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lundi 2 mars 2015

CHRONIQUE DE LA SEMAINE : AIMER NOS FILMS COMME LES VOTRES

Après une semaine des récompenses de l'année (César et Oscar) quel bilan peut-on en avoir, à titre personnel, je ne peut être que satisfait car mes films préférées de 2014 et sur les premiers mois de 2015 sont ceux que je préfère , Mommy, Grand Budapest Hôtel ou Les combattants ont été récompensés sur l'année dernière, et Birdman, Timbuktu ou Boyhood pour ceux que j'ai vu cette année.

Bien sur j'ai des manques Gone Girl ou Interstellar, mais ce sont pas vraiment des genres de films appréciés des récompenses.

Cette année aura été l'année des polémiques, sur le contenu des soirées, les franchouillards que nous sommes préféreront Edouard Baer, les autre Neil Patrick Harris, mais comme dans les soirées politiques ou à l'Ecole des Fan tout le monde à gagner.

Mais ce que je retiens surtout, c'est chaque film qui sort en salles, sert de polémiques, chaque camp fourbissant ses armes de paroles assez violentes d'ailleurs, non pas pour défendre un film, mais en général pour le descendre, plus que le descendre, le démolir aux yeux du peuple.

Cela s'appelle la manipulation des masses, avoir les mêmes idées, le même avis, pas étonnant qu'il y ai des guerres, moi je préfère comme avec mes amis de l'UGC Ciné Cité des Halles refaire le monde du cinéma, avoir honte d'être allez voir Bis, de défendre pour allez voir Mon fils ou The Hungry Hearts, de débattre et de débattre encore sur Birdman ou Américan Sniper, se cacher pour allez voir 50 Nuances de Grey ou tomber en enfance en allant voir Les Chevaliers du Zodiaque, chacun ses goûts et laissons le public décider et non ses pisses-froids de critiques (qui vont même pas voir les films, mais qui critique parce qu'ils n'ont pas eu l'interview rêvé.

Finalement pour moi, les seuls vrais Oscars et Césars ce sont ceux que remettent mes amis en fin d'année, car ils sont proches de la réalité du cinéma et d'avoir le plaisir et surtout en France, de voir des films autrichiens, polonais, africains, islandais, asiatiques, américains ou français tant que la censure nous ronge pas.

Cette semaine : pas une grande semaine et ce sera comme cela jusqu'à Cannes.

Le dernier loup de Jean Jacques Annaud avec Wiliam Feng et beaucoup de loup, de chevaux et de pauvres moutons.

Le dernier loup est tiré d'un roman chinois "Le totem du loup" de Jiang Rong qui a été un très grand succès dans son pays d'origine, et vendu le plus après Le petit livre rouge".

Oui dans ce film, on a des très grands paysages, une photographie de très haut niveau , des steppes à l'horizon, de la pluie, du vent et des habitants qu'on a envie de connaître.

Les effets spéciaux et visuels, notamment sur les combats avec les loups (en numérique et non en 3D ouf !) sont extrêmement et d'une réalisme impressionnant.

On a l'impression dans ce que j'écrit, il y a un mais oui , pas une mauvaise chose, mais un manque, il manque un point de vue sur l'histoire préalable (la révolution culturelle ou de jeunes étudiants étaient envoyés dans les grandes contrées pour apprendre le chinois aux enfants et aux adultes), oui ça c'est le début du film, mais au bout de 5 minutes, on oublie le sujet et on ne verra jamais une scène de ce type dans ce film.

Il est vrai, Annaud n'est pas habitué à donner un avis, à part ces deux premiers films, montrant et sachant montrer la nature et ses soubresauts.

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C'est dommage, je connais pas le film, mais je suis persuadé qu'il y avait quelque chose à dire sur cette révolution, à moins que les loups représentent le pouvoir et les moutons les pauvres mongols, mais cela c'est de la psychanalyse de bas étage.

Le sujet qui me déplait est la violence sur les animaux , car on ne la comprend pas beaucoup , notamment qu'en au jette des louveteaux pour les tuer ou tirer sur des cygnes, si on aime les animaux et l'âme un peu sensible c'est assez pénible.

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Qu'on m'explique aussi pourquoi les parents amène des enfants de moins de 10 ans dans ces circonstances, il y a 50 nuances de Grey dans la salle à côté (mdr).

J'aurais aimé que le film soit tourné par un chinois exilé, il aurait un autre point de vue, car si on veut pas faire de politique au cinéma soit (mais on doit zapper l'introduction), mais marché Chinois oblige, un loup restera un loup et Annaud restera un seigneur en Chine.

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" 1968, Chen Zhen, un jeune étudiant originaire de Pékin , est envoyé en Mongolie-Intérieure afin d'éduquer une tribu de bergers nomades mongols. Mais c'est véritablement Chen qui a beaucoup à apprendre, sur la vie dans cette contrée infinie hostile et vertigineuse, sur la notion de communauté, de liberté , et sur la créature la plus crainte et vénérée des steppes, le loup. Séduit par le lien complexe et quasi mythique entre ces créatures sacrées et les bergers, il capture un louveteau afin de l'apprivoiser. Mais la relation entre l'homme et l'animal, ainsi que le mode de vie traditionnel de la tribu de la tribu, et l'avenir de la terre elle même est menacée lorsqu'un représentant régionel de l'autorité centrale décide par tous les moyens d'éliminer les loups de cette région".

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Note : 14.50 (à cause de la violence)

Birdman de Alejandro Gonzales Inarritu avec Michael Keaton, Edward Norton, et Emma Stone.

Si vous avez aimé les plus grands films du cinéma relatant le théâtre , pour la confrontation des acteurs comme dans Eve de Joseph L. Mankiewicz, dans la candeur de rêver d'Hollywood comme Barton Fink, sur les méandres tortueux du théâtre comme Entré des Artistes, Le dernier métro et bien Les enfants du paradis, ou sur la réflexion sur l'âge et d'avoir été dans Opening NIghts de John Cassavettes vous allez adorez ce film.

Si vous pensez voir un super-héros ou son acteur qui disjoncte , c'est pas le sujet, passez votre chemin, le film est plus fin et intelligent que ce l'affiche pourrait démontrer au premier regard.

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Le film qui ouvrent sur le dernier poème écrit par Raymond Carver, va ponctuer toute l'ambiance et la suite du film. Riggan (Keaton) aimerait être aimé après avoir été adulé comme tout à chacun , mais à condition d'avoir du talent un tant soit peux.

Notre héros a connu la célébrité il y a 20 ans plus tôt dans le costume en latex d'un super-héros dans une trilogie Hollywoodienne (Birdman) cela vous rappelle rien , non pas Ben Affleck, mais Michael Keaton lui-même qui avait interprété Batman à l'écran (le meilleur d'ailleurs), et l'acteur génial de Beetlejuice de Tim Burton, on se croirait dans le Portrait de Dorian Gray , ou on ne soit pas vieillir,mais ou celui-ci vous le rappelle.

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Riggan essaie d'être quelqu'un qu'il n'est pas, un acteur qui aime ce qui l'entoure, il s'est isolé dans son monde depuis ces années, refusant d'être et d'avoir été, avec une petite voix du diable qui lui dit de reprendre son personnage de Birdman (et les pouvoirs de destruction qui vont avec de la nature humaine) et de l'autre son ange qui lui dit de se ressaisir et d'allez au bout de son adaptation de Raymond Carver.

Dans Birdman on se croirait chez Cassavetes, c'est pourquoi j'ai cité Opening Nights, de ces difficultés à se parler et à se convaincre, de s'aimer soi même souvent.

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Inarritu est un grand réalisateur on le sait depuis longtemps (Babel) mais que dire de la photo virtuose de Emmanuel Lubeski qui vampirise l'écran vous prenant vos dernières gouttes de sang et d'oxygène. Si avec ce film il obtient pas l'Oscar c'est à désespéré.

Tout est troublant dans le film, on se prendrait au jeu d'un Thriller à la David Fincher, comme si cela devait finir mal, ou si on était dans un rêve, mais en aucun cas, c'est simplement les personnages qui nous donnent l'impression d'être en submersion en attendant de sauter d'un immeuble de théâtre, et cela fait mal, surtout si on a pas de pouvoir.

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Dans Birdman on est aussi dans Phantom of Paradise , comme si un des êtres se cachaient dans le théâtre ou dans l'âme des comédiens. Si on regarde bien, il y a un hommage à ce film dans ce film, avec la pièce à l'affiche du théâtre en face. Car Birdman c'est avant tout un film sur les comédiens, sur leurs doutes avants d'entrer en scène, sur leur certitude d'avoir été bon ou mauvais en sortant de scène.

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Que reprocher au Casting, de Inarritu, rien mais vraiment rien, car au début avec ce casting hétéroclytes, on pouvait s'attendre à tout, mais l'alchimie fonctionne et les acteurs bouffent l'écran pour nous laisser que des miettes à ramasser par terre, tellement on est bluffer.

Keaton absolument géniale avec une voix sortis d'Outre-Tombe nous emballe comme du papier cadeau et nous fait prendre un plaisir malsain sans fouet et menottes, comme quoi un comédien reste toujours un comédien.
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Edward Norton (mégalo à souhait comme nombre de comédiens) nous livre une de ses meilleures prestations digne de Peur Primale et son match avec Keaton dans une scène d'anthologie sur scène et à mettre au diapason du cinéma.

J'en suis sortis les yeux plein d'étoiles et une folle envie d'allez au théâtre.

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Note : 18.40

PROJET ALMANAC de DEAN ISRAELITE avec Jonny Weston et Ginny Gardner est un film américain de Science-Fiction (!!) sortie en 2015.

J'avais cocher ce film dans mon calendrier (mdr) , mais j'aurais du regarder le pitch et de na pas regarder les chiffres du box-office US ou le film a très bien marché, car c'est un film typique pour les ados, leurs écoles, leurs sports, leurs musique très américaine, et des ados cher au cinéma US.

Almanac est une copie par le système du film Chronicle, sans la partie déjantée au milieu du film et sans un acteur de génie comme Dan DeHan.

Ce projet est compliqué à suivre, car on va souvent dans le passé composé, mais on est décomposé sur le scénario et scènes répititifs.

Le film est tourné comme Chronicle et beaucoup de films avec une petite caméra GPRO, donc cela bouge beaucoup et les effets spéciaux on ne pas dire sont pas du niveau international, tout en plus local (malgré que ce soit une production Michael Bay).

De plus, avoir la possibilité de voyager dans le temps et donc de le modifier, ils sont pas très ambitieux.

"Un groupe d'adolescents trouve le moyen de voyager dans le temps. Tout à la joie d'expérimenter leur invention, ils en oublient que leur comportement dans le passé peut avoir des conséquences désastreuses sur le présent et avenir".

Note : 9.00


Tracers de Daniel Benmayor avec Taylor Lautner et Marie Avgeropoulos.

Ce film se veut un thriller tel qu'il est présenté, mais qui veut n'est pas toujours.

Est-ce qu'un acteur qui a une belle gueule, un corps affiné, malgré tout petit par la taille, et qui a fréquenté les loups pas ce de Jean Jacques Annaud, est-il un acteur , et bien dans le cas de Taylor Lautner ce n'est pas le cas, pas de près mais de très loin.

Il saute, il glisse, il saute, il glisse et se prend des coups dans la gueule, on se croirait presque dans la version gay de 50 nuances de Grey, mais à aucun moment il a une expression de visage, pour dire qu'il est acteur, mais honnêtement , cela me surprend, il a autant d'expression que Bob l'éponge, il éponge mais ne jette rien.

Il a été à des cours mais de musculation mais de d'art dramatique, c'est une évidence, n'est pas Channing Tatum qui veut.

Quand au film lui aussi comme l'acteur , il a rien à dire, une affiche à la Besson (on lorgne du côté des Yamakasi) en 100 fois moins spectaculaire.

" Simple coursier, Cam a du mal à joindre les deux bouts et croule sous les dettes. Il jour il renverse à vélo Nikki. Il tombe instantanément sous le charme de cette fille séduisante et complexe.
Nikki fait partie d'un gang des rues qui pratique le parkour. Mais au-delà des aptitudes athlétiques et des prouesses, le gang a d'autres activités parfaitement illégales. Fasciné par la jeune femme, Cam la suit bientôt dans son monde de dangers. Le parkour va l'entraîner vers des territoires où il ne s'était jamais aventuré, et Cam va bientôt décrocher un job qui peut lui rapporter gros en bossant pour le chef du gang, Miller. Mais les limites sont de plus en plus floues.... S'il ne veut pas y laisser sa peau, Cam va devoir trouver comme se sortir de cet univers inimaginable et inattendu."

Allez vous pouvez "tracer" votre chemin.

Note : 5.60

Les Chevaliers du Zodiaque : La légende du Sanctuaire de Keiichi Sato.

Des quatre coins de l'univers, quand triomphe le mal, sans hésiter, ils partent en guerre, pour un monde idéal.
Les chevaliers du zodiaque, s'en vont toujours à l'attaque, en chantant une chanson bien haut, c'est la chanson des héros.
Les chevaliers du zodiaque, contre les forces démoniaques, gardent toujours au fond de leur coeur, le courage des vainqueurs.

Vous avez tous en tête, la chanson de Bernard Minet, qui a hanté nos après-midi , tout cela vient d'un manga de Masarni Kurumada publié pour la première fois en janvier 1986, il compte 28 volumes et est publié en français aux éditions Kana. C'est le cinquième film tiré de ce Manga.

Si on peut reconnaître un sacré savoir faire dans le domaine de l'animation , qui n'est pas loin de la perfection, même si les protagonistes ont toujours l'impression de courir sur un tapis roulant, les différents applications et implications des personnages, si on est pas un connaisseur féru, nous dépasse un peu, pour finalement que regarder les combats, finalement un film pour les enfants de 40 ans qui regardaient les séries quand il était jeune, les autres les vrais bambins vont être dépassé.

" Lors d'une bataille entre Aiolos et Saga, le premier cherchant à protéger Athéna et le second à la tuer finiront sur un point d'égalité, Athéna restant en vie. Un peu après, lors d'une expédition de Mitsumasa , il trouve Aiolos (en train d'agoniser) et Athéna. Celui-ci confie Athéna en lui demandant de la protéger et d'attendre ses projecteurs qui arriveront dans 16 ans.
Seize ans plus tard, à l'aéroport , une attaque éclate ayant pour but de la tuer, quand Seiya surgit et frappe soin agresseur, accompagné de Shiryu, Hyoga et Shun..."

Note : 7.80




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