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vendredi 17 janvier 2020

* MILLE FILMS DE MA VIE : GIGI DE VINCENTE MINELLI (1958)

Aujourd'hui dans le cadre des Mille Films de ma Vie, Je vous propose Gigi de Vincente Minelli (1958) avec Leslie Caron, Maurice Chevalier, Louis Jourdan et Hermione Gingold
Adaptation libre du roman de Colette, le film raconte les aventures de la jeune Gigi (Leslie Caron) est la cadette d'une famille confiée à la grand-mère (Gingold) à Paris à la Belle Epoque.
Gigi à 15 ans, délurée et libre attentive aux ragots de la presse va rencontrer le beau et oisif et riche Gaston Lachaille (Jourdan) et discuter autour d'une tasse dans la belle maison de la famille.
Amourette de théâtre, Gigi va refuser les avances de Gaston, mais finalement va accepter cette relation pour son avenir. Pour que finalement Gaston demande la main de Gigi à sa grand-mère.
Pourquoi ce film : Déjà parce que c'est une gentille comédie musicale par les spécialistes du genre la MGM mais surtout parce qu'aux manettes on a Vincente Minelli un des maitres du genre réalisateur d’Un Américain à Paris ou Tous en Scène, tout est bien orchestrée avec des bluettes charmantes, dont une avec Maurice Chevalier le titi parisien avec son anglais à l'accent de Ménilmontant charmant.
Film charmant frivole, mais juste à la limite pour les codes de l’époque, un des derniers films de ce style avec de grande envolée de crinolines, de pas de danses sur la pointe des pieds.
Un des premiers films aussi tourné en extérieurs et c'est Paris et ses quartiers pittoresques qui vont en bénéficier (Jardin Tuileries, Jardin Luxembourg, Champs Elysées, Bois de Boulogne) ce qui donne une bonne image de la capitale.
On notera dans ce film de studio américain, un casting principal essentiellement français Caron, Jourdan (star aux States) et Chevalier ce qui donne encore plus de charme aux films.
Le Film a été multirécompensé avec 9 Oscars (dont Film et Réalisateur mais aucun pour les acteurs) et 3 Golden Globes dont Meilleur Film.
Gigi fait et reste un des classiques de la Comédie Musicale des Studios MGM peut être désuet pour notre époque, mais faisait courir les foules de l'époque pour le besoin de vivre des rêves (romantique ici) ;
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CASTING

SCENARIO COMPLET

À Paris, à la Belle Époque (fiacres, premières automobiles) -Colette dans sa nouvelle précise 1899-, l'éducation de la jeune Gigi (Leslie Caron), dont la mère célibataire est accaparée par son travail de cantatrice à l'Opéra-Comique (qu'on ne voit jamais, mais on entend ses vocalises), est confiée à sa grand-mère Mamita (Hermione Gingold) -Mme Alvarez-, et à sa tante Alicia (Isabel Jeans), deux sœurs déjà âgées, qui s'avèrent être d'anciennes demi-mondaines ou cocottes, condition attribuée dans ce film -contrairement à la nouvelle- surtout à Alicia (à cette époque sans divorces et aux mariages encore souvent de raison et patrimoniaux, ces femmes, les demi-mondaines -une quasi institution au 19e siècle-, étaient les maîtresses, souvent volages ou vite délaissées, d'hommes fortunés, qui les entretenaient, parfois à grands frais). Alicia, plus riche que sa sœur Mamita, car elle a vécu très richement entretenue jadis, par plusieurs célèbres amants, concocte pour Gigi une vie galante semblable à celle qu'elle a connue. Gigi est une jeune fille de 15 ans, innocente mais délurée, fort intéressée par le beau monde et attentive aux ragots de la presse mondaine. Ses plus grandes joies sont des plaisirs simples comme les moments partagés à bavarder avec l'élégant, fort policé, et oisif jeune Gaston Lachaille (Louis Jourdan), richissime héritier d'une famille d'industriels du sucre, séducteur réputé et célébrité mondaine, qui vient pourtant régulièrement visiter l'humble famille Alvarez, fuyant ainsi un instant sa vie publique frivole -on découvrira que Mme Alarez fut jadis la maîtresse de l'oncle de Gaston (dans la nouvelle de Colette se serait le père de Gaston)-. Gaston est souvent aperçu en compagnie de ce riche oncle et mentor Honoré Lachaille (Maurice Chevalier), amateur de femmes et grande figure de la vie mondaine parisienne comme son neveu -un personnage majeur du film, qui n'existe pas dans la nouvelle de Colette, et un rôle principal, établi sur mesure pour un Maurice Chevalier vieillissant-. Sans qu'il le réalise encore, Gaston est amoureux de la toute jeune Gigi qui, de son côté, finit par tomber amoureuse de Gaston. Mais que peut espérer la fille d'une chanteuse et la petite-fille et petit-nièce de demi-mondaines ? Après avoir refusé l'offre de Gaston de lui "assurer un avenir", rebutée par la perspective d'une vie de maîtresse éphémère et probable future "demi-mondaine", au grand dam de sa tante et de sa grand-mère, Gigi s'apprête néanmoins, à contrecœur, à accepter finalement de devenir la maîtresse de Gaston, pour pouvoir vivre pleinement cet amour. Gaston se rend compte alors soudain de la profondeur de ses propres sentiments, de l'innocence de Gigi et du sacrifice de celle-ci. Et il vient alors demander, en bonne et due forme, la main de Gigi à sa grand-mère.

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