Dans le cadre des Mille Films de ma vie, Je vous propose Basketball Diaries de Scott Kalvert (1995) avec Léonardo Di Caprio, Lorraine Braco, Mark Whalberg, Marilyn Sokol, James Madio.
Adapté du roman de Jim Carroll, le film raconte malgré l'amitié d'un groupe de copains et leurs passions pour le basketball, Jim Carrol et ses potes doivent affrontés la vraie vie, la réalité au quotidien. En dehors de ses copains, Jim tient son journal intime, ou il décrit son addiction à la drogue. Renvoyé de son école, et mis à la porte de chez lui, il entame une longue descente aux enfers et s'éloigner de tous même de ses amis les plus proches.
Pourquoi ce film : Tourné en 1995, deux ans avant Titanic et un an avant Roméo et Juliette, le monde n'avait pas encore découvert ce gamin doté d'un talent exceptionnel, monsieur Léonardo Di Caprio, mais chez nous même avec le succès de Roméo et Juliette, le film ne sortira en France qu'en 1998 après le succès du Bateau et de la planche de Bois.
J'ai cette impression mais peut-être que je me trompe, mais que le vrai Léo n'est pas si éloigné de ce personnage de Jim Carroll (la drogue en moins) entouré de sa bande de copains, et fidèle depuis des années, loin des strass habituels pour ce natif d'Hollywood, engagé et fragile.
Di Caprio n'a jamais été aussi beau que dans ce film, parce qu'il montre une fragilité tout au long du film, jamais il n’est en position de force. Souvent dans les films liés à la drogue, il y a comme une résilience qui permet de croire aux sursis pour le héros, ici comme dans Transpotting, jamais Carroll tombe de plus en plus bas à chaque minute du film, comme l'acteur Di Caprio qui nous donne l'impression comme dans Gilbert Grape, que ce que vit le personnage ne lui est pas étranger.
Une scène va vous faire trembler d'angoisse quand Jim va demander à sa mère (Lorraine Braco) de l'argent pour évidement acheter de la drogue, la mère devra faire un choix sauver ou faire plaisir à son fils car elle sait le pourquoi du comment.
On verra Léonardo dans tous les domaines en tant que Bad Boy et même un Bad Trip très chaud individuel (sic). Léo à fond qui se donne une fois de plus et montre qu'il était déjà le grand comédien qu'on connaît aujourd'hui.
Au casting on reconnaîtra Mark Whalberg le copain d'Hollywood de la jeunesse d'Hollywood, qui ici dans sa bande joue déjà les gros bras, comme un reflet de toute sa carrière, on retrouvera les deux dans Les Infiltrés ; également Juliette Lewis déjà à l'affiche avec Léo dans Gilbert Grape.
Il est vrai j'ai vu le film après Titanic, pas ma faute, mais reste un souvenir absolument fabuleux mais moins que celui personnel avec Léo que j'ai connu avec Rimbaud et Verlaine, que je vous raconterais plus tard.
Un film à voir, trash, à peut-être à montrer à l’étudiant pour parler des ravages de la drogue. Le vrai Jim Carroll est mort à 60 ans.
On mûrit, et la pluie reste accrochée aux branches des arbres qui seront un jour les maîtres du monde. Et heureusement qu'il y a la pluie, elle purifie le temps quand vous avez l'air d'un arc en ciel sinistre, elle débarrasse les rues des armées du silence pour nous laisser danser.
FILMOGRAPHIE
- Leonardo DiCaprio (VF : Damien Witecka ; VQ : Joël Legendre) : Jim Carroll
- Lorraine Bracco (VQ : Marie-Andrée Corneille) : la mère de Jim
- Marilyn Sokol (en) : Femme chantant
- James Madio (VF : Hervé Rey) : Pedro
- Patrick McGaw (en) (VF : Emmanuel Karsen) : Neutron
- Mark Wahlberg (VF : Matthieu Tribes ; VQ : Gilbert Lachance) : Mickey
- Ernie Hudson (VF : Sylvain Lemarié) : Reggie
- Juliette Lewis (VF : Nathalie Spitzer ; VQ : Aline Pinsonneault) : Diane Moody
- Roy Cooper : Père McNulty
- Bruno Kirby (VF : Michel Mella ; VQ : Sébastien Dhavernas) : Swifty
- Jimmy Papiris : Iggy
- Toby Huss : Kenny, le frère violent de Mickey
- Nick Gaetani : Referee
- Michael Imperioli (VF : Jean-François Vlérick ; VQ : Antoine Durand) : Bobby
- Michael Rapaport (VQ : Benoit Rousseau) : skinhead
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