Oui bien sût, je l'ai vu mille fois, mais ce film fait parti de ces films que je regarde et regarde toujours avec autant de plaisir, car il est la parfaite harmonie du rythme de la comédie avec la gestion d'un gag, mis en place avant et qui atterrit avec une parfaite maîtrise.
Synopsis : Monsieur Septime dirige brillamment son "grand restaurant", temple parisien de la gastronomie où se pressent les personnalités en vue. Mais un jour, un chef d'Etat d'Amérique du Sud y est enlevé au moment de la mise à feu d'une splendide pièce montée...
Jacques Besnard un des rois de la comédie française, pas toujours dans son cas de grande qualité (Je suis pas un dur mais ça viendra, Le fou du Labo 4) à réalisé deux des comédies les plus drôles (Le Grand Restaurant et Ce n'est pas parce qu'on à rien à dire, qu'il faut fermer sa gueule), se met à au diapason du roi du rire à la française (Louis de Funès).
Le Grand Restaurant hésite entre le vaudeville (le meilleur) et le film policier d'espionnage (un peu moins bon) , et va aussi nous permettre de voir Louis de Funès faire des entrechats (avec des assiettes qui volent).
Louis de Funès nous sert dans ce film, un personnage familier de grand râleur, bourgeois , complètement de mauvaise foi, sa marque de fabrique, avec ses employés de ce restaurant qui vont vouloir se rebeller, mais on ne l'a fait à Septime.
Ce restaurant dans le film se situe sur les allées des Champs Elysées.
Après les séquences on passe à l'enquête suite à l'enlèvement dans son restaurant, et on aura le droit à de formidable moments entre le duo Blier/De Funès qui nous donne de la joie au coeur pour déjeuner.
Louis de Funès nous gratifiera de ses mimiques dont je suis inconditionnel.
Au casting de ce classique du cinéma comique à la française, Bernard Blier, les piliers Jacques Legras, Grosso et Modo, Paul Preboist, Robert Dalban, Venantino Venantini, Roger Caccia, Max Montavon et Noel Roqueverts (lequel a tourné 19 films avec Louis de Funès) et puis son fils Olivier, avec qui il a tourné 6 films et qui sera Pilote de Ligne par la suite.
Consolé vous, il repassera encore et encore sur les chaines de télévision.
A ne pas louper : la scène de la recette du soufflé à la pomme de terre
A noter, le premier assistant réalisateur (Michel Langà réalisateur 10 ans plus tard de A nous les Petites Anglaises.
NOTE : 16.20
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Jacques Besnard
Scénario : Jean Halain
Adaptation : Jean Halain, Louis de Funès et Jacques Besnard
Assistant Réalisateur : Micgel Lang et Pierre Cosson
Musique ; Jean Marion
Photo : Raymond Lemoigne
Décors ; Paul Louis Boutié,
Montage ; Gilbert Natot
Son ; René Christian Forget
Scripte ; Charlotte Lefvre
Effets Spéciaux ; Gil Delamare
Chorégraphie : Colette Brosser
Maquillage ; Anatole Paris
Coiffures ; Irèe Server
Production Gaumont , Alain Poiré
Duré : 83 minutes
DISTRIBUTION
- Venantino Venantini : Enrique
- Paul Préboist : Le sommelier du restaurant
- Juan Ramirez : Le général
- Raoul Delfosse : Marcel, le chef cuisinier
- Max Montavon : Le violoniste
- Roger Caccia : Le pianiste
- Jean Ozenne : Le maître d'hôtel, qui répète "Mon Dieu ! Mon Dieu !"
- Pierre Tornade : Le second maître d'hôtel
- Maurice Risch : Julien, un serveur
- Guy Grosso : Un serveur
- Michel Modo : Petit-Roger, un autre serveur
- Jacques Dynam : Un serveur
- Paul Faivre : Le client taché
- André Badin : Un dîneur avec le ministre
- Frédéric Santaya : Un conspirateur
- Eugène Deckers : Le complice de Novalès
- Marc Arian : Un dîneur
- Yves Elliot : Un maître d'hôtel
- Henri Marteau : Le second inspecteur adjoint
- Jacques Legras : L'agent de police
- Yves Arcanel : Henri
- Albert Dagnant : Un conspirateur
- Bernard Dumaine : Le client satisfait
- Pierre Roussel : Un serveur
- Robert Dalban : Un conspirateur français
- Robert Destain : Le baron, un client du restaurant
- France Rumilly : La baronne, une cliente avec son chien
- Jack Bérard : Le portier
- Adrien Cayla-Legrand : Un dîneur
- Jean Droze : Un serveur
- Rémy Julienne : Un cascadeur (non crédité)
- Henri-Jacques Huet
- René Berthier
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