CINEPHAGEMANIAC: CHRONIQUE JOUR 2 : SAMEDI 03/09/2016 : Ambiance et Désapointement

dimanche 4 septembre 2016

CHRONIQUE JOUR 2 : SAMEDI 03/09/2016 : Ambiance et Désapointement

Deuxième jour du Festival Américain de Deauville, marqué principalement par le vide , vide sur le plan émotionnel, vide sur l'usure du tapis rouge cette année, vide sur la notion de l'événement.

Pour être en sécurité, le peu d'acteurs américains présents, suivent un plan de communication et de circuit très élaboré mais très court, la sécurité et agent faisant le nécessaire que pour la "Star" passe le moins de temps à l'abri de l'attaque d'une mouette.

Ce sont les finalement les représentants de l'Oncle Sam, qui décideront finalement du succès et de l'ambiance de ce Festival.

Entre une Diane Kruger jouant le jeu mais stressée (heureusement à Deauville pas de Taxi Parisien !!!), un Stanley Tucci plus professionnel qu'affectif, il faut dire que malheureusement peu de personnes du public connaissait l'acteur, ces sujets des planches ne s'habillant pas en Prada.

Mais comme souvent des acteurs bousculent le protocole et font ce qu'ils ont envie de faire, et mette a mal les agents de sécurité, comme l'acteur réalisateur Matt Ross (Volte/Face, L'armée des 12 singes, Américan Psycho ou Les Visiteurs en Amérique quad même) et réalisateur ici à Deauville, du film en compétition hier matin de Captain Fantastic (que je donne favori) avec Viggo Mortensen et George McRay. Il a beaucoup signé d'autographe et posé avec ses fans 'enfin ce qui ont venus qu'ils prenaient des selfies et ont fait comme les autres).

Et puis Chloé Grace Moretz, qui avait une vraie envie d'allez vers ses fans, demandant elle même de poser avec eux.

Pour le Tapis Rouge de Free State of Jones de Gary Ross avec Matthew McConaughey, aucun acteur ne c'est présenté, il est certain maintenant et de plus en plus de faire ce festival en même temps que Venise et surtout Toronto, ne sera jamais en faveur de Deauville, malgré le cadre bucolique, les agents, producteurs et acteurs préférant la visibilité de leurs oeuvres avant le plat de crustacés du restaurant des "Vapeurs", et comme l'ambiance anxiogène en France ne s'y met pas c'est pas évident.

A même à y regarder plus près, c'est pas les attentats qu'ils les fait fuir pas plus que ça, ce sont les grèves et surtout incroyablement les inondations (à Paris en passant), comme quoi le désapointement devient plus une excuse pour tout le reste et si finalement c'était le Fric le problème (plus de subvention, et le public qui n'a plus d'argent).

Finalement notre tapis rouge du soir, c'est révélé plus à un tapis de la cérémonie des 7 d'Or, qu'on avait déjà vu la veille (les mêmes joueurs) avec donc dans l'ordre Frédéric Mitterand (qui va poser le trophée du Festival de Deauville par terre !!!!) Harry Roselmack, Patrick Poivre d'Arvor, Audrey Pulvar, Laurie Cholewa, Daniela Lumbroso, Julien Arnaud, Jean Michel Apathie (si il était là), qui composait principalement le tapis, avec des habitués comme Elie Seimoun, Claude Lelouch ou Patrick Braoudé, et pensait bien on était un Samedi.

Dimanche, cela va être le calme plat,Michael Moore auquel le festival devait rendre hommage, a annulé sa présence pour des raisons personnelles.

Dans le public des Fans habituels qui viennent depuis des années , ils nous manquent les ambianceurs, qui nous faisaient bien rire (et énervé certaines fois) ne sont pas venues cette année, mais on sent cette année,comme un je ne sais quoi de réserve, d'ennui, de morosité, osant à peine parlé de peur des grandes oreilles de la NSA, les fans sont là mais absent dans leurs esprits.

Donc comme vous voyez pas vraiment le panard, les peintres en oublient leurs pinceaux , et à défait d'attraper des morpions on a mal aux arpions.

Mais les amis sont là heureusement (moins que d'habitude),mais ceux présent ont toujours la flamme, en espérant qu'elle ne soit pas éteinte pour un festival inconnu.