Ce film a obtenu le
Prix de la Critique au Festival du Film Policier de Beaune 2018
Asger Holm (Jakob Cedergren) travaille aux Urgences de la
Police, et c'est en faisant le 112 que les victimes peuvent appeler et avoir
une oreille qui les écoute ou qui permet d'agir en cas de crimes.
Ce jour-là seul face à ses écrans et le casque sur les
oreilles il reçoit l'appel d'une femme qui se dit victime d'un kidnapping, la
femme est incapable de vraiment situer les événements et le lieu où il ait à
cause de son état d'énervement, et ce qui fait que Asger sait grâce à la
géocalisation un quartier où se trouve l'appel mais pas précisément.
La course contre la montre commence pour Asger, il essaie en
donnant des appels au secours de se rapprocher du lieu du délit, on sera seul
avec lui visuellement mais on entendra le son de l'appel de la victime, des
secours et même de perturbateur d'autres appels inutiles qui donnent encore
plus de tension dans l'urgence de l'appel.
Mais tout n'est pas aussi simple que les apparences puissent
paraître, Asger est pas vraiment un titulaire du poste au 112, il est là en
punition pour une bavure qu'il a fait en tant que policier, ce qui explique
pourquoi il s'implique drôlement dans cet appel voulant se racheter.
Asger devra faire appel à son intuition et son imagination
pour se retrouver la femme, mais plus il se rapproche d’elle, plus il verra que
les apparences sont trompeuses vraiment trompeuses, jusqu'à la dernière image
du film.
Pour un premier film le réalisateur danois réussit l'exploit
de nous tenir en haleine jusqu'au bout avec des ficelle simples sans faire le
compliqué, ou on sue autant qu'Asger au fur et à mesure que le temps passe,
avec un son anxiogène , une caméra présente mais sans jouer sur les effets, un
scénario solide efficace même si j'aurais souhaité une autre fin, et surtout
une interprétation magistrale de Jakob Cedergren qu'on connait bien dans les
films d'actions, en France on l'avait vu dans l'excellent Antigang, mais aussi
dans Submarino ou dans Rage.
Voilà donc une petite pépite très réussie dans la lignée de
Locke de Steven Knight, ou on peut se douter que les américains vont en faire
un remake avec une star hollywoodienne.
NOTE : 15.50
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Gustav Möller
Scénario : Gustav Möller et Emil Nygaard Albertsen
Musique : Carl Coleman II et Caspar Hesselager
Production : Lina Flint, Henrik Zein et Marianne Christensen
Son : Oskar Skryver
Casting : Anja Philipp
Décors : Gustav Pontoppidan
Montage : Carla Luffe Heintzelmann
Photographie ; Jasper Spanning
DISTRIBUTION
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