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jeudi 22 juin 2017

PROJET : JEAN BECKER TOURNE LE COLLIER ROUGE AVEC NICOLAS DUVAUCHELLE

Attiré par le charme des Portes-en-Ré, sur l'île de Ré où il s'est installé voilà quelques années, Jean Becker apprécie particulièrement les paysages de Charente pour le tournage de ses films. Après "La tête en friche" en 2009 qui avait réuni deux monstres sacrés du cinéma, Gérard Depardieu et Gisèle Casadessus, c'est dans le petit village de Montbron que le cinéaste a posé ses caméras.

Jean Becker y tourne en effet le "Collier rouge", adapté du roman de Jean-Christophe Rufin paru en 2014 aux éditions Gallimard. L'auteur du Prix Goncourt "Rouge Brésil" peint le portrait d'un soldat poilu, au lendemain de la Grande Guerre, et de son chien, remarquable de fidélité. Ce récit parle de la loyauté, une qualité que l'homme partage avec les bêtes.

Ce livre est un hommage à tous ces chiens qui ont suivi leur maîtres dans les tranchées, mais il pose aussi la question de la part animale de l'homme, particulièrement  en temps de guerre. Une histoire pleine d'humanité chère à Jean Becker qui a eu la joie de retrouver François Cluzet, 35 ans après le tournage du film "L'été meurtrier".  

Nicolas Duvauchelle et la chanteuse Maurane donnent la réplique à François Cluzet qui joue le rôle du soldat. Le film dont le tournage a commencé à Paris et se poursuit en Charente, devrait être prêt en décembre prochain.  
Dans une petite ville, écrasée par la chaleur de l'été, en 1919, un héros de la guerre est retenu prisonnier au fond d'une caserne déserte. Devant la porte, son chien tout cabossé aboie jour et nuit. Non loin de là, dans la campagne, une jeune femme usée par le travail de la terre, trop instruite cependant pour être une simple paysanne, attend et espère. Le juge qui arrive pour démêler cette affaire est un aristocrate dont la guerre a fait vaciller les principes. Trois personnages et, au milieu d'eux, un chien, qui détient la clef du drame... 

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