On arrive à mi-parcours du
Festival Américain de Deauville 2018 et on peut dire que le bilan est très
mitigé et la journée d'hier n'a pas arrangé mon impression en demi-teinte.
Après 4 jours de Beautemps le
ciel c'est obscurci hier et on a eu le droit à un peu de pluie (en attendant
mieux) mais comme Michelle Rodriguez n'était pas présente (sic) le ciel c'est
calmé.
Dimanche c'est l'actrice Kate
Beckinsale qui avait honorée de sa présence, très disponible mais trop protégé
par la sécurité trop présente et l'organisation toujours fixée sur leur montre.
Et la présence de l'actrice n'a pas amené la foule dans la salle presque vide
pour un film en costumes Love & Frienship qui a laissé de marbre certains.
Il est certain de plus en plus
que tout est fait pour faire plaisir au public dans la salle du CID laissant
pour compte les fans et les festivaliers et badauds s'approcher de trop près
des vedettes.
Dimanche Nancy de Christina Choé
un film apprécié sur sa sobriété sur cette histoire de recherche d'identité,
puis dans l'après-midi le premier coup de cœur réel avec Puzzle de Marc
Turtletaub (et non John) un portrait de femmes qui rappelle Flaubert et sa Mme
Bovary qui a beaucoup au public.
Lundi un désert sur le tapis
rouge mais autant de monde que la veille qui montre que ce festival ne sera pas
un succès ah quand les salles étaient pleines même en journée.
Le matin Diane de Kent Jones qui
a permis à beaucoup de spectateurs de prendre une petite cure de sommeil, film
plombant à souhait, mais l'après-midi a été plus active avec The Tale de
Jennifer Fox (sur OCS le 8 Septembre) histoire de viols dans la jeunesse de l'héroïne
qui est l'histoire de la réalisatrice qui a été accompagné à Deauville par deux
Psys, ce qui indique que le traumatisme est loin d'être fini, mais peut-être
trop appuyé dans le sordide , très à la mode en ce moment.
Mardi devait être le grand début
de ce Festival avec la projection pour la première fois en France du nouveau
film de Jacques Audiard "Les Frères Sisters" mais si le film a été
très bien accueilli, on pourra dire en dehors de la salle que l'équipe du film a
plombé l'ambiance, tout d'abord avec un réalisateur cassant avec les
journalistes et les fans qui l'attendaient (drôle de conception de la promo) ,
Un John C.Reilly en mode promo minimal (mais on est habitué avec lui) mais au
moins il sourit, mais que dire du comportement détestable de Joaquin Phoenix ,
refusant tout au long de la journée, photographe , selfie , autographes et même
sourire à tous les fans qui l'attendaient et même dans un premier temps aux
photographes professionnels avant un retour timide à la demande de Barde , mais
toujours dos tourné au Public.
Je n'arrive pas à comprendre pourquoi
on vient présenter un film dans ses conditions et pourquoi les acteurs
traversent l'Atlantique s’ils ne veulent absolument pas jouer le jeu, surtout
au prix que cela coûte finalement aux contribuables, déjà que ce festival n'est
pas en forme, cela n'arrange pas leurs affaires, en passant alors que le
réalisateur est français aucun people (même les habitués) à part les Jury et
Miss France n'ont daignés foulés le tapis rouge.
En compétition Night Comes One de
Jordana Spiro avec ses actrices Dominique Fishback et Tatum Marilyn Hall très
de bonne humeur, mais regrettant que les fassent venir de loin pour leur
laisser deux minutes sur scène pour parler au public.
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