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vendredi 27 mars 2020

* MILLE FILMS DE MA VIE : C'EST PAS PARCE QU'ON A RIEN A DIRE QU'IL FAUT FERMER SA GUEULE DE JACQUES BESNARD (1975)

Dans le cadre des Mille Films de ma Vie , je vous propose C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule de Jacques Besnard (1975) avec Michel Serrault, Jean Lefebvre , Bernard Blier et Tsilla Chelton.
Trois pieds Nickelés qui ressemblent à la bande dessinée avec Max (Blier) et Riton (Lefebvre) deux voyous ratés qui travaille pour leurs patrons pas plus doué Pahno (Blier) mais autoritaire, ont l'idée du siècle pour faire un gros coup. Voler l'argent du coffre de la SNCF, bémol pour y arriver le mur donne dans les toilettes en sous-sol de la Gare de l'Est à Paris. Nos chères branques vont utiliser le stratagème de faire un trou dans les toilettes de la gare, en se relayant dans une cabine avec butin, marteau etc... Pour pas se faire remarquer ils doivent changer de costumes d'ouvriers ou de passants en se changeant dans une camionnette aux abords de la gare. Tout va bien l'affaire avance sauf que ces trois baltringues intriguent la dame Pipi de la gare (Tsilla Chelton) et ce qui doit arriver arriva.
Pourquoi ce film : Même si on n’est pas devant un chef d'œuvre du cinéma, même comique, les situations ambigües dans lesquels se retrouvent les personnages comme dans les urinoirs, ou se trouver à deux dans une cabine et surpris évidement donne aux situations de quoi se plier de rire. Bien sûr Serrault, Bliet et Lefèbvre en naïf et souffre-douleur en font des tonnes, mais cela marche à chaque scène et on a presque envie qu’ils ne se fassent pas attraper, mais pas obligatoirement réussir leur coup, mais s'en sortir, car ils ne sont pas bien méchants ses caves.
Avoir un huis-clos dans les toilettes doit être chose rare au cinéma, je n’ai pas souvenir d'autre films en tous cas comique, on va oublier d'underground.
Un jeu du chat et de la souris avec des déguisements les plus improbables les uns que les uns, mais Pahno le chef lui aura toujours les plus beaux déguisements ce qui agacera ses collègues qui par lâcheté la fermeront. Comme dans les bouquins d'Alan Poe on se demande si la dame pipi est aussi naïve qu'elle le fait croire.
Qui a écrit le scénario de ce film et donc des dialogues dignes d'Audiard (on sent l'hommage) avec Tsilla Chelton avec un rôle important il y a un indice, en effet elle a été le prof de théâtre d'une bande très connu le Splendid, et ici Thierry Lhermitte, Gérard Jugnot et Christian Clavier ont mis la main à la patte et cela se voit tellement çà tire en rafale, chacun d'ailleurs font de la figuration comme utilisateur des urinoirs.
Cela ne vole pas haut il est vrai mais moi cela me faire rire !!
« Les conneries, c'est comme les impôts: on finit toujours par les payer. »
« Le jour où on mettra des cons dans un panier, tu seras pas sur le couvercle »
C'est pas parce qu'on a rien à dire... "Soucoupe!" avec Serrault ...Le Film du jour n°191 : C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il ...C'est pas parce qu'on a rien a dire qu'il faut fermer sa gueule ...C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule ...C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule ...C'est pas parce qu'on n'a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule ...C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule Film ...L'âge d'or du cinéma français: Michel Serrault dans "C'est pas ...C'est pas parce qu'on a rien a dire qu'il faut fermer sa gueule ...493/ C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa ...C'est pas parce qu'on a rien dire qu'il faut fermer sa gueule ...C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule ...

FILMOGRAPHIE

SCENARIO COMPLET

Max et Riton, deux voyous minables, agissent sous les ordres de Phano. Après un casse raté, ce dernier les congédie avant de les rappeler pour leur proposer le plus gros coup du siècle : voler les fonds de la caisse de retraite de la SNCF entreposés dans un coffre-fort sous la gare de l'Est à Paris. Pour pouvoir voler l'argent, ils doivent ouvrir le coffre en pratiquant une ouverture dans le mur mitoyen situé dans les toilettes de la gare. Mais afin de ne pas éveiller les soupçons de « Madame Pipi », ils doivent agir sous divers déguisements successifs.
Dans une camionnette garée aux abords de la gare ils entreposent de multiples déguisements et se débrouillent pour descendre dans les toilettes de la gare par intervalles de 3 minutes pour se relayer dans la cabine no 3 et forer patiemment un trou dans le mur. Les toilettes étant très fréquentées, ils doivent en permanence ruser pour empêcher quʼun autre client utilise la cabine et ne les repère. Ils reviennent pendant la nuit pour finir le travail et réussissent à dérober les liasses de billets entreposées dans le coffre de la banque.
Alors quʼils sortent au petit matin de la gare avec la valise contenant les billets, un agent de police les arrête pour stationnement illicite devant la gare. Dans la confusion, Max pose la valise sur le trottoir, juste à côté dʼautres valises dʼun car scolaire. Ayant réussi à échapper à lʼagent de police, les trois hommes doivent suivre lʼautocar. Alors que Max réussit à récupérer la valise, il jette celle-ci, qui atterrit dans une voiture décapotable et se retrouve ensuite embarquée à bord dʼun train pour Francfort-sur-le-Main. Riton réussit de justesse à récupérer la valise.
Les trois hommes rentrent alors avec leur butin. Phano, qui met ses deux sbires à l'amende pour leurs différentes gaffes, convient dʼun partage de lʼargent mais leur explique quʼil est plus sage de laisser dormir lʼargent pendant 6 mois, pour ne pas se faire repérer et pour ne pas tomber victime dʼun changement trop brusque de leur train de vie. Ils constatent avec jubilation que personne nʼest sur leurs traces et que Madame Pipi, interrogée par les caméras de télévision, a déclaré nʼavoir rien vu ni remarqué.
Cʼest alors que Madame Pipi les retrouve dans un restaurant et leur révèle quʼelle a compris quʼils étaient les auteurs du larcin. Elle leur révèle son passé de joueuse dans les casinos, mais qui a dû réduire son train de vie. Elle leur propose de monter un casino dans lequel ils seraient ses associés.
Leur casino devient prospère et au bout de 6 mois elle leur annonce le quadruplement de leur capital de départ, qui va donner lieu à un partage. Cʼest alors quʼils constatent avec effroi que leur propre coffre-fort a été dévalisé et que le modus operandi était le même que pour eux, à savoir via un trou depuis les toilettes.
Ruinés, on les voit assis sur un banc de Paris où Madame Pipi, qui a retrouvé du travail dans les toilettes de la station Palais Royal leur dévoile son plan pour se refaire, en creusant un trou pour cambrioler la Banque de France.

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