Synopsis ; Iris, la femme d’Antoine Doriot, un riche banquier, disparaît en plein Paris. Max, un jeune mécanicien endetté, pourrait bien être lié à son enlèvement. Mais les enquêteurs sont encore loin d’imaginer la vérité sur l’affaire qui se déroule sous leurs yeux.
Encore un film plus que explicite sur les scènes sexuelles montrées ou pas qui 'est interdit qu'au moins de 12 ans, même si nos gamins sont déjà habitués à en voir plus sur Internet, le cinéma pourrait de temps en temps être plus raisonnable.
Le film a été peu apprécié par la presse spécialisée en général, mais je trouve que globalement il ne mérite pas cette ire, sans donner des déloges dithyrambiques.
Pour son quatrième film au cinéma a effectué un remake du film japonais Chaos de Hideo Nakata en 1999, qui était sorti qu'en DVD en France, Jalil Lespert a la chance lui de sortir en salles, grâce à son casting et son esthétisme.
Plusieurs visions pour ce film, l'histoire policière faite de manipulations ou les apparences sont plus que trompeuses, et que par quelques artifices de mise en scène, on revient en arrière au début de l'histoire, sur les raisons de l'enlèvement de Iris. Ce n'est pas le meilleur du film, mais finalement cela tient le coup, ou on voit quand même que Lespert c'est inspiré de David Fincher.
Un peu de mal à entrer dans le film au début, surtout d'ailleurs à l'enquête mené par Camille Cottin (Connasse) qui récite plus qu'elle interprète son texte, mais la lumière léchée Finchvérienne, et e montage rapide au scalpel, fait passer tout de même un bon moment.
De belles images, comme le quartier de Beaugrenelle vu de haut (où j'habite) avec une belle vue sur le Gaumont Beaugrenelle justement où je regardais le films, comme si on me filmais avec un drône.
La scène dans un club échangiste est un peu surréaliste, car si les filles (dont Iris) sont à croquer, les hommes qui sont censés être les clients, sont des gravures de modes limite mannequin , à croquer aussi , ce qui semble assez irréaliste.
Une petite erreur aussi ou le fils de Max Lopez (Romain Duris) change de prénom au milieu du film , oups !!
Charlotte Le Bon (dans son meilleure rôle à ce jour) est sensuelle et sexy, avec ses dessous en cuirs, traitant Antoine Doriot (Jalil Lespert) comme une bête, Jalil se trouvant complètement nu lascivement par terre en train de se faire fouetter violemment par Iris, sa donne du piment au film, qui en avait bien besoin.
Pas le film du siècle, mais qui atteint son but, tout de même, ce qui est essentiel.
Je trouve les trois acteurs intéressant et ne faisant pas des tonnes, jouant la simplicité, difficile pour autant pour Charlotte, qui a assisté en vrai à une soumission pour s'imprégner de la situation.
Après le film "Yves Saint Laurent' et la série "Versailles" Jalil Lespert aime bien érotisé ses films, provocateur ou esthète ?
NOTE : 13.80
FICHE TECHNIQUE
Réalisation ; Jalil Lespert
Scénario ; Jalil Lespert et Jérémie Guez
Production ; Wassim Béji, Sylvain Goldberg et Serge de Poucques
Scripte ; Béregngère Saint-Bezar
Costumes : Lucie Maggiar, Isabelle Pannetier
1er Assistant Réalisateur; Eric Pujol
Directeur e Production ; Cyrille Bragnier
Casting : Juliette Ménager
Décors : Michel Bartélémuy
Directeur Artistique ; Leia Smara
Montage ; Mike Fromentin
Photographie ; Pierre Yves Bastard
Costumes ; Marine Dupont
Coach ; Jean Edouard Bodziak
Maquillage : Michelle Van Brussel
DISTRIBUTION
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