Ce devait être prêt fin 2012. Mais Claude Lelouch étant un artiste invariablement occupé par sa passion de filmer, le baptême de son école de cinéma a eu lieu samedi soir à Beaune, en clôture du Festival du Film Policier, septième du nom. Il s’agît de la concrétisation de l’un des plus vieux rêves du réalisateur de L’aventure, c’est l’aventure. Oui, Lelouch, l’autodidacte, le mauvais élève de la Nouvelle Vague, appelait depuis longtemps de ses vœux cette "université populaire du 7e Art" afin "d’offrir et de laisser aux jeunes générations, l’école que je n’ai pas trouvé quand j’étais gosse". A deux pas du multiplexe de la ville, le Cap Cinéma, un chantier de 3 millions d’euros cofinancés par la Ville et par le réalisateur.
L’idée est née voici des années d’une rencontre avec son ami Alain Suguenot, maire UMP de Beaune, qui a accueilli pendant de nombreuses années les rencontres de l’ARP (Association des auteurs-réalisateurs-producteurs de cinéma) et qui héberge depuis sept ans le Festival du film policier. Ce samedi, c’est lui qui dans un geste symbolique, lui a remis les clés de l’école. Il espère maintenant que le réalisateur de La bonne année saura être le plus présent possible pour le lancement de l’École.
"C’est à l’ancien siège d’une ancienne coopérative viticole que les jeunes, trouveront studios, salle de montage, atelier de décor, auditorium de mixage, etc. L’entrée reproduira l’entrée d’une des salles obscures de mon enfance et dans la cour une longue fresque retracera l’histoire du cinéma français, des frères Lumière à Godard, à Dany Boon…" nous confiait-il en mars 2011. Avec son enthousiasme habituel, Lelouch rêvait à cette époque que son projet pédagogique fournisse à plus ou moins longue échéance "la base d’un programme ambitieux, à la télévision publique ; une sorte de Star Academy du cinéma qui se ferait (...)
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