Ce n'est pas un hasard si Naomi Kawase a été choisi pour présider le jury de la Cinéfondation et des courts métrages car entre la réalisatrice japonaise et le Festival de Cannes, c'est une longue, très longue histoire d'amour...
Tout a commencé en 1997. A tout juste 27 ans, elle reçoit la Caméra d'Or pour Suzaku. S'ensuivront notamment quatre sélections, toujours en compétition officielle, dont un Grand Prix (La Forêt de Mogari en 2007) et un Carrosse d'Or.
Membre du jury en 2013 aux côtés de Steven Spielberg, la cinéaste présidera cette Cinéfondation comme d'autres avant elle, de Scorsese à Hou Hsiao-Hsien en passant par Jane Campion, les frères Dardenne, Abbas Kiarostami...
En apprenant la nouvelle, Naomi Kawase a déclaré : "Les films enrichissent la vie, leurs univers ouvrent des perspectives. Voilà un peu plus de 100 ans que le cinéma existe et son potentiel ne cesse de grandir. C’est un média exceptionnel pour incarner la diversité culturelle du monde et chaque histoire est une vie parallèle qui enchante le public" avant d'ajouter, au sujet des courts métrages : "C'est un exercice particulièrement difficile car comment transmettre une histoire en si peu de temps ? Parallèlement, ils offrent une myriade de possibilités inédites. Parmi les films d’étudiants que nous verrons, il y aura la découverte de pépites, et c’est ce qui me rend impatiente de prendre part à ce jury. Cela va être une belle aventure."
Une aventure qui démarrera le 11 mai sur la Croisette. Entouré d'un jury dont on ne connaît pas encore la composition, Naomi Kawase remettra trois prix de la Cinéfondation ainsi que la Palme d'Or du court métrage, lors de la cérémonie de clôture le 22 mai.
Cannes 2016 : quelles stars sur la Croisette ?
D'ici là, vous pouvez encore découvrir en salles son nouveau film, Les Délices de Tokyo, dévoilé à Cannes l'an passé - forcément - dans la section Un Certain Regard.
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