On avait le BCG, le BEP, le BTP, le BHV et bien maintenant on a le BGG, plus facile à dire à la caisse des cinémas.
"Le Bon Gros Géant ne ressemble pas du tout aux autres habitants du Pays des Géants. Il mesure plus de 7 mètres de haut et possède de grandes oreilles et un odorat très fin. Il n’est pas très malin mais tout à fait adorable, et assez secret. Les géants comme le Buveur de sang et l’Avaleur de chair fraîche, sont deux fois plus grands que lui et aux moins deux fois plus effrayants, et en plus, ils mangent les humains. Le BGG, lui, préfère les schnockombres et la frambouille. À son arrivée au Pays des Géants, la petite Sophie, une enfant précoce de 10 ans qui habite Londres, a d’abord peur de ce mystérieux géant qui l’a emmenée dans sa grotte, mais elle va vite se rendre compte qu’il est très gentil. Comme elle n’a encore jamais vu de géant, elle a beaucoup de questions à lui poser. Le BGG emmène alors Sophie au Pays des Rêves, où il recueille les rêves et les envoie aux enfants. Il va tout apprendre à Sophie sur la magie et le mystère des rêves…
Avant leur rencontre, le BGG et Sophie avaient toujours été livrés à eux-mêmes, chacun dans son monde. C’est pourquoi leur affection l’un pour l’autre ne fait que grandir. Mais la présence de la petite fille au Pays des Géants attire bientôt l’attention des autres géants…
Sophie et le BGG quittent bientôt le Pays des Géants pour aller à Londres voir La Reine et l’avertir du danger que représentent les géants. Mais il leur faut d’abord convaincre la souveraine et sa domestique, Mary que les géants existent bel et bien ! Tous ensemble, ils vont mettre au point un plan pour se débarrasser des méchants géants une bonne fois pour toutes…"
Le film avait été présenté en Avant-Première au Festival de Cannes 2016 sans la présence du BGG qui boudait, mais de l'acteur qui prête ses traits et sa voix Mark Rylance vu déjà dans le dernier film de ..... Steven Spielberg (Le Pont des Espions).
Cela fait 31 ans depuis la naissance de son premier enfant (1985) que Spielberg voulait adaptré le livre du même nom de Roal Dahl (1982), dont avait déjà vu des adaptations au cinéma comme Charlie et la Chocolaterie de Tim Burton, Mathilda de Danny de Vito ou Fantastic Mr Fox de Wes Anderson.
Pendant longtemps le cinéma mondial sur les légendes se focalisait sur les contes européens nordiques, allemands et surtout français, mais de puis Harry Potter la mode est venu d'Angleterre (comme Peter Pan) avec l'adaptation de nombreux ouvrages venant des légendes et de la vie de ce pays qui vient de quitter l'UE , mais qui a encore des idées. Mais il est vrai qu'on a encore un peu de mal à s'identifier à ses personnages qui sont surtout des phénomènes de librairie, un peu comme les "Orphelins Baudelaire" aucun je pense beaucoup en regardant le film.
On pense aussi comme je le dit plus haut, à Peter Pan , autre conte que Spielberg a réalisé avec Hook, mais ici le principal du film est en image de synthèse et de motion-capture, ce qui comme tous les films de ce genre donne une froideur et une lenteur de l'action.
Le film est magnifique techniquement et même de haute volée on ne pas peut le nier et le trilogisme de la grandeur, entre une petite fille, des adultes, un bon gros géant (BGG) et des géants encore plus grand et plus plus méchant (MGG), je trouve cela drôle. Pour la technique pas surprenant ce sont les équipes techniques de Peter Jackson qui sont à l'oeuvre.
Drôle par contre c'est pas le scénario du film en tous cas dans ces deux premiers tiers, ou il y a un vrai manque d'humour même british, alors que la situation des ces géants de toutes tailles comme dans un magasin de porcelaine pouvait donner des situations drôles.
Dans la dernière partie du film quand la petite Sophie (rien à voir avec les Malheurs) va avec le BGG dans les palais de la Reine (on pense à une ancêtre de la Reine Elizabeth II) est bien fait, mais alors que là les situations peut être drôle, le rythme est saccadé et manque de chutes aux gags.
Dans un film avec un enfant et Spielberg en connait les us et coutumes dépendent de la qualité de celui-ci mais hélas ici la petite Sophie jouée par Ruby Barnhill est trop faible pour prendre faite et cause pour elle, on a presque envie que le BGG ou ses grands copains en fasse un ragoût (je suis méchant).
Nouveauté au cinéma cette histoire (et je ne parle pas du Petit Poucet avec l'ordre) mais d'un film de 1989 déjà adapté par Brian Cosgrove.
A l'arrivée comme je le développe, un bon film côté techniquement mais trop froid qui nous ennuie assez vite et c'est bien dommage dans la lignée des derniers films en numérique de Spielberg comme Le Pont des Espions ou Cheval de Guerre à qui je faisais le même constat.
Note ; 12.60
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Steven Spielberg
Scénario ; Melissa Mathison
D'après l'oeuvre de ; Roald Dahl
Musique : John Williams
Producteur : Frank Marshall, Steven Spielberg et Sam Mercer
Chorégraphe : Terry Notary
Costumes : Joanna Johnston
1er assistant réalisateur ; Phil Booth et Adam Somner
Décors : Elizabeth Wilcox
Directeur Artistique ; Chrsi Beac et Margot Ready
Montage ; Michael Kahn
Photographie ; Janusz Kaminski
DISTRIBUTION
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