna à deux reprises l’agent 007 sous la direction du défunt (Vivre et laisser mourir et l’Homme au pistolet d’or).
Réalisateur de quatre James Bond (avec en plus Goldfinger et Les Diamants sont éternels), Hamilton était considéré comme un spécialiste du film d’action. Ce fils de diplomate, né à Paris en 1922, à la vocation de metteur en scène affichée, débarque à 18 ans aux Studios de la Victorine à Nice. La guerre le force cependant à changer ses plans et il s’engage dans la Marine britannique. A la fin des hostilités, Hamilton retrouve les chemins des projecteurs, il est pris sous contrat comme assistant jusqu’en 1951 aux côtés de réalisateurs comme Alexander Korda (L’assassin a de l’humour) ou Carol Reed (le Troisième Homme).
Le genre policier reste l’un de ses favoris. Durant les années 50, il réalise le Visiteur nocturne et Un inspecteur vous demande. Pendant cette période, il tourne également l’un des plus célèbres films d’évasion du cinéma anglais, les Indomptables de Colditz et dirige le trio Burt Lancaster-Kirk Douglas-Laurence Olivier dans Au fil de l’épée.
A partir des années 80, il réalise deux adaptations d'ouvrages d'Agatha Christie, Le Miroir se brisa et Meurtre au soleil.
Il était marié à l’actrice française Kerima.
«Le travail de réalisateur», déclarait-il en 2012, «consiste à montrer une star sous son meilleur jour».
FILMOGRAPHIE

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