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samedi 7 mars 2020

* MILLE FILMS DE MA VIE : L'INCONNU DU NORD EXPRESS D'AFRED HITCHCOCK

Dans le cadre des Mille films de ma Vie, je vous propose L'Inconnu du Nord Express d'Alfred Hitchcok (1951) avec Farley Granger, Ruth Roma, Robert Walker, Léo G.Caroll et Patricia Hitchcock.
Dans un train de banlieue newyorkaise, deux hommes vont se croiser, d'un côté Bruno Antony (Robert Walker) et une personnalité le tennisman Guy Haines (Farley Granger). Ils entament une discussion qu'Antony dirige vers la relation que le sportif avec Anne Morton (Ruth Roman), la fille d'un sénateur. Il en profite pour parler de sa relation pas au beau fixe avec son propre père.
Dans la discussion, il ose aborder le thème du crime parfait, il propose à Haines de tuer sa femme Myriam (Laura Elliot), ce qui lui permettrait de vivre le parfait amour avec Anne. Et Haines de son côté tuerait son père.
Haines n'accepte pas le marché, perturbé il en oublie son briquet. Antony n'aura de cesse d'harceler et de faire chanter Haines.
Pourquoi ce film : Vu il y a très longtemps, car à l'époque je l'ai vu en patronage, c'est dire. C'est un des classiques du film noir, où chaque instant est important, où il ne faut pas lâchez l'affaire, comme ce briquet qui va être le centre de l'histoire et de la fin du film.
La scène d'introduction du film, où la caméra au ras du sol, filme des jambes d'hommes à hauteur de leurs chaussures donnent le ton du film et de l'exploration de la mise en scène d'un maître en la matière, qui c'est sur chaque plan, donner des frissons, ce n'est pas pour rien qu'on le nommait roi du suspense.
Adapté d'un roman de Patricia Highsmith, autre reine du crime, Hitchcock arrive avec de simple plan à nous donner le tournis, même si le film n'est pas à la hauteur de Vertigo, il arrive grâce à son scénario semé d'imprévu et de surprises à nous happer jusqu'au dénouement final, et penser bien que pour un jeune adolescent qui découvre un autre cinéma que Disney, c'est quelque chose.
Film en noir et blanc, avec ses ombres et clair obscure comme les âmes humaines qu'il explore, ces hommes et ses femmes, dont la vie est loin d'être parfaite, deux femmes à problèmes, une mère pas réconfortante, un innocent pas si innocent que cela, tout y est, jusqu'à cette scène finale dans une fête foraine.
L'homosexualité des personnages moins perçu que dans le roman de Highsmith, à cause de l'Amérique puritaine, laisse Hitchcock joué sur les mots et les gestes.
Les acteurs aussi jouent un rôle prédominant dans l'atmosphère du film, Granger et Walker nous donne le frisson. Walker est mort quelque temps après ce film et dans son film suivant My Son John, Léo McCarey le réalisateur emprunta des scènes venant des chutes du film d'Hitchcock pour les intégrer au sien, avec des plans à l'opposé de la vision du maître.
Comme dans tous films d'Hitchcock on cherche son caméo, ici c'est à la 10ème minute, quand il monte dans le train à une station.
Du pur cinéma, un polar habile et diabolique, ce film fait partie de mes souvenirs que j'ai des films du grand maître, pas le meilleur soit mais efficace.
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CASTING
Et, parmi les acteurs non crédités :

SCENARIO COMPLET

L’intrigue débute par l’arrivée simultanée et symétrique de deux hommes à la gare puis dans le train, mais filmés seulement à partir de leurs chaussures. Cet incipit se termine au moment où le deuxième homme touche le premier de son pied lorsqu’il croise ses jambes.
Alors le premier, Bruno Anthony, s’étonne de se trouver en présence du tennisman Guy Haines. Dans la conversation, Bruno fait allusion au prochain divorce de Guy et à sa relation sentimentale avec Anne Morton, la fille du sénateur. Il évoque également sa propre relation problématique à son père. Il fait mention alors du crime parfait : il tuerait Myriam, l’épouse de Guy tandis que Guy tuerait son père, et comme ni l’un ni l’autre n’aurait de mobiles, il serait impossible de les découvrir. Guy ne prend pas au sérieux cette proposition et s'en va, mais, perturbé, il en oublie son briquet sur lequel se trouvent gravées ses initiales et celles d'Anne et Bruno l'empoche discrètement.
Guy, peu après, apprend que son épouse ne veut plus le divorce pour l’empêcher d’épouser Anne. Au téléphone avec cette dernière, Guy hurle trois fois qu’il voudrait étrangler Myriam. Il appelle également Bruno pour l'informer, mais au moment où celui-ci répond, il raccroche.
Bruno suit alors Myriam et la tue sur une île (l'île de l'amour), dans un parc d’attractions. La scène du crime est vue dans le reflet des lunettes de Myriam. Il prend les lunettes comme preuve et se rend alors chez Guy pour lui avouer le crime et demander sa contrepartie. Ce dernier refuse.
Guy est alors suspecté et mis sous surveillance par la police. Bruno réapparaît à plusieurs reprises et referme peu à peu son piège sur Guy pour qu’il commette le crime convenu. Anne comprend ce qui se passe et cherche à aider Guy mais en vain. Guy se décide alors à aller chez le père de Bruno, non pas pour le tuer, mais pour lui avouer la vérité sur son fils et la folie de ce dernier. Mais ce n’est pas le père, mais Bruno qui est là.
Peu après, Bruno lui apprend qu’il va déposer son briquet sur les lieux du crime pour le faire arrêter. Guy doit s’y rendre au plus vite, mais il doit d’abord remporter la finale de tennis (scènes simultanées du match et du voyage de Bruno vers l’île). Il y parvient de justesse et le film se termine sur le combat de Guy et de Bruno sur un manège devenu fou. Lorsque le manège s’effondre, Bruno est écrasé. Au moment de mourir, il n'avoue pas la vérité et continue d'affirmer que le briquet est sur les lieux du crime. Mais lorsqu'il meurt, le briquet tombe de sa main.

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