J'attendais beaucoup de ce film, car je considère Judy
Garland une des plus grandes stars du show business mondiale, une très grande
artiste, chanteuse et actrice qui m'a toujours fait frissonner.
C'est le deuxième film après True Story avec Jonah Hill,
pour ce metteur en scène de théâtre anglais, et c'est bien là le problème, car
son film n'est pas vraiment un film, plus une longue pièce de théâtre ou
l'héroïne vient de temps en temps chanter sur scène.
Comme chez nous avec La Môme , le réalisateur prend le parti
du négatif sur l'artiste et non son parcours depuis sa jeunesse , où elle était
une véritable star avant de devenir une légende avec une autre star comme
Mickey Rooney , cette époque comme son chef d'œuvre Le Magicien d'Oz sont
complètement occulté; Ce qui fait qu'à l'arrivée on a fait pour que Renée Zellweger
puisse concourir pour les récompenses de début d'année, ce qui a été réussie
car elle a obtenu des nombreuses récompenses, alors oui Renée Zellweger est
formidable et s'approprie facilement le costume de Garland , mais c'est bien
tout à l'arrivée.
Hiver 1968. La légendaire Judy Garland débarque à Londres
pour se produire à guichets fermés au Talk of the Town. Cela fait trente ans
déjà qu’elle est devenue une star planétaire grâce au Magicien d’Oz. Judy a
débuté son travail d’artiste à l’âge de deux ans, cela fait maintenant plus de
quatre décennies qu’elle chante pour gagner sa vie. Elle est épuisée. Alors
qu’elle se prépare pour le spectacle, qu’elle se bat avec son agent, charme les
musiciens et évoque ses souvenirs entre amis ; sa vivacité et sa générosité
séduisent son entourage. Hantée par une enfance sacrifiée pour Hollywood, elle
aspire à rentrer chez elle et à consacrer du temps à ses enfants. Aura-t-elle
seulement la force d’aller de l’avant ?
Bien sûr les dernières années ont été pénibles pour elle et
pour ses fans, qui la voyaient se dégrader au fil des jours à cause des
médicaments et de la drogue, de la difficulté de gérer la vie de ses enfants et
notamment son aînée, mais ici, c'est aussi occulté.
On voie pas du tout Vincente Minelli, peu sa fille Liza
(Gemma Lee Devereux), encore moins Mickey Rooney (Gus Barry), de ses mariages,
de cette femme icône gay absolu comme sa fille, alors que deux de ses maris
étaient homosexuels (dont Vicente) pour lequel elle a divorcé ; contradiction
comme tout ce qu'était Judy Garland, ingérable, inclassable et abandonnée par
tous.
Or la performance magnifique de Zellweger et un Oscar
méritée, et la dernière scène ou elle chante quelques mois avant de disparaitre,
Over the Rainbow devant son public, ou quand elle oublie son texte, le public
chante avec elle la suite avec bonheur, qui nous fait verser une larme ;
Donc pour moi un Biopic fabriqué pour faire pleurer en
occultant les moments de bonheur et de gloire de cet artiste inoubliable. Judy
Garland mériterait un Biopic en Mini-série pour explorer toutes
ses vies.
Reste les belles chansons de Garland qui nous font toujours chavirer
;
NOTE : 12.20
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Rupert Goold
Scénario : Tom Edge et Peter Quilter
Musique : Gabriel Yared, Betty Bentham et Karen Elliott
Montage musical : David Menke
Production : David Livingstone et Jim Spencer
Décors : Stella Fox et Kave Quinn
Directeur Artistique : Tilly Scandrett
Montage : Melanie Olivier
Photographie ; Ole Bratt Birkeland
Coach : Eric Vetro
Scripte : Paula Casarin
Costumes : Jany Temime
Casting : Alice Searby et Fiona Weir
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire