Lorsque les scénaristes et producteurs Ross et Matt Duffer ont commencé à travailler sur Stranger Things, ils avaient deux idées en tête. Raconter l'histoire de la disparition paranormal d'un jeune garçon, mais aussi revisiter les histoires d'expériences secrètes conduites par le gouvernement américain à la fin de la guerre froide. Ils se sont notamment inspirés de l'histoire du projet MKUltra, un programme expérimental illégal, développé entre 1953 et 1973 et qui visait à affaiblir la volonté humaine pour obtenir des aveux. C'est dans un second temps qu'ils ont songé à rendre hommage aux films de leur enfance.
A la vision du premier épisode de la série, ont est tout de suite dans l'univers des séries ou des films des années 80, très à la mode en ce moment, comme les films de Rob Reiner (Stand By Me) Joe Dante (Explorers ou Les Goonies), ainsi Retour vers le Futur ou les films de Spielberg bien sur le roi des films sur Ado dans les films d'avantures, ou encore des séries comme Macgyver.
Stranger Things est évidemment un hommage à cette période, et on est content de se point de vue et nous rappelle notre jeunesse ou on s'extasiait sur ce type d'aventure, sans se soucier de l'avenir et on avait cette chance que Internet n'existait pas et ne nous enfermait pas dans nos cages et nos idées.
Il est vrai que le mélange de fantastique, de paranormal et de ces ados qui se prennent pour les Gonnies dont des spasmes cathodiques, la partie Fantastique étant la meilleure avec la jeune Eleven (Millie Brown) habillé comme un garçon pris dans les griffes d'une organisation, alors que la partie paranormal, cher aux films d'épouvante n'est pas contre pas très intéressante à mon avis, quand a la partie avec les gamins, elle est intéressante sauf que cette équipe d'ados me semblent pas très concernés par leurs rôles, peut être est ce voulu par les réalisateurs.
Donc dans cette série bourrés de clins d'oeil à E.T ou Les Goonies, impeccablement mis en scène et juste ce qui faut pour nous faire trembler, on suit cette aventure avec plaisir comme on lisait jeune des livres dans la bibliothèque verte. Ici pas de rose, les histoires de flirt d'adolescent, pas le temps vu qu'ils doivent fuir leurs ennemis invisibles.
A voir et déguster avec un peu de Mistral Gagnant.
On est content après le désastreux Marseille que Netflix ne se perde pas.
Le tout en 8 épisodes de 42 à 60 minutes.
Synopsis : 1983. Dans une petite ville de l'Indiana, Will Beyers, un jeune garçon amateur de jeux de rôle, disparaît mystérieusement. En partant à sa recherche, ses amis découvrent une fillette aux étranges pouvoirs, échappée d'un inquiétant centre de recherches scientifiques… La mère de Will (Winona Ryder), persuadée de pouvoir communiquer avec lui grâce à des signaux lumineux, le shérif du coin, qui ne compte pas se laisser marcher sur les pieds, le frère du disparu, ado mal dans sa peau… tout le monde réalise peu à peu que quelque chose d'anormal, de paranormal même, se trame autour de ce fait divers.
Note : 14.40
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Ross et Matt Duffer et Shawn Levy
Scénario ; Ross et Matt Duffer
Production ; Justin Doble, Alison Tatlock, Ross et Matt Duffer, Shawn Levy et Dan Cohen
Direction Artistique ; Chris Trujillo
Décors : William G.Davis
Costumes ; Kimberly Adams-Galligan et Malgosia Turzanska
Photographie ; Toim Ives et Todd Campbell
Musique ; Kyle Dixon et Michael Stein
Montage : Kevin D.Ross et Dean Zimmerman
Casting ; Carment Cuba
DISTRIBUTION
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