Un retour aux sources pour Robert Rodriguez. Après son Alita : Battle Angel, qui représente le plus gros budget de production jamais géré par le cinéaste avec son enveloppe de 170 millions $, le réalisateur texan signera tout prochainement un film d'horreur du nom de Red 11. Le film offrira une plongée dans l'univers de la recherche médicale et ses cobayes humains qui acceptent de jouer les rats de laboratoire moyennant paiements... Un film dont le budget sera à des années lumières de celui d'Alita : Battle Angel, puisqu'il sera réalisé pour... 7000 $ !
Red 11, un projet intéressant à double titre. D'abord pour son budget, qui est même sensiblement inférieur à celui de son El Mariachi et ses 7225 $, qu'il avait mis en boîte en 14 jours. L'autre intérêt, c'est qu'une partie de cette somme provenait de l'argent que Rodriguez avait touché en acceptant d'être cobaye pour tester des médicaments. L'intéressé sait donc de quoi il parle... Pour économiser sur les repas, lui et son compère Carlos Gallardo (acteur principal du film) prenaient leurs repas chez ce dernier
Un budget ultra mini, mais maxi profits. Son film est en effet un des plus rentables jamais sortis au Box Office US : il avait rapporté la somme de 2.041.928 $, soit un retour sur investissement de 29100% ! Si Rodriguez a fini par faire une entorse à ses précepts en acceptant de réaliser l'énorme machinerie qu'est Alita : Battle Angel, il évolue malgré tout et le plus souvent complètement en marge des règles des studios hollywoodiens. Quand les Executives lui offrent beaucoup d'argent pour faire un film mais en gardant le contrôle sur la production, il préfère leur répondre qu'il veut nettement moins d'argent, mais garder sa liberté de création et le contrôle sur son oeuvre. Et jusqu'ici, ce schéma lui a plutôt réussi. "Avec ma façon de faire, on fonctionne davantage à l'instinct, on tourne avec ses tripes, et ca force à être créatif" dit-il.
Et il est si convaincu du bien fondé de sa méthode (on le comprend) qu'il en a même fait un livre, au titre éloquent : Rebel Without a Crew, en 1995, qui est un peu devenu la bible pour les apprentis cinéastes fauchés désireux de tourner coûte que coûte.
Et il est si convaincu du bien fondé de sa méthode (on le comprend) qu'il en a même fait un livre, au titre éloquent : Rebel Without a Crew, en 1995, qui est un peu devenu la bible pour les apprentis cinéastes fauchés désireux de tourner coûte que coûte.
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