Synopsis : L’agent fédéral Bob Mazur a pour mission d’infiltrer le cartel de drogue de Pablo Escobar. Son but : faire tomber 85 barons et une banque internationale. Son plan : s’inventer un passé, une identité, une fiancée. Son risque : le moindre faux pas lui serait fatal.
Avec un copain hier on c'est infiltré dans la salle du Gaumont Beaugrenelle, incognito et sans que le public sache les raisons de notre présence.
Infiltrator est l'histoire vraie de Bob Mazur un flic de la DEA et adopté de son autobiographie , qui a été infiltré dans les cartels de Colombie avec tous les risques encourus à l'époque du règne de Pablo Escobar, qui n'est pas le sujet du film, faisant que l'apercevoir dans un hall d'hôtel, Escobar étant plus préoccupé par la série Narcos sur Netflix.
Son infiltration a permis l'arrestation de plus de 80 personnes pendant 2 ans, de baron local et complice financier dans le monde entier.
Infiltrator démontre que si Bryan Cranston est un excellent acteur, mais ou on peut couper à tout moment, celui de Bob Mazur est nettement plus impressionnant car s'il était mauvais dans une scène il pouvait se faire descendre, c'est la différence et elle énorme.
Infiltrator se focalise sur cette arrestation finale pour beaucoup de protagoniste, à l'exception de Mazur, et Furman avec l'aide de sa mère au scénario nous emmène dans un jeu du chat et de la souris, multipliant les sauts dans le fauteuil, pour des fois des choses banales, mais où on s'attend à chaque fois qu'il se fasse descendre, on y croit et d'autant plus si on est pas allez voir le pitch du film.
Dans un scénario réel et très bien écrit, tout peut basculer dans l'horreur à chaque instant, car les personnages de cette histoire on leurs faiblesses, et il faut faire attention à chaque mot, chaque mouvement, une fiancée par ci, un attaché-case récalcitrant de l'autre, on tremble pour lui, pour elle, pour eux , pour tous ceux qui sont infiltrés, on sursaute quand quelqu'un croit reconnaître Mazur, mais finira en trépas aussi rapidement qu'ils sont prêt à témoigner.
Difficile aussi pour le héros de tenir sa famille (femme et deux enfants) en sécurité , à un doigt près, de ne pas subir les tentations (Drogue, alcool, geste appuyé sexuellement par un baron de la drogue), juste la limite entre l'indecible et le réel.
On a tous l'impression que le début du film, nous promet un longue histoire molle, mais comme dans une poupée russe, chaque image, chaque plan et chaque incursion dans la vie de chacun est justifiée par la suite du film, sur les chapeaux de roues, ou on suivra avec sa fausse fiancée (Diane Kruger), Mazur (Bryan Cranston) et ses collègues, amenés tous ces barons de la drogue, petite main, et financier pervers prêt a tout pour gagner de l'argent, à les convaincre d'assister à son mariage, et se rapprocher de la lumière qui va les brûler.
Brad Furman nous arrange un plat bien brossées, avec ces décors, ces costumes, ces looks, la bande originale très vintage au moindre grain de poussière, c'est du grand art et cela donne encore plus de plaisir à la vision du film.
Le casting est également excellent et quelque soit la barrière très mince entre bon et méchant, chez les méchants les excellents Benjamin Bratt (Roberto Alcaino), Yl Vasquez (Javier Ospina, un baron plus baronne), Said Taghmaoui (notre cher français toujours digne dans ces films) , Joseph Gilgun (Dominic une fois à gauche , une fois à droite) et du côté des bons Diane Kruger (Kathy Ertz la fausse fiancée), Olympia Dukakis (la vraie fausse tante de Mazur) et John Leguizamo ( Emir Abreu le compère de Mazur, qui le met plus d'une fois en danger).
Et bien sur pour mener l'orchestre de cette infiltration, l'excellent Bryan Cranston, qui a su atterrir avec talent de sa série Breaking Dad, on choisissant des personnages toujours imprégnés de talents comme lui on confère à eux même.
A l'arrivée, un excellent thriller d'époque , qui nous met à la place des protagonistes dans leurs quêtes de leurs infiltrations, promis on dira pas qui il est.
Nous on peut tenir la promesse, mais le Festival de Deauville pas sur, en effet lors de la présentation du film avec la présence de Diane Kruger , la présentatrice a signalé que Robert Mazur était dans la salle (entre deux rangées de Cartel) mais qu'il ne pouvait pas venir sur scène pour sa sécurité et ne pas être reconnu (bonjour la sécurité du public), annonce louable, sauf qu'à la fin du film, il est montré à côté des vrais acteurs, la photo des vrais personnages (dont Mazur) , certains que dans la salle, chacun à regarder à côté de lui. Oups !!!
Note : 16.30
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Brad Furman
Scénario ; Ellen Brown Furman
D'après l'oeuvre de : Robert Mazur
Musique : Chris Hajian
Producteur ; Miriam Segal, Paul M.Brennan, Bard Furman et Don Sikorski
Costumes : Dinah Collin
1er Assistant Réalisateur ; Dominic Fysh
Casting : Gail Stevens
Décors ; Cathy Cosgrove et Scott Jacobson
Directeur Artistique ; Kare Wakefield
Montage : Luis Carballar et Jeff McEvoy et Dabid Rosenbloom
Photographie ; Joshua Reis
Effets Visuels ; Martin Gabriele et Uel Hormann
Effets Spéciaux ; Mark Holt
Coiffure : Sharon Martin
Maquillage ; Sharon Martin
DISTRIBUTION
- Rubén Ochandiano as Gonzalo Mora Jr.
- Olympia Dukakis as Aunt Vicky
- Said Taghmaoui as Amjad Awan
- Tom Vaughan-Lawlor as Steve Cook[
- Elena Anaya as Gloria Alcaino[
- Carsten Hayes as Rudy Armbrecht
- Juan Cely as the Informant
- Jason Issacs as Mark Jackowski
- Andy Beckwith as Joe
- Michael Paré as Barry Seal
- Mark Holden as Eric Wellman
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