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mercredi 25 juillet 2018

13.80 - MON AVIS SUR COME AS YOU ARE DE DESIREE AKHAVAN (Plus sur le fond que sur la forme)

COME AS YOU ARE (The Miseducation of Cameron Post) de Désirée Akhavan est un Drame Américain

Ce film est le Grand Prix du Festival de Sundance 2018, et si le film à un fond indispensable et un sujet grave et très bien géré malheureusement la forme ne suit pas, donc on va s'intéresser au fond.

Nous sommes en 1993 en Pennsylvanie mais cela pourrait se passer de nos jours car la situation existe encore aux States et d'autant plus avec le gouvernement actuel et même en France dans de très rare cas, on suit Cameron une jeune fille heureuse dans une famille stricte et religieuse, car Cameron est amoureuse comme toute jeune fille de Coley son amie, une autre jeune fille qui ne vit pas dans le même environnement.

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Mais Cameron et Coley vont être surpris en train de s'embrasser par le petit ami de Cameron et tout va s'enclencher et les parents de cette dernière avec des pensées moyenâgeuse, vont l'envoyer dans un centre de reconversion de l'âme perverti sexuellement dirigée par Mme Marsh et d'un ancien disciple qui a connu la reconversion, celle-ci se fait sus le signe de la religion bien sur vu qu'on est aux States, pays encore au moyen âge de l'âme humaine.

Et oui il existe donc dans ce monde abruti des parents qui décident de guérir leurs fils ou leurs filles de leur homosexualité, un monde où on enferme ces jeunes gens pour rester soi-disant dans la norme, rien que ça cela donne à vomir, entre ça et le suicide des jeunes adolescents et ceux misent à la porte de chez eux, il y a encore un fossé entre la liberté d'être soi-même et la pensée unique de certains.

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Cameron dans ce centre va rencontrer d'autres pensionnaires comme Mark un introverti qui est dans sa phase de transition de sexe ou Jane une grande gueule handicapée physique et non mentale qui ont tous la même préoccupation des fêlures qui noircissent leurs âmes, car comment vivre dans ce monde qui vous empêchent d'aimer qui que vous vouliez.

On pouvait penser que les années 60 avait fait passer l'homosexualité comme une normalité comme une autre mais depuis 20 ans la tendance s'est inversée et les religions ont décidés du contraire et accélèrent leurs pensées morbides sur les homosexuelles les brutalisant physiquement ou moralement.

Dommage que le film n’ait pas un écho important (peu de salles) en France malgré son prix à Sundance.

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On retiendra dans ce film outre le sujet bien abordé, l'interprétation exceptionnelle de Chloé Grace Moretz qui montre un certain talent à choisir ses rôles malgré sa jeunesse et ici elle campe une Cameron déboussolée dans un premier temps mais qui va savoir reprendre la main.

Avec elle on retiendra les jeunes acteurs Shasa Lane (vu dans American Honey) et Forrest Good Luc (vu dans The Revenant).


Seul regret comme je l'ai dit plus haut, cette mise en scène plutôt lente avec de grands silences qui ralentit le propos.

NOTE : 13.80



FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Desiree Akhavan
Scénario : Desiree Akhavan et Cecilia Frugieule
D'après le roman de : Emily M.Danforth
Musique : Julian Wass
Producteur : Michael B.Clark, Alex Turtletaub, Jonathan Montepare et Cecilia Frugiuele
Son : James B.Appleton
Costumes : Stacey Berman
Directeur de Production : Rob Cristiano
Casting : Jessica Daniels
Décors : Markus Kirshner
Montage : Sara Law
Photographie : Ashley Connor

DISTRIBUTION


Chloë Grace Moretz
Rôle : Cameron Post
Sasha Lane
Rôle : Jane Fonda
John Gallagher Jr.
Rôle : Reverend Rick
Jennifer Ehle
Rôle : Dr. Lydia Marsh
Forrest Goodluck
Rôle : Adam Red Eagle
Quinn Shephard
Rôle : Coley Taylor
Owen Campbell
Rôle : Mark
Kerry Butler
Rôle : Ruth

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