On connaît l'efficacité de l'effet César depuis le triomphe deDiva de Jean-Jacques Beineix en 1982. La ressortie du film en salles avait provoqué une ruée en salles alors que le film n'était déjà plus visible dans les cinémas français.
César du meilleur film cette année, Fatima de Philippe Faucon va-t-il bénéficier du même sort? Une récompense cinématographique est-elle le gage d'une nouvelle vie dans les salles obscures? Chaque année, la distribution des prix donne lieu à des ressorties qui sont autant d'occasions pour le public de (re)voir les films primés. Les lauréats des principaux César, distribués vendredi 26 février, ne dérogeront pas à cette règle.
Sacré meilleur film au Théâtre du Châtelet à Paris, Fatima, de Philippe Faucon, n'était quasiment plus visible au cinéma. Seules une vingtaine de salles, réparties sur tout l'Hexagone, projetaient encore cette œuvre qui raconte le quotidien de Fatima, incarnée par Zoria Seroual, une femme de ménage d'origine maghrébine qui lutte pour que ses deux filles, qu'elle éduque seule, connaissent un parcours différent du sien.
Bien accueilli par le public dès sa sortie le 7 octobre 2015 - plus de 302.000 spectateurs l'ont visionné - Fatima va bénéficier d'un second souffle. Le distributeur du film, Pyramide Distribution, a en effet pris la décision de ressortir le film dans 77 salles, portant le nombre à 98 établissements au total (dont 11 à Paris) à partir de mercredi 2 mars. Soit quatre fois plus qu'aujourd'hui.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire