Synopsis : Casablanca 1942. Au service du contre-espionnage allié, l’agent Max Vatan rencontre la résistante française Marianne Beauséjour lors d’une mission à haut risque. C’est le début d’une relation passionnée. Ils se marient et entament une nouvelle vie à Londres. Quelques mois plus tard, Max est informé par les services secrets britanniques que Marianne pourrait être une espionne allemande. Il a 72 heures pour découvrir la vérité sur celle qu’il aime.
Est-ce un film sur une romance teintée de rose, ou un film de guerre traditionnelle , le problème c'est qu'on le présente comme ce dernier, mais Zemeckis a mis la gomme sur la Bromance, et malgré nos mouchoirs sortis ont a du mal à y croire, pas à cause de Marion Cotillard une nouvelle fois parfaire, mais à cause d'un Brad Piit à côté du sujet et qui avec son accent canadien pour la bonne cause, serait mieux dans le biopic sur Céline Dion.
Oh oui les décors sont soignés, le numérique (encore trop) fait son effet, mais l'histoire de ce couple pendant la guerre, qui doit se nourrir de mensonge et de faux-semblant manque d'intérêt, c'est assez ennuyeux réveillés par les nombreux explosions pendant le blitz sur Londres.
La deuxième partie ou Max Vatan essaie de savoir si sa chère et tendre est une espionne (bon le suspens c'est pas du Agatha Christie, on s'est la vérité asse vite) , mais cela donne un peu de rythme et asse bizarrement le film a de l'intérêt uniquement quand ils ne sont pas ensemble.
La première partie avec cet attentat à Casablanca qui lorgne beaucoup sur le film avec Bogart et Bacall, et est filmé pareil que le film de Clooney et celui de Tarentino sur la dernière guerre, c'est bien, mais c'est manque de nouveauté.
Une chose étonnante dans cette partie, c'est la propreté de Casablanca, qu'on dirait se croire dans un jeu de société ou tout et beau, et cela sonne tellement le carton pâte, qu'on on rit presque de désespoir.
Alliés c'est comme une huître qu'on ouvre et qu'on y découvre Marion et Brad en perle, tout est parfait justement trop parfait et sans âmes.
On en ressort un peu chagrin, de ne pas avoir pris de plaisir à cette épopée contrairement au films des années 60/70 qui étaient épiques et majestueux , est-ce un problème de scénario ou que le numérique ne sied pas à ce type de sujets.
NOTE : 10.20
FICHE TECHNIQUE
Réalisation ; Robert Zemeckis
Scénario ; Steven Knight
Musique : Alan Silvestri
Prodution ; Graham King , Steve Starkey et Robert Zemeckis
Photographie ; Don Burgess
Montage ; Mick Audsley
Montage ; Jeremiah O'Driscoll
Décors ; Gary Freeman et Raffaella Giovannetti
1er Assistant Réalisateur ; Lee Grumett
Son ; Jeremy Bowker et Randy Thom
Costumes ; Joanna Johnston
Maquillage : Daniel Phillips
Chorégraphie ; Francesca Jaynes
Cascades : James O'Donnell et Franklin Henson
Effets Visuels ; Kevin Baillie
Effets Spéciaux ; Richard Van Den Bergh
DISTRIBUTION
- Raffey Cassidy : Anna (14 ans)
- Marion Bailey : Madame Sinclair
- Anton Lesser : Emmanuel Lombard
- Josh Dylan : Capitaine Adam Hunter
- Sally Messham : Margaret
- Camille Cottin : Monique
- Thierry Frémont : Paul Delamare
- Xavier de Guillebon : Claude
- Raphaël Desprez : Degas
- Simon McBurney : un officiel de la SOE
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