Mamma Mia, le titre est bien trouvé tellement j'ai souffert
devant ce film, et on se demande pourquoi on fait des suites qui ne se méritent
pas, surtout que les vrais tubes de Abba en dehors de son pays d'origine ne
sont pas légion. Donc ici on tire un peu sur les deuxièmes faces des albums
(lol) pour nous servir une soupe grecque de mauvaise qualité en tout point de
vue.
Et déjà dans le scénario on sent que le bon temps est plus
dans la production dans les îles grecques et le soleil méditerranéen pour
passer du bon temps et laisser le scénario dans les limbes des écrits. En
production on retrouve les deux chanteurs du groupe Abba et l'ami de Meryl
Streep, Tom Hanks, mais ce Meryl malgré sa position sur l'affiche au centre, on
ne la voit que deux minutes à la fin et sur le générique de fin, cela fait
court et un peu foutage de gueule.
Sophie (Amanda Seyfried) la fille de Donna décédée plus tôt
veut organiser dans son île paradisiaque une fête pour millionnaire et stress
pour que cela se passe bien en mémoire de sa chère mère, hélas un seul de ses
pères Sam (Pierce Brosnan) est présent avec l'organisateur de cette soirée un
certain Fernando (Andy Garcia) oh chance on va pouvoir chanter la chanson avec
lui.
Sophie va expliquer sa mère à rencontrer ses trois pères, et
on va remonter plusieurs années plus tôt ou on verra comment la jeune Donna
(Lily James) va rencontrer des beaux amants Sam (Jeremy Irvine), Bill (Josh
Dylan) et Harry (Hugh Skynner) sur les tubes mal chantés par tous avec des
danses super kitch dont le ridicule est atteint sur le tube Waterloo.
Donc mal chantée, mal jouée, mal dansée et sur un scénario
en une ligne et 3 mots on va souffrir pendant deux heures ne profitant
principalement que de la climatisation.
Et le ridicule est pas fini avec Cher (72 ans) qui joue la
mère de Meryl Streep (69 ans) même avec le biotox et les progrès de la médecine
on a du mal à y croire, et bien sûr Cher qui le vaut bien va entonner le tube
Fernando avec son nouveau matador Andy Garcia.
Et pour finir, si on en a pas assez sur la chanson Dancing Queen,
on va tourner le ridicule en boucle en réunissant mort (Donna jeune et vieille)
les amants jeunes et vieux et les Fabulous Girls jeunes et vieilles.
Et pas de sauvetage avec les chorégraphies qui nous
rappellent celle ridicule derrière les concurrents de N'oubliez pas les
paroles.
Comme on dit vite vue, vite oublié, même si je vais me faire
tuer par ceux qui trouveront un grand moment de bonheur.
Et comme dirait Mme Streep, c'est incroyable j'ai fait des
dizaines de films et c'est le premier Mamma Mia qui a le mieux marché, on doit
relativiser.
Dans la même veine une scène ou Colin et Stellan nous refont la scène de Léonardo et Kate dans Titanic confins au ridicule.
NOTE : 3.10
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Ol Parker
Scénario : Ol Parker
D'après l'Oeuvre : Catherine Johnson II
Musique : Benny Andersson, Bjorn Ulvaeus et Anne Dudley
Production : Judy Craymer, Gary Goetzman, Benny Anderson, Bjorn Ulvaeus et Tom Hanks
Maquillage : Tina Earnshaw
Chorégraphe : Anthony Van Laast
Costumes : Michele Clapton
1er Assistant Réalisateur : Richard Whelan
Casting : Nina Gold
Décors : Alan MacDonald et John Frankish
Montage : Peter Lambert
Photographie ; Robert D.Yeoman
DISTRIBUTION
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