Aujourd'hui, je continue un petit challenge, en choisissant un film qui va me rester pour les 100 dernières années du Cinéma, et j'espère que d'autres années suivront, mon challenge sera autant pour le film qu'il me reste pour une année, un acteur ou actrice, un réalisateur ou un genre de films
Aujourd'hui on commence donc pour fêter ces 100 ans (même si le cinéma date de 1895) pour un acteur :
Archibald Aleander Leach plus connu sous le nom de Cary Grant est parmi les acteurs des années 50/60 celui que je trouvais plein de grâce , de charme et d'élégance toute britannique , car il est né en Angleterre dans la lignée de James Stewart aux States, j'aimais le voir dans ces films , il me faisait passer un bon pour sa drôlerie naturelle , beaucoup de talent pour une carrière de 34 ans avec pas moins de 76 films. Il a été marié 5 fois, mais sa vraie passion c'est pour l'acteur Randolph Scott qu'il l'avait ils ont vécus ensemble 12 ans , mais on était à Hollywood.
Dans ce film, Cary Grant démontre toutes les qualités que
j'ai cité plus haut, charmeur, élégant à qui il lui arrive tous les malheurs du
monde dans le rôle de Roger Thornhill.
Thornhill homme d'affaires New Yorkais est enlevé par erreur
car on le prend pour un espion du nom de George Kaplan, sans suit un imbroglio
incroyable cher à Hitchcock ou Thornhill va tenter de faire comprendre à la
police, comme à ses ravisseurs qu'il n'est pas Kaplan, alors que tout dit le
contraire, on est en plein vertige au début pensant même que Thornhill n'est
pas aussi claire que cela , car ce qu'il dit est plus qu'incompréhensible et
évidement personne le croit, Thornhill serait-il un agent secret qui cache son
jeu.
Thornhill devra naviguer entre ses ravisseurs dirigés par
Philipp Vandamm (James Mason), une blonde vénéneuse (Eve Kendall) chère à Hitchcock,
un méchant tueur Léonard (Martin Landau) voulant autant leur échappé que de
sauver la blonde incendiaire a ses risques et périls.
On passera sur le scénario d'Ernest Lehman de course
poursuite sur les routes dangereuses, de la fameuse séquence où il est lâché
dans un champ de Maïs et poursuivi par un avion et se retrouver dans les
confins du Mont Rushmore (fait en Studio) avant un dénouement heureux comme
dans les romans à l'eau de rose qu'ils soient policiers ou romantiques ;
Bien sur les décors font vieillot et les trucages sont loin
d'ILM, mais c'est le charme du film qui me plait beaucoup avec ce rythme
soutenu pendant tout le film, même si la deuxième partie est moins enjouée.
Le film se savoure avec ses dialogues délicieux plein de bon
sens, et une histoire qui ne vas en tortillant (sauf sur la route) allant d'un
point A à un point tout à fait logiquement.
Le film est inspiré d'une histoire vraie d'un professeur
Galindez enlevé en plein New York.
Cary Grant même s'il était un fidèle d'Hitchcock n'avait pas
très envie de faire ce film voulant arrêter sa carrière déjà très longue , mais
le maître insista tellement que Grant accepta le film mais déchanta très vite
tellement le tournage semblait compliqué et qu'il ne comprenait pas très bien
où il voulait en venir, mais comme toujours avec les maîtres il faut pas se
fier aux apparences et le film fut un succès immense à sa sortie et fait même
partie du National Registre Family où sont conservés les plus grands chefs-d’œuvre
du cinéma.
Cary Grant montra à Hitchcock toute l'admiration qu'il avait
pour lui et lors d'une rencontre fortuite à la cafétéria de la MGM se prosterna
à ses pieds devant tout le monde et se répandit en salutations à l'orientale.
Le fameux Caméo d'Hitchcock figure à la deuxième minute du
film où il joue le rôle d'un homme tentant de monter dans un bus de la ville de
New York qui lui ferme la porte au nez.
Hitchcock réussi à tromper le code Hays (refus de scène
sexuel) en faisant une élipse visuelle quand Thornhill et Kendall se retrouvent
dans le train et consomment leur amour dans leurs couchettes alors que les
producteurs voulaient que les deux héros se marièrent ;
James Stewart voulait absolument jouer le rôle, mais Hitchcock
voulait Grant, alors il a attendu que Stewart soit sur un projet pour lui
proposer et pas le vexé sachant qu'il allait le refuser.
Gary Grant fut payé 450 000 $ pour le film plus 350 000 pour
dépassement de temps, mais il était aussi intéressé aux recettes on comprend
son enthousiasme envers ce cher Alfred.
La fameuse scène à l'intérieur des Nations Unis n'avait pas
les autorisations et Hitchcock a filmé Grant aux abords du site en caméra caché
(sur un plan on voit un badaud reconnaître Grant).
Dans la scène de la gare de New York City's dans la foule on
pourra reconnaître (mais au ralenti) George A. Romero et Larry Cohen le
créateur des Envahisseurs.
Le film avait été proposé au Bac Littéraire en 2007/2008
section audiovisuel.
A l'arrivée un grand film d'aventure d'espionnage rythmée et
avec un Cary Grant enjoué, un James Mason inquiétant et une Eva Marie Sainte
énigmatique. Dans les seconds rôles on reconnaîtra Leo G. Carrol, Martin
Landau, Philip Ober et Joséphine Hutchinson et Jessie Royce Landis dans le rôle
de la mère de Thornhill qui a du mal à croire à ses délires entre deux
cocktails.
NOTE : 16.70
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Alfred Hitchcok
Scénario : Ernest Lehman
Musique : Bernard Herrmann
Direction Artistique : William A.Horning, Merrill Pye et Robert F.Boyle
Décors : Henry Grace et Franck McKelvey
Maquillage : William Tuttle
Coiffure : Sydney Guilaroff
Photographie ; Robert Burks
Son : Franklin E.Milton
Effets Spéciaux : A.Arnold Gillepsie et Lee LeBlanc
Montage : George Tomasini
Générique : Saul Bass
Production ; MGM , Alfred Hitchcock, Herbert Coleman , Loew's Incorporated
Budget : 4 267 000 $
Durée : 136 minutes
DISTRIBUTION
Léo G.Carrol : Le Professeur
Martin Landau : Léonard
Jessie Royce Landis : Clara Thornhill
Philip Ober ; Lester Townsend
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Alfred Hitchcok
Scénario : Ernest Lehman
Musique : Bernard Herrmann
Direction Artistique : William A.Horning, Merrill Pye et Robert F.Boyle
Décors : Henry Grace et Franck McKelvey
Maquillage : William Tuttle
Coiffure : Sydney Guilaroff
Photographie ; Robert Burks
Son : Franklin E.Milton
Effets Spéciaux : A.Arnold Gillepsie et Lee LeBlanc
Montage : George Tomasini
Générique : Saul Bass
Production ; MGM , Alfred Hitchcock, Herbert Coleman , Loew's Incorporated
Budget : 4 267 000 $
Durée : 136 minutes
DISTRIBUTION
Léo G.Carrol : Le Professeur
Martin Landau : Léonard
Jessie Royce Landis : Clara Thornhill
Philip Ober ; Lester Townsend
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