Après le beau succès du film Belle la réalisatrice Amma Asante est de retour avec un autre drame historique magistralement mis en scène. Le film raconte l’histoire vraie du premier président du Botswana, qui a été contraint à l’exil en Angleterre, suite aux controverses causées par son mariage avec une femme blanche.
Londres, 1947. Amateurs de jazz, Seretse Khama (David Oyelowo) et Ruth Williams (Rosamund Pike que l’on a vu voir à l’affiche du film Gone Girl de David Fincher) se rencontrent… Au cours de cette soirée, lui l’étudiant en droit, noir et elle l’employée de bureau modèle, blanche, vont éprouver une forte attraction l’un pour l’autre.Ce qu’il ne peut pas lui dire est qu’il est aussi un prince, prétendant au trône de Bechuanaland (Botswana d’aujourd’hui). Lorsque vient le temps pour Seretse de rentrer chez lui pour diriger le mouvement d’indépendance de son peuple, il revient avec son épouse Ruth. Mais ni le gouvernement de l’Afrique du Sud, qui contrôle l’uranium pour la Grande-Bretagne qui en a cruellement besoin, ni l’appareil politique basé sur l’apartheid ne peuvent tolérer un couple interracial dans un pays voisin.
L’acteur David Oyelowo (Interstellar, Selma, Le Majordome) déclare au magazine EW : « J’ai également réalisé en lisant cette histoire, qu’il n’a jamais eu d’histoire d’amour africaine de cette envergure au cinéma. Cela m’a interpellé en tant qu’Africain et en tant qu’homme romantique » – “I also realized in reading the story I had never seen an African love story of this cinematic scope. It spoke to me as an African, as a man, as a romantic.”
A l’affiche de ce magnifique film, on retrouve également Jack Davenport, Tom Felton, Terry Pheto et Laura Carmichael.
Le long métrage sera présenté en avant-première au Festival du film de Londres, est aussi en compétition du Festival de Toronto (TIFF), qui aura lieu du 8 au 18 septembre 2016. Dans la liste de films sélectionnés nous avons également Loving du cinéaste de Jeff Nichols (Mud), une histoire d’amour entre une femme de couleur et un homme blanc dans l’Amérique ségrégationniste de 1958.
Source : CinéSéries Mag
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