CINEPHAGEMANIAC: * 100 ANS DE CINEMA : AGNES VARDA ET VARDA PAR AGNES

samedi 30 mars 2019

* 100 ANS DE CINEMA : AGNES VARDA ET VARDA PAR AGNES

Aujourd'hui, je continue un petit challenge, en choisissant un film qui va me rester pour les 100 dernières années du Cinéma, et j'espère que d'autres années suivront, mon challenge sera autant pour le film qu'il me reste pour une année, un acteur ou actrice, un réalisateur ou un genre de films

Aujourd'hui on continue donc pour fêter ces 100 ans (même si le cinéma date de 1895) pour un réalisateur :

AGNES VARDA (Née le 30 Mai 1928 et Morte le 29 Mars 2019) et j'ai choisi VARDA par AGNES

Difficile de faire un choix dans la carrière d'Agnès Varda tellement elle a su se singulariser de ses contemporains de la nouvelle vague, pouvant passer du drame féministe ou Documentaire politique et toujours féministe durant ces 64 ans de carrière , récompensée de 3 Césars dont un d'honneur et un Oscar d'Honneur en 2017.

Cette belge de naissance, a conquis notre pays depuis les années 40 , à travers tous ces films elle a montrée une indépendance unique et suivit son époux Jacques Demy jusqu'à ses derniers jours, lui laissant la lumière et préférant l'ombre pour elle pour cette petite bonne femme, qui savait aussi raconté des belles histoires comme Cléo de 5 à 7, Sans Toi ni Loi , elle avait une faconde de raconter des histoires , mais laisse des blancs d'une histoire avec Jim Morrison.

J'ai choisi son dernier film comme sujet, car je trouve qu'il représente bien sa carrière racontée par celle qui l'a connait le mieux "Elle".

VARDA PAR AGNES de Agnès Varda et Didier Rouget est un Documentaire Français

Après l'excellent Visages, Villages on retrouve Varda dans un grand moment de cinéma, ou à travers ses souvenirs nombreux, elle nous parle de son cinéma, de ses rencontres de ciné ou pas, de Demy bien sûr et avec toujours sa faconde à parler de son amour de son métier avec enthousiasme et bonheur

Cet autoportrait se décompose en deux causeries d'environ 55 minutes chacune que l'on peut voir en Replay sur Arte et pour ceux qui aiment ou n'aiment pas Varda, cela reste un grand moment de vie et de bonheur.

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La première partie parle de 1954 à 2000 où dans cette période de cinéaste et documentariste, elle parlera aussi bien de son film le plus connu Cléo de 5 à 7 dans le monde, de ses combats féministes dans L'une chante l'autre pas ou sa rencontre avec les Black Panthers et bien sur son film sur la jeunesse invisible avec Sans toi ni loi avec la fabuleuse Sandrine Bonnaire tellement complice sur ce film et depuis ;

Dans la deuxième partie , elle parle de son changement de vie après 2000 et va venu de caméras numérique presque invisible qu'elle va utiliser à bon escient encore plus facile pour le documentaire et son merveilleux travail avec l'artiste JR une autre vocation de son métier d'artiste.

Elle raconte ses inspirations, de son homme Jacques Demy mort du Sida, dans lequel elle rendra hommage dans Jacquot de Nantes.

C'est pendant une leçon de cinéma devant un public assez jeune et décortique son œuvre et son art.

A 90 ans Varda continue à nous surprendre et on s'assoit volontiers dans son fauteuil pour l’écouter, elle qui avait l'habitude de filmer sa vie et on se laisse emballer volontiers.

Elle a reçu un Oscar d'Honneur en 2017

NOTE : 15.10

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Agnès Varda et Didier Rouget
Scénario : Agnès Varda et Didier Rouget
Son : David Chaulier et Alan Savary
Montage : Agnès Varda et Nicolas Longinotti