Synopsis : Ava, 13 ans, est en vacances au bord de l'océan quand elle apprend qu'elle va perdre la vue plus vite que prévu. Sa mère décide de faire comme si de rien n’était pour passer le plus bel été de leur vie. Ava affronte le problème à sa manière. Elle vole un grand chien noir qui appartient à un jeune homme en fuite…
Avant tout de parler de la qualité du film, il est étonnant vu la crudité des propos et de la nudité très présente, que celui-ci ne soit pas interdit au moins de 12 ans, sans faire de la pudibonderie.
Quand on regarde Ava , on est totalement acquis que le film malgré tout lorgne du côté de la vie d'Adèle et du cinéma de Kechiche, l'actrice principale d'Ava ressemblant étrangement à celle de la vie d'Adèle, hasard ou marketing ?
En dehors de cela, le film est très brut, sans fard et direct dans ses propos et sa façon de filmé, le film me fait penser par son énergie à A nos Amours de Maurice Pialat, est que la jeune héroïne d'Ava suivra al carrière de Sandrine Bonnaire, on verra, mais aujourd'hui les jeunes acteurs et actrices sont broyés par le système
Cette jeune fille qui est atteinte de rétinite pigmentaire s'ennuie dans ce monde pas fait pour les ados, où les adultes s'amusent entre eux, et laisse leurs gamins au bord de la solitude, et quand on a un problème de santé qui va l'amener à perdre la vue à court terme, c'est pas la joie tous les jours, mais heureusement elle va rencontrer un être qui va changer son comportement , un grand chien noir, qu'elle a piqué à jeune probablement migrants qui vit sur la plage entre blockhaus et descente de la gendarmerie, malgré tout les deux jeunes gens vont se rapprocher, et jouer sur cette plage à Bonnie & Clyde des plages agressant les touristes nudistes qui erre sur celle-ci.
La réalisatrice va peut-être en faire trop, de mélanger les genres, un bromance, un road-movie un thriller, un film de voyous et même du sexe à foison si on peut dire, ce qui fait qu'on s'y perd un peu.
La réalisatrice ne prend pas de gants non plus (et pas de slip) avec ses personnages, souvent nus et de très près, avec des scènes surréalistes ou la mère d'Ava baise avec un beau black rencontrer sur la plage devant des très jeunes enfants circonspects. Il y a aussi un côté voyeur dans ces scènes qui n'apporte pas grand chose à l'histoire.
Mais le film retient surtout par la liberté de ton et est complètement lumineux grâce à sa mise en scène et sa mise en image.
Le film bien sûr qui est un peu bancal, tient surtout par la performance de la jeune actrice Noée Abita qui effectue ses premiers pas et qui va être la grande favorite dans la catégorie Meilleur Jeune Espoir Féminin. Mais j'ai bien aimé le jeune migrant joué par Juan Cano qui fait lui aussi ses débuts.
A l'arrivée un film avec beaucoup de charme, mais avec quelques scènes plus qu'inutiles, surtout que la réalisatrice présente la jeune Ava comme avoir 13 ans.
NOTE : 12.80
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Léa Mysius
Scénario Léa Mysius
Musique ; Florencia Di Concillo
Production : Jean Louis Livi et Fanny Yvonnet
Son ; Yolande Decarsin, Alexis Meynet et Victor Praud
Casting : Judith Chalier et François Guignard
Décors ; Esther Mysius
Montage : Pierre Deschamps
Photographie ; Paul Guilhaume
DISTRIBUTION
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