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mardi 10 mars 2020

HOMMAGE A L'ACTEUR MAX VON SYDOW DECEDE A L'ÂGE DE 90 ANS

Carl Adolf von Sydow, né le 10 avril 1929, s'est éteint ce 9 mars à l'âge de 90 ans. Il était citoyen français depuis 2002.
Révélé par Alf Sjoberg (Mademoiseelle Julie, 1951) et Ingmar Bergman  avec qui il tourne 10 films(Le Septième sceau, où il joue une partie d'échecs avec la mort, 1956, Les fraises sauvages, Au seuil de la vie, Le visage, La source, A travers le miroir, Les communiants, L'heure du loup, Une passion, Le lien) , il devient très vite courtisé par Hollywood (George Roy Hill, John Huston et George Stevens pour commencer).
L'Exorciste de William Friedkin fera de cet acteur admiré une star mondiale en 1973. On le voit ensuite alternants grands films et blockbusters, films d'auteurs et navets: Les trois jours du condor de Sydney Pollack, A nous la victoire de John Huston, Flash Gordon de Mike Hodges, Conan le Barbare de John Milius, un James Bond (Jamais plus Jamaos), Dune de David Lynch, Hannah et ses sœurs de Woody Allen, SOS Fantômes 2 de Bille August, L'éveil de Penny Marshall, en vilain dans Minority Report de Steven Spielberg, en docteur dans Shutter Island de Martin Scorsese, avant de conclure sa filmographie avec Ridley Scott (Robin des Bois), Stephen Daldry (Extrêmement fort et incroyablement près) et Star Wars épisode VII: Le réveil de la force.
Il a aussi tourné en Italie, en France, au Danemark... Ainsi on croise sa grande silhouette et son visage coupé au couteau, deux caractéristiques qui lui conféraient souvent des rôles de dirigeants ou de méchants, des bienveillants ou des inquiétants, dans Cadavres exquis de Francesco Rosi, Le désert des tartares de Valerio Zurlini, La mort en direct de Bertrand Tavernier, Pelle le conquérant de Bille August (Palme d'or), Europa de Lars von Trier, Jusqu'au bout du monde de Wim Wenders, Les meilleures intentions de Bille August (Palme d'or encore), Le sang des innocents de Dario Argento, Le scaphandre et le papillon de Julian Schnabel, Un homme et son chien de Francis Huster, Oscar et la dame rose d'Eric-Emmanuel Schmitt, ou son dernier film, Kursk de Thomas Vinterberg...
Il ne se souciait pas du genre - fantasy ou drame, SF ou thriller, mélo (nombreux) ou historique - ni de la taille du rôle.

Source : Le Blog d'Ecran Noir

FILMOGRAPHIE


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