Le réalisateur Jeff Tremaine vient de l'univers des films absurdes
ayant réalisé la série des films Jackass et du film GrandPa avec Jimmy
Knocksville.
Et quand on regarde le film The Dirt, on a souvent
l'impression d'être dans une parodie trash de l'univers rock, mais là c'est la
vraie vie complètement délurée de ce groupe de Métal qui a fait le bonheur de
ces fans dans les années 80/90.
Il est certain après avoir vu The Dirt que Bohemian Rhapsody
pourrait passer pour un film Disney fait de princes et de princesse, ici pas de
faux semblant, tous y sont les excès en tout genre, drogue, sexe, violence et
rock'n roll (sea, sex and sun) et même un bon snif de fourmis qui finiront sous
un jet d'urine
Evidement le film en salles aurait fait polémique, mais le
réalisateur comme dans ses précédents films ne simule rien et va au bout de
l'expérience tout en franchissant allégrement du quatrième mur cher à Zemeckis.
Etant donné que je ne suis pas fan du tout de Métal, cela
pouvait au premier abord, mais l'avantage du film c'est quand rentre
profondément dans ce milieu complètement barge qu'est ce milieu du rock et du
métal
Il faut dire qu'il fallait être à la hauteur du groupe mais
également du roman éponyme de Neil Strauss qui décrivait avec des mots et des
détails crus la vie en dehors de la scène et leur faculté à monter dans les
plus gros délires d'adrénaline. Le sexe et la drogue sont présent pratiquement
à chaque scène, de se taper des filles et laisser certaine attaché toute la
nuit en l’oubliant, en provoquant un accident grave tuant un passager ou de se
piquer quelques heures après une overdose (double peine)
Il n’est pas surprenant qu'il soit fallu 12 ans pour monter
ce projet de ce groupe qui a fini sa carrière en 2015 et dire que les membres
du groupe sont toujours vivants, dont le fameux Tommy Lee l'un des créateurs
qui est sorti avec la mythique Pamela Anderson.
Tout commence en 1981 à Los Angeles la ville de toutes les
envies ou deux copains le batteur Tommy Lee et le Bassiste Nikki Sixx répondent
à une annonce d'un guitariste Mick Mars grossier et agressif et surtout plus
vieux qu'eux de 10 ans, pour créer un groupe de rock et dès les premiers
échanges cela va fonctionner et recrutent alors un chanteur le blondinet Vince
Neil (qui adore les fourmis) et qui c'est à la manière d'un Mick Jaegger c'est
bouger sur scène et attirer l'oeil de jeunes groupies qui eut vont les attirer
dans leur lit enfin quand il y en a un.
Et même si ces albums se sont bien vendus, c'est la scène
qui va les mettre au sommet de leurs catégories avec des tournées gigantesques
à travers le monde, et remarquera que ces gamins des faubourgs de Los Angeles
déployaient leur mal être qu'ils ont depuis leurs enfances de foyers en foyers.
Même si a BO sera pour les amateurs du groupe ou du genre,
le Biopic sent le soufre et enfin un Biopic qui va dans la même (veine) que la
vraie vie du groupe sans faux semblants, sans artifice, tellement simple et
efficace qu'on se demande pourquoi les autres ne le font pas, quand on pense au
film que Queen impeccable musicalement mais édulcoré comme le sera le Biopic
sur Elton John ou le studio veut supprimer les scènes gays , Elton John sans gratitude
c'est comme Mötley Cruë sans ligne de coke.
Le tout manager par le aussi barge Ozzy Osborne qui n'a rien
à leur envier.
On retiendra aussi le casting du film excellent et tous au
diapason de l'original avec Machine Gun Kelly (Tommy Lee) vu dans Nerve ou Bird
Box, Douglas Booth (Nikki Sixx) vu dans Mary Shelley ou la Passion Van Gogh,
Daniel Weber (Vince Neil) vu dans Sleeping Beauty ou 22/11/63 et Ian Rhéon
(Mick Mars) vu dans Game of Thrones, tous au même niveau excellent.
Une réalisation soutenue sans chichi bien filmé et hyper
bien joué, c'est la bonne surprise des films diffusés sur Netflix mais pas pour
les enfants.
NOTE : 15.00
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Jeff Tremaine
Scénario : Amanda Adelson, Tom Kapinos et Rich Wilkes
D'après l'oeuvre de : Neil Straudd, Nikki Sixx, Tommy Lee, Mick Mars, Vince Neil
Musique : Paul Haslinger
Production : Rick et Julie Yorn, Erik Olsen et Amanda Adelson et les membres du Groupe
Costumes : Christine Wada
Casting : Barbara Fiorentino
Décors : Selina Van den Brink et Melanie Jones
Directeur Artistique :: Hunter Brown
Montage : Melissa Kent
Photographie ; Toby Oliver
DISTRIBUTION
Tony Cavalero : Ozzy Osbourne
Christain Gering : David Lee Roth
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