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vendredi 21 février 2020

* 15.30 - MON AVIS SUR LE CAS RICHARD JEWELL DE CLIENT EASTWOOD

LE CAS RICHARD JEWELL de Clint Eastwood est un Drame Judiciaire Américain

Je me souviens très bien de ce fait divers qui avait troublé les Jeux Olympiques d'Atlanta de 1996, alors on n’avait pas encore en France les Chaines d'Information en temps réel comme aujourd'hui, mais certains, vu comment se passe tout événement même bénin, que celle-ci comme les chaînes américaines de l'époque comme CNN, celles-ci seraient tombés à bras raccourcis sur ce pauvre Richard Jewell.

C'est l'histoire d'un garçon solitaire Richard Jewell (Paul Walter Hauser) qui vit avec sa mère Bobbie (Kathy Bates) encore chez sa mère à 33 ans, un garçon qui aime son pays, les gens en général, comme tout américain des armes chez lui, comme ça, pas plus pas moins ; 

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Jewell veut devenir policier c'est son obsession, il va travailler chez un avocat Watson Bryant (Sam Rockwell), puis réussir à être engager dans la sécurité du bureau du shérif, c'est comme ça que ce garçon bon enfant, timide et réservé mais volontaire, va se retrouver dans un des gros scandales de la ville d'Atlanta. En Juillet 1996 pendant les jeux dans un parc ou on fait la fête, Jewell va avoir un doute sur un sac à dos posé sous un banc, grâce à son intervention il sauvera de nombreuses personnes.

Pendant quelques jours il va devenir un héros, mais les chaînes de télévision n'aiment pas le vide car Jewell en Héros ce n’est rien, et idem pour la justice qui ne trouve pas ce coupable et Jewell en fait un bon et tant pis si cela n'est pas la vérité.

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Il y a 30 ans, Eastwood aurait demandé à l'Inspecteur Harry de venir faire le ménage, mais là il devient plus calme, et ce n'est pas pour me déplaire, son film cette fois est dans lignée de ses films des années 70/80 qui s'intéressent à l'humain sans poursuite de voitures avec moteur qui crache le feu, ou de musique techno ou rap pour assourdir nos oreilles ;

Eastwood du côté de l'humain, du faible, de celui qu'on accuse c'est assez rare pour qu'on l'apprécie, il reste tout le film digne de sa filmo, sans esbroufe, sans artifices , à part une ou deux larmes, et on a tous le florilège d'arriviste que ce soit cette journaliste prêt à tout même à coucher pour un avoir un scoop (le #metoo n'existe pas encore chez Eastwood) , le flic légèrement homophobe , la meute de télévision prêt à lyncher, le film d'Eastwood pourrait être dans la lignée du Donovan de Dolan, une satire sur les pouvoirs.

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Mais en face d'eux il y a la bienveillance, ce Richard Jewell naïf mais pas trop, joué par un formidable Paul Walter Hauser qu'on avait découvert dans le film I, Tonya, un Sam Rockwell de plus en plus indispensable et une Kathy Bates qu'on voudrait tous l'avoir comme maman et pas comme lectrice.

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Un film intelligent, humain, passionnant de bout en bout, même quand on connait l'histoire, une réalisation sobre, fait de ce film un très bon film dans la filmographie de Eastwood.

NOTE : 15.30




FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Clint Eastwood
Scénario : Billy Ray
D'après : Marie Brenner, Kent Alexander et Kevin Salwen
Musique ; Arturo Saudoval
Production : Tim Moore, Jessica Meier, Kevin Misher, Léonardo Di Captio, Jennifer Davisson, Jonah Hill et Andy Berman
Maquillage : Kimberly Felix
Costumes : Deborah Hooper
Casting : Geoffrey Miclat
Montage : Joel Cox
Photographie ; Yves Bélanger

DISTRIBUTION

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