Synopsis :Elliot Anderson (Rami Malek) est un jeune informaticien vivant à New York, qui travaille en tant d'ingénieur en sécurité informatique pour Allsafe Sécurity. Celui-ci luttant constamment contre un trouble d'anxiété sociale et de dépression. Son processus de pensée semble fortement influencé par la paranoïa et l'illusion.
Il pirate les comptes des gens, ce qui le conduit souvent à agir comme un cyber-justicier. Elliot rencontre "Mr Robot", un mystérieux anarchiste qui souhaite le recruter dans son groupe de hackers connus sous le nom de "Fsociéty". Leur objectif consiste à rétablir l'équilibre de la société par la destruction des infrastructures des plus grosses banques et entreprises du monde, notamment le conglomérat E Corp (surnommé "Evil Corp" par Elliot) qui, par ailleurs, représente 80% du chiffres d'affaires d'Allsafe Sécurity.
Mr Robot est une série qui va en dérouter plus d'un par son contenu dans chacun des épisodes , par la manière d'aborder diverses sujet, mais surtout par ou non la conclusion de la première saison, en sachant que d'autres sont prévues.
C'est le Twist vers le 9ème épisode qui va plonger le spectateur dans la folie qu'on a à croire qu'on a tous compris et qui finalement comme pour le film Fight Club, qui va faire que l'on va reprendre la série dès le premier épisode pour comprendre ce qu'on a loupé. Et je suis hyper excité de savoir comment le show-runner peut nous tenir en haleine pour les autres saisons en sachant ce Twist, et c'est peut-être là en plus que cela devient de plus en plus intéressant, et on n'est peut-être pas au bout de nos surprises et de nos certitudes.
Dans Mr Robot, à chaque épisode il y a plein de sujets complexes à étudier et comprendre, on a quand même l'impression d'être dans un asile psychiatrique entre ce hacker junkie dont la tête est transformée en bouilloire qui va exploser à tout moment, de ce groupe de hackers dont on situe mal les objectifs et ce qu'ils veulent nous faire comprendre et aussi tous ses abrutis que Elliot poursuit de sa folie, entre pervers, psychopathes et sérial killer.
Ce qui fait qu'à chaque épisode on suit la quête d'Elliot dans sa folie et de sa volonté de faire le ménage social et morale dans notre société, de ses relations avec Mr Robot (Christian Slater) ou de la société qui va l'employer contre son gré ou plutôt contre sa volonté, mais également de savoir que ce qu'on voit est réel ou non, tellement ce monde nous semble lointain.
Car oui , Mr Robot est une série qui va dans un monde qui est de plus en plus dans notre quotidien , les réseaux sociaux notamment avec nos smartphones qui brûlent de plaisir à longueur de journée, ce matin j'ai vu sortir d'une voiture cinq jeunes dont un très jeune ado (fille et garçon) qui dès le premier pas posé au sol, chacun du groupe faisait chauffer les réseaux peut être pour chercher des Pokemon ou pour situé Elliot ou Mr Robot.
Oui Mr Robot va plaire à tous ces jeunes addict aux réseaux sociaux , et qui vont suivre Elliot comme si il était l'un des leurs voir eux même, et les autres plus âgées (et c'est pas un défaut) vont se poser la question de savoir si ce genre de personnage peut bien exister dans notre monde.
Et Mr Robot prouve à chaque épisode, que ce qu'on vit au quotidien avec Facebook, Twitter ou Instagram et plus sûrement encore avec Télégram ou divers réseaux de rencontre, qu'il faut se méfier de chaque chose qu'on écrit ou qu'on consulte, de ce dire qu'il y a un Snowden derrière chaque consultation que l'on fait, ou d'un Elliot qui viendra nous faire expier nos pêchés.
Mr Robot c'est aussi une course contre la montre entre le monde que l'on vie et ce qui se passe dans la tête d'Elliot , et ont peut dire que ce jeune hacker pas très communiquant va nous défoncer notre dernière certitude.
Mr Robot c'est rempli de personnages incroyables, aussi dingue l'un que l'autre, ou on pense d'être des fois dans un film d'anticipation par rapport à ceux qu'ils font, et tellement en accord avec l'actualité que l'on vit actuellement et ces personnages sont peut être derrière un bouton de notre écran, ou devant vous dans la rue, sachant que probablement que Elliot sera derrière nous pour intervenir.
Alors il est vrai que les plus ardus en cinéma, verront des similitudes avec Fight Club dans son esthétisme , son cadrage, de la façon d'amener les personnages dans notre esprit, mais Mr Robot c'est plus qu'un film de 2 heures, pendant tous les épisodes ils vont nous emmener là où on ne veut pas allez.
Autre avantage de la série est qu'à chaque épisode même si on est dans la tête d'Elliot et c'est le bordel, on a à chaque épisode un nouveau pervers, de nouvelles sensations, de nouveaux objectifs que ce soient pour le héros, les traqués ou les traqueurs. C'est une remise en cause permanente de notre société actuelle, de ces excès, que les bons sont pas toujours dans les bons camps, mais que les méchants sont encore plus pervers que l'on croit, et sur l'abrutissement de que nous sommes devant nos écrans, devant les journaux télévisés et même par rapport à votre voisin, que l'on connaît pas vraiment et je ne parle pas de la famille.
C'est aussi une série sur les excès de la drogue, des communiquant, de ce qui reste en nous de dépression devant ce monde anxiogène.
Mr Robot c'est le reflet de Nocturama de Bertrand Bonnelo ou de Nerve , même cause même effet, même si on est plus dans Blade Runner que dans les rayons de la Samaritaine, mais ce monde malsain déjà en approche n'est peut-être pas si loin que cela.
Outre cet aspect très mystérieux de la série, et plus anxiogène, elle tient aussi par l'interprétation tout en retenu et en explosivité de Rémi Malek (qu'on avait pu voir dans la série Believe, ou les films Les Amants du Texas, Old Boy ou Battle Ship) nous fait flipper, ou a autant envie d'être son copain pour pas qu'il s'intéresse à nous, et pour les mêmes raisons d'être loin de lui et surtout de son esprit complètement torturés , l'acteur n'est pas pour rien dans la qualité de la série, comme Christian Slater de retour dans le rôle de Mr Robot et de l'inquiétant Martin Wallstrom dans le rôle du psychopathe Tyrell Wellick.
Donc un conseil regardez cette série de grande envergure avec un Twist peut être attendu, mais qui fait son effet, et allez au bout de ses 12 épisodes sans aucune faiblesse.
Note : 18.40
DISTRIBUTION
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