Pages

lundi 13 janvier 2020

* MILLE FILMS DE MA VIE : LA BELLE EQUIPE DE JULIEN DUVIVIER

Aujourd'hui dans le cadre des Mille Films de ma Vie , je vous propose un classique du cinéma français La Belle Equipe de Julien Duvivier (1936) avec Jean Gabin, Charles Vanel, Viviane Romance et Almos.
4 Copains au chômage vivent dans un hôtel miteux, ils hébergent un réfugié espagnol Mario en situation irrégulière et tente d'échapper à la Police. Après une fête arrosée, ils apprennent qu'ils ont gagné 100 000 francs à la loterie. Ils rêvent tous de s'offrir une guinguette sur les bords de la Marne et chacun donne les forces de leur métier respectif pour construire cette maison. La joie de la gagne, la solidarité va s'effriter quand Jacques (Dorat) va partir au Canada pour ne pas ébranler le projet car il est amoureux de Gina (Romance), mais ce sera Jean (Gabin) qui va tomber dans ses filets. Tintin (Almos) qui se tue. Il ne reste plus que deux copains face à cette Gina.
Pourquoi ce film : Outre que ce film est un des grands classiques du cinéma français, il a été tourné dans une période charnière dans le combat des travailleurs pour obtenir des congés payés par exemple. On peut voir que la première partie est joyeuse, avec guinguette, fête, flonflon, alcool aidant malgré les difficultés du chômage et que pour vivre ses rêves il fallait retrousser ses manches. Mais comme un signe prémonitoire de ce qui allait se passer 3 ans plus tard, la noirceur s'empare du film, où les copains pourtant soudés, l'argent et une femme va détruire cette belle unité.
Au-delà des personnages attachants joués par des comédiens au sommet de leurs arts que ce soient les rôles principaux ou seconds rôles et les chansons d'époque (Quand on se promène au bord de l'eau), le film a une deuxième histoire, bien des années après. De l'amitié virile, la fête, des Romance et pas que Viviane et un petit vent de Front Populaire.
En effet dans un premier temps Duvivier et Charles Spaak avait tourné une fin pessimiste, mais les producteurs dans l'ambiance de l'époque ont demandé de tourner une fin heureuse, qu'un label (sic) a finalement choisi. Et pendant des années c'est la version optimiste qu'on a vu au cinéma et à la télévision.
En effet à un moment Spaak et Duvivier et les héritiers depuis ont interdit de diffuser la version optimiste qui est caché dans des coffres secrets du CNC, que c'est dommage, il fait partie d'une longue liste de films que les héritiers empêchent les spectateurs de voir pour souvent des gros sous, en tous cas si vous tombez dessus, n'hésitez pas, c'est du grand cinéma populaire.
Résultat de recherche d'images pour "la belle equipe film"Résultat de recherche d'images pour "la belle equipe film"Résultat de recherche d'images pour "la belle equipe film"Résultat de recherche d'images pour "la belle equipe film"Résultat de recherche d'images pour "la belle equipe film"Résultat de recherche d'images pour "la belle equipe film"Résultat de recherche d'images pour "la belle equipe film"Résultat de recherche d'images pour "la belle equipe film"
Distribution
Jean Gabin Jean dit Jeannot Charles Vanel Charles Billot dit Charlot Viviane Romance Gina Raymond Aimos Raymond dit Tintin Raphaël Médina Mario Micheline Cheirel Huguette, la fiancée de Mario Charles Dorat Jacques Marcelle Géniat la grand-mère d'Huguette Fernand Charpin le gendarme Antomarchi Raymond Cordy un ivrogne Charles Granval Guilard, le propriétaire Jacques Baumer Gaston Jubette Robert Ozanne le patron du bistrot Robert Lynen René, le frère de Raymond Marcel Maupi un copain au bistrot Jean Marconi le maquereau Vincent Hyspa le photographe Roger Legris le garçon d'hôtel Michèle Verly l'amie d'Huguette Marcelle Yrven une amie de Jubette Robert Moor un ami de Jubette Paul Demange un locataire de l'hôtel Jacques Beauvais un extra de la guinguette V. Marceau l'accordéoniste
Scénario Complet
Quatre ouvriers au chômage, Jeannot, Charlot, Tintin et Jacques habitent un hôtel sordide tenu par l’irascible père Guilard. Leur ami Mario, un réfugié espagnol en situation irrégulière, filerait le parfait amour avec la douce Huguette si la police n‘était à ses trousses. Après avoir dignement célébré la fête d’Huguette, les cinq amis apprennent que leur billet de loterie est gagnant. Les voilà à la tête d’un petit magot. Sur la proposition de Jeannot, ils décident de faire pot - et rêve - commun et de s’offrir une petite maison au bord de l’eau. Leur choix se porte sur une baraque délabrée au bord de la Marne, lieu idéal pour créer une guinguette. La belle équipe se met à l’œuvre dans l’enthousiasme, chacun parfaitement à son affaire : Jeannot le peintre, Charlot le menuisier, Tintin le charpentier, Jacques l’électricien... Huguette venue donner un petit coup de main trouve le nom de l’établissement : « Chez nous ». Mais bientôt, les premières difficultés apparaissent. Jacques prend conscience que les sentiments qu’il éprouve pour Huguette peuvent mettre en péril leur beau projet et leur amitié. Il choisit de s’effacer et de partir pour le Canada. Gina, l’ex-femme de Charlot, vient lui soutirer de l‘argent. Celui-ci, toujours amoureux, ne peut lui dire non, et puise dans la réserve destinée à parer aux coups durs. Venu reprendre l’argent, Jeannot tombe dans les filets de l’intrigante et devient son amant. Peu avant l’inauguration de la guinguette, prévue pour le jour de Pâques, une petite fête réunit quelques amis sur le chantier. En dansant sur le toit, Tintin fait une chute mortelle. Retrouvé par la gendarmerie, Mario doit quitter le pays en compagnie d’Huguette. Jeannot et Charlot se retrouvent seuls pour mener l’aventure à son terme. Les deux amis conviennent de tout faire pour ouvrir la guinguette au jour prévu et décident d’aller ensemble parler à Gina pour lui signifier qu’ils n’éprouvent plus rien pour elle. Mais, le jour de l’inauguration, alors que la fête bat son plein, Gina revient à la charge. Jeannot l’éconduit. Elle tente alors une dernière manœuvre pour attendrir Charlot…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire