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dimanche 19 janvier 2020

* MILLE FILMS DE MA VIE : LE PONT DE LA RIVIERE KWAI DE DAVID LEAN

Dans le cadre des Mille Films de ma Vie et de mon année de naissance cette fois, je vous propose Le Pont de la Rivière Kwaï de David Lean (1957) avec William Holden, Alec Guinness, Jack Hawkins et Sessue Hagakawa.
Classique du cinéma, le film adapté du roman de Pierre Boule (l'auteur également de la Planète des Singes) est une fiction basée non pas sur des faits réels, mais sur un travail sur cette guerre du pacifique, même si le Pont en lui-même existe.
Nous sommes en 1943, les hommes du Colonel Nicholson (Guinness) sont faits prisonniers pas les japonais et comme tous soldats, leur première intention est de s'évader du camp ou les japonais les ont conduits dans des conditions pénibles et violentes de la part de leurs geôliers. Les japonais vont demander à Nicholson de construire un pont pour leurs armées. Contraint au début Nicholson va se prendre au jeu et vouloir à tout prix finir ce pont pour l'honneur de ses troupes, mais justement ses troupes en ont décidé autrement et eux veulent le détruire ; La Folie de Nicholson pour garder son pont va au-delà de l'amour du drapeau et sa folie va faire le reste ;
Pourquoi ce film : Quel thème que la folie d'un homme plus intéressé à construire un pont que de servir son drapeau et de faire du mal à l'ennemi.
Au départ c'est Clouzot qui devait faire le film mais les producteurs français ont été frileux, et c'est Sam Spiegel qui en a acheté les droits, le scénario est passé dans plusieurs mains souvent par des scénaristes sur la liste noire, et des conflits à qui en veut.
Tournage épique également pour construire ce pont avec 1500 arbres et 48 éléphants pour les amener dans cette région du Ceylan ou a été tourné le film pour 3 millions de Dollars et en rapporta 10 fois, dont près de 13 millions de spectateurs français. Et dire qu'après le tournage il a fallu détruire le pont pour la scène finale, mais le son ne marcha pas et évidement on n’allait pas reconstruire le pont, le son nécessaire fut trouvé sur un vieux 78 Tours.
Grand succès partout dans le monde pour ce film épique et passionnant avec une technique à l'écran qui ne transpire pas dans les difficultés rencontrées. Le film remporta 7 Oscars dont Meilleur Film et Réalisateur, 3 Bafta et 3 Golden Globes
Film éternel sur le courage des hommes au combat, un des meilleurs films de guerre de tous les temps.
Formidable groupe d'acteurs avec des vrais gueules comme William Holden et Jack Hawkins et l'habitué des films de Lean, le génial Sir Alec Guinness, en face le très impressionnant Sessue Hagakawa.
Et cette formidable mélodie de la Marche du Colonel Bogey qui reste indéfiniment dans la tête du spectateur.
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Casting

Résumé complet

Le colonel Saïto commande un camp japonais de prisonniers de guerre en Birmanie lors de l'expansion de l'Empire japonais en Extrême-Orient durant la Seconde Guerre mondiale. Il reçoit dans ce camp perdu au milieu de la jungle un nouveau groupe de prisonniers britanniques, commandés par le colonel Nicholson. Il doit aussi faire construire un pont faisant partie de la « voie ferrée de la mort » et passant au-dessus de la rivière Kwaï, avec une échéance impérative : un train d'importance stratégique doit y passer. Le colonel Saïto décide donc de mettre à l'ouvrage ses prisonniers et exige du colonel Nicholson que même les officiers se mettent au travail. Nicholson refuse ce dernier point, non conforme à la convention de Genève de 1929 sur les prisonniers de guerre. Saïto brime alors sévèrement Nicholson et met à l'épreuve sa résistance physique, espérant ainsi le forcer à céder. Mais le Britannique ne cède pas, par principe. Tenant tête à ses geôliers, il inspire une grande admiration à ses hommes.
Mais il voit aussi l'effet de la détention sur les militaires dont il est responsable ; forcés de participer à la construction du pont, ils exécutent mal ce travail volontairement et se livrent à du sabotage. Il parvient donc à un accord avec Saïto : le pont, mal conçu, sera construit sous son commandement et suivant ses plans. Il met au travail ses officiers et constatant que le temps manque, convainc les malades et blessés de participer, allant ainsi au-delà de la demande initiale de Saïto. L'ouvrage productif et le but commun à atteindre par les Britanniques ont un effet très positif sur le moral des troupes. Nicholson a trouvé un moyen de remettre de l'ordre chez ses subordonnés et de leur donner un sentiment positif de fierté pour le travail accompli, alors qu'ils sont vaincus et prisonniers.
En parallèle, un détenu américain, le commandant Shears, est parvenu à s'enfuir et fait part aux Alliés de la construction de ce pont. Cela les inquiète et ils décident de renvoyer cet ancien prisonnier avec un commando pour plastiquer le pont dont il faut à tout prix empêcher la réalisation. Shears refuse de retourner dans l'enfer duquel il s'est échappé, mais il est rattrapé par son passé : il a usurpé son grade et son identité lors du naufrage de son bâtiment. Il est découvert et contraint d'accepter la mission sous les ordres du major Warden. Le commando arrive sur place la nuit précédant le passage du train et met en place les explosifs sur le pont achevé la veille. Ils attendent alors l'aube, le but étant de faire sauter le train avec le pont. En attendant le passage du convoi, les deux colonels vivent des moments opposés : le colonel Saïto se prépare à se donner le seppuku plutôt que devoir le pont aux prisonniers britanniques, tandis que le colonel Nicholson aperçoit le dispositif de destruction, le niveau de la rivière ayant baissé durant la nuit. Perdant tout à fait de vue que la construction du pont sert l'ennemi dans une guerre qui dépasse les enjeux locaux, il prévient le colonel Saïto et provoque la mort du commando, sauf celle du major Warden couvrant ses hommes. Nicholson est mortellement blessé dans la fusillade, mais retrouve sa lucidité dans ses derniers instants, et dans son dernier souffle déclenche lui-même l'explosion en tombant sur la boîte de commande au moment où le train franchit le cours 

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