Synopsis : Les temps sont durs pour le Capitaine Jack, et le destin semble même vouloir s’acharner lorsqu’un redoutable équipage fantôme mené par son vieil ennemi, le terrifiant Capitaine Salazar, s’échappe du Triangle du Diable pour anéantir tous les flibustiers écumant les flots… Sparrow compris ! Le seul espoir de survie du Capitaine Jack est de retrouver le légendaire Trident de Poséidon, qui donne à celui qui le détient tout pouvoir sur les mers et les océans. Mais pour cela, il doit forger une alliance précaire avec Carina Smyth, une astronome aussi belle que brillante, et Henry, un jeune marin de la Royal Navy au caractère bien trempé. À la barre du Dying Gull, un minable petit rafiot, Sparrow va tout entreprendre pour contrer ses revers de fortune, mais aussi sauver sa vie face au plus implacable ennemi qu’il ait jamais eu à affronter…
Voici donc le cinquième volet de la saga des Pirates de Caraïbes , plus ou moins centré sur Jack Sparrow qui n'était qu'un second rôle utile dans le premier épisode. Et si cela marchait dans les premiers épisodes , on s'aperçoit de plus en plus que Johnny Depp ressemble de plus en plus à son personnage ivre et bouffi comme son personnage public.
Et c'est le défaut du film, car on s'attend à Jack Sparrow virevoltant comme un Gene Kelly ou d'un Tarzan , mais là le rôle commence à lui peser et finalement ne lui sert qu'à combler ses déboires financiers.
Un volet dont le scénario date de 2011 et il fallu 5 ans pour tout le monde se mette d'accord et de trouver un réalisateur (ou plutôt deux) après les refus de Rob Marshall, Tim Burton, Sam Raimi, Chris Weitz et même Alfonso Cuaron, ce qui est dommage car peut-être aurais eu t-on un semblant univers, car ici les deux réalisateurs ne sont que de jeunes tacherons qui font ce que demande le Studio Disney, pour alimenter son attraction phare de leurs parcs.
Idem pour le rôle de Henry avant de revenir à Brenton Twhaites assez fade et son conviction, on aurait pu avoir Taron Egerton, Ansel Elgort, Sam Keeley ou George McKay, c'est dire le surplus d'erreur qu'on fait la production.
De plus le film est très noir dans son univers de morts-vivants (rendez nous Romero) ou on n'ai pas convaincu pas les effets spéciaux et même une photographie très sombre en luminosité qui fait qu'on a du mal à voir du rêve chez à Disney, les petites filles amoureuses de Sparrow vont fuir le film à coup sur.
Et puis un film dont la sortie est repoussée mois après mois, et jamais bon signe, on sent des rajouts comme la présence de quelques secondes de Paul McCartney après Keith Richards dans le troisième volet.
Seul les deux méchants joué par Geoffrey Rush (Capitaine Barbossa) et Javier Bardem (Capitaine Brand Salazar) font suivre le film avec un peu d'intérêts avec des rôles fort en gueule et en griserie (rhum compris).
Dommage car des scènes comme celle de la Guillotine, enlevée, drôle et inventive pouvait espérer mieux dans le film, même l'apparition rapide de Orlando Bloom et Keira Kinghtley à la fin donne un peu du rêve de les avoir tout le long du film et qui donnait du charme à la saga.
Bon cela se laisse voir, quand même meme si le film est peu long 129 minutes, mais comme beaucoup de films cette année dans les BlockBusters on va de déception en déception, ou les films (et surtout les suites) ne sont plus que des usines à frics.
Et ce qui devient une évidence de film en film, trop d'effets spéciaux tuent les effets spéciaux.
NOTE : 12.10
FICHE TECHNIQUE
Réalisation: Joachim Renning et Espen Sandberg
Scénario : Jeff Nathanson
Musique ; Geoff Zanelli
Production ; Jerry Bruckheimer pour les Studios Disney
Maquillage ; Peter King
Cascades : Thomas Robinson Harper
Effets Visuels ; Gary Brozenich
Costumes ; Penny Rose
Décors ; Nigel Phelps
Montage ; Leigh Folsom Boyd et Roger Barton
Photographie : Paul Cameron
DISTRIBUTION
Keira Knightley : Elizabeth Swan
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