On a souvent croisé de grands enfants dans le cinéma de Michel Gondry, des adultes qui restent trop petits pour le monde qui les entoure. A contrario, les gosses chez Gondry semblent davantage armés pour affronter la réalité, malgré les difficultés de l’adolescence. C’est en partie ce que l’on apprenait dans le bus scolaire de The We & the I, c’est aussi l’histoire que raconte Microbe et Gasoil, le nouveau long métrage du réalisateur. Microbe et Gasoil, les ados antihéros du film, sont au mieux des outsiders, au pire des freaks dans leur cour d’école ; on trouve pourtant peu de jeunes gens comme eux qui ont leur courage ou leur créativité. Il y a, comme dans The We & the I, quelque chose de tout à fait authentique dans ce portrait d’ados en période de lose : on n’a pas encore mué, on arbore des coiffures non-homologuées, et les relations ne semblent au top ni avec les filles, ni avec les garçons. Mais il y a aussi ici plus de décalage avec ces dialogues volontairement trop écrits, et cet esprit lunaire où le bus banal de The We & the I laisse place à un camping-car extraordinaire construit avec des planches de bois.
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mercredi 8 juillet 2015
SORTIE : BANDE ANNONCE DE MICROBE ET GASOIL DE MICHEL GONDRY
On a souvent croisé de grands enfants dans le cinéma de Michel Gondry, des adultes qui restent trop petits pour le monde qui les entoure. A contrario, les gosses chez Gondry semblent davantage armés pour affronter la réalité, malgré les difficultés de l’adolescence. C’est en partie ce que l’on apprenait dans le bus scolaire de The We & the I, c’est aussi l’histoire que raconte Microbe et Gasoil, le nouveau long métrage du réalisateur. Microbe et Gasoil, les ados antihéros du film, sont au mieux des outsiders, au pire des freaks dans leur cour d’école ; on trouve pourtant peu de jeunes gens comme eux qui ont leur courage ou leur créativité. Il y a, comme dans The We & the I, quelque chose de tout à fait authentique dans ce portrait d’ados en période de lose : on n’a pas encore mué, on arbore des coiffures non-homologuées, et les relations ne semblent au top ni avec les filles, ni avec les garçons. Mais il y a aussi ici plus de décalage avec ces dialogues volontairement trop écrits, et cet esprit lunaire où le bus banal de The We & the I laisse place à un camping-car extraordinaire construit avec des planches de bois.
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