Le film est uniquement interdit au moins de 12 ans, il faudrait peut-être changer les règles et mettre un passage à - de 14 ans, car ici les images et des sons même pour des adultes peuvent être choqués, alors des gamins de 12 ans pensez bien, des cauchemars sont en vues.
"La vie d'un village coréen est bouleversée par une série de meurtres, aussi sauvages qu'inexpliqués qui frappe au hasard la petite communauté rurale. La présence, récente, d'un vieil étranger qui vit en ermite dan les bois attise rumeurs et superstitions. Face à l'incompétence de la police pour trouver l'assassin ou une explication sensée, certains villageois demandent l'aide d'un chaman. Pour Jong-gu aussi, un policier dont la famille est directement menacée, il est de plus en plus évident que ces crimes ont un fondement surnaturel."
ATTENTION SPOILERS
Il y a des films comme ça , ou on nous ramasse à la petite cuillère à la fin, et bien avec The Strangers c'est le cas, tellement le réalisateur nous a mis dans sa moulinette et qu'on passe 2H36 dans un hachoir , on a a l'arrivée la chair de poule, car ici il y a beaucoup de chair et peu de poule.
Le réalisateur nous prend au piège ou en otage dans notre fauteuil, faisant durer volontairement la durée très importante de son film (156 minutes) pour nous broyer les os assis dans notre fauteuil, ne laissant aucune seconde de répit dans la sanglante affaire criminelle , avec du sang, du sang et encore du sang, entre décors broyés par la misère rurale de ces pauvres êtres dont on leur envoie à la face , toute leur misère de leur vie quotidienne.
Une des répliques importante du film c'est "Ca fait peur, hein ?", oui monsieur cela fait peur, mes jambes en tremble encore couvert de pustule et de filet de sang, d'on ne sait pas d'ou il vient, de soi-même ou d'une hache ensanglantée.
Le réalisateur auteur des mémorables "The Chaser" et "The Murderer" entre dans la cour de grands avec ce thriller qui nous donne des nuits blanches sur fond noir et rejoint dans notre estime des stars du genre comme Park Chan-Wook ou Bong Joon-Ho.
Dans ce film on se retrouve dans une région plus rurale entre forêts et baraques poisseuses de détresse humaine avec toutes ses légendes et surtout un message très important sur la haine qu'on les coréens et les japonais depuis des temps anciens, à travers ce moine qui vit dan la forêt avec son chien qui est loin de ressembler à Droopy, il est pas vraiment Happy, mordant, déchirant dans tous les endroits du corps, la chair humaine qu'il a se disposition, toutes le scènes avec ce chien sont assez flippantes , qui me rassurera pas dans ma relation avec les chiens.
Dès la première seconde du film à la dernière, on nous ne laisse pas comprendre, choisir notre camp, ou notre vision d'un cauchemar de l'un des protagonistes, ou de la présence du diable en chacun d'entre nous.
Le Moine qui se change en Belzebuth en une seconde est largement plus efficace que tous ces films ou on nous oblige à payer 3 euros , alors que la simplicité des effets spéciaux et visuels du film, nous emmène dans un monde inconnue ou on aimerait pas y rester.
On passe au début d'un film de sérial-killer classique sanglant soit avec ses corps retrouvés mutilés par un monstre que tous pense est japonais par cette haine viscéral entre un peuple et ses immigrés, la forêt étant la banlieue des mondes urbains. Puis petit à petit on passe dans un univers fantastique, remplis de Chaman, de séance de sorcellerie, de diablerie, tout en dépéçant la vérité qui nous hante, entre cauchemar ou réalité.
Car le réalisateur ne nous donne pas les clefs de cette énigme, en sachant ce qui se passe dans ce hameau très pauvre, dans cette famille du policier pris en otages entre combattre le mal à l'éxtérieur ou le mal qui imprègne sa petite fille.
Un match entre la fille de l'exorciste et la fille de ce policier, aurait un niveau exceptionnel, mais même si l'exorciste nous a fait peur dans son temps, mais ressemblait plus au grand guignol, ici on est un ton au dessus, car c'est à notre porte et on n'a pas d'explication dans ce phénomène.
Pour moi on est dans le cauchemar soit du policier, soit de sa famille, maintenant on est peut être aussi dans un monde de possession avec fantôme et diable en permanence c'est là la qualité du film, nous laissez sur notre faim, enfin si ont peut dire.
Je parlais de poule au début, bien sur il y a des coqs pour les sacrifices, mais pour moi la poule c'est Jong-Goo est son collègue qui se comporte comme des poules mouillés, ne respectant pas leurs uniformes passant leurs temps dans la boue, comme un film comique avec un duo de bétats niveau haut de gamme.
Du début à la fin, c'est jubilatoire de voir ce que nous propose le réalisateur, nous surprenant tout le monde tous le temps, nous laissant pas respirer avec de nouveaux faits qui nous font trembler et regarder autour de soi.
Superbe maîtrise dans la réalisation, le cadrage, les effets visuels. A l'arrivée une très grande réussite, et qui devient un des meilleurs films de l'année. Et cette musique qui est accroché à l'action pour nous réveiller si on a pris un petit somme, loin des boum-boum des productions actuelles.
En tous cas à la fin, je ne cherche pas à comprendre, Na a anéanti mon esprit et mon corps et j'ai pas envie de faire des cauchemars et avoir besoin d'u chaman après, enfin pas celui du film.
Note : 17.40
FICHE TECHNIQUE
Réalisation ; Na-Hong Jin
Scénario : Na-Hong Jin
Musique ; Jang Young-Gyu et Dalpalan
Production ; Subg-Hi Kim et Suh Dong Hyun et John Penotti
Maquillage : Kim Seo-Young
Combats ; Sans-Seob Yoo et Kwon GuiDuck
Effets Visuels ; Jai-Hoon Cheong
Effets Spéciaux : Kim Jho Kwang-Soo
Son : Park Yong Ki
Costumes ; Kyung-hwa Chae
Directeur de Production ; Lm Min Sub
Décor : Lee Hwo Kyung
Montage ; Sun-min Kim
Photographie : Alex Hong Kyung-Pyo
DISTRIBUTION
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